La Littérature frénétique
La Littérature frénétique
Anthony Glinoer
Paris : Presses universitaires de France, coll. « Les littéraires », 2009.
288 p.
ISBN : 978-2-13-057749-2
Présentation de l’éditeur :
Anthony Glinoer explore dans ce livre l’histoire et les enjeux de la littérature frénétique (également appelée noire, d’horreur, gothique) en France. Après avoir situé ce genre dans le cadre des débats sur la littérature industrielle, la première partie du livre retrace l’histoire du genre dans la littérature française du XVIIe au XXe siècle (Rosset, l’abbé Prévost, Sade, Nodier, Hugo, Dumas, le théâtre du Grand-Guignol, l’avènement du cinéma fantastique, Jean Ray, la littérature gore). Revenant à l’époque romantique, le livre se penche dans sa seconde partie sur le développement d’un roman frénétique hérité du gothic novel anglais dans la littérature française. Histoire de l’édition, histoire de la critique, analyse des discours sont mobilisés pour étudier les conditions de production et de reconnaissance de la littérature à cette époque et pour répondre à cette question : pourquoi et comment le frénétique a-t-il subi un tel dénigrement en France ? Lire la suite »
La Madonne
Un coffret
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Electro cardiogram
Isidore Liseux
Nous l’attendons avec impatience : Isidore Liseux, 1835-1894, Un grand « petit éditeur ». Histoire et Bibliographie, par Paule Adamy, aux éditions Plein chant. A paraître en Septembre 2009.
Lu ici, ceci :
Paule Adamy, vient de terminer une étude biographique et bibliographique sur le « petit éditeur » Isidore Liseux, inséparable de son ami, l’érudit Alcide Bonneau. Le nom « Isidore Liseux » devint, au vingtième siècle, l’équivalent de : éditeur de livres érotiques sinon pornographiques, et l’on vit paraître dans la première moitié de ce siècle nombre d’ouvrages effrontément placés sous la raison sociale d’Isidore Liseux. Paule Adamy a voulu rétablir la vérité et donner à Isidore Liseux sa vraie place : celle d’un éditeur audacieux, qui a pris modèle d’une part sur Pierre Jannet, le créateur de la Bibliothèque elzévirienne, d’autre part sur Jules Gay et Poulet-Malassis ; qui a, surtout, inventé une catégorie nouvelle de livres : des ouvrages où s’unissent recherche typographique et recherche littéraire pointue : qui charment à la fois spécialistes, collectionneurs et simples curieux. Lire la suite »
La lettre tue
Philippe Met enseigne la littérature et le cinéma à l’Université de Pennsylvanie (États-Unis). Il est rédacteur en chef de la revue French Forum et a publié une cinquantaine d’articles, ainsi que plusieurs ouvrages dont Formules de la poésie. Études sur Ponge, Char, Leiris et Du Bouchet. Il achève actuellement un manuscrit sur l’esthétique et la phénoménologie des carnets poétiques, intitulé Fausses Notes. Il publie aux éditions Septentrion un ouvrage initulé La lettre tue, Spectre(s) de l’écrit fantastique dans lequel il aborde entre autres les oeuvres de Mérimée, Lovecraft, Jean Ray, Maupassant et Ewers. De quoi attirer votre attention.
Présentation de l’éditeur : Le fantastique serait, dit-on, affaire de spéculation inventive et ’imagination luxuriante, seules à même de générer un sentiment d’envoûtement mêlé d’effroi. C’est ce présupposé critique que notre étude voudrait interroger en la pondérant par une poétique de la lettre et de ses épiphanies macabres. Seront ainsi passés au(x) spectre(s) un corpus très varié et certains motifs clés : la pseudo-traduction à visée mystificatrice ; les variantes du livre maudit et du manuscrit trouvé ; l’écriture fictive de soi qui vient buter ou s’oblitérer sur un impossible je meurs, terme ultime de la lettre (qui) tue.
Presses Universitaires du Septentrion
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