La lettre tue
Philippe Met enseigne la littérature et le cinéma à l’Université de Pennsylvanie (États-Unis). Il est rédacteur en chef de la revue French Forum et a publié une cinquantaine d’articles, ainsi que plusieurs ouvrages dont Formules de la poésie. Études sur Ponge, Char, Leiris et Du Bouchet. Il achève actuellement un manuscrit sur l’esthétique et la phénoménologie des carnets poétiques, intitulé Fausses Notes. Il publie aux éditions Septentrion un ouvrage initulé La lettre tue, Spectre(s) de l’écrit fantastique dans lequel il aborde entre autres les oeuvres de Mérimée, Lovecraft, Jean Ray, Maupassant et Ewers. De quoi attirer votre attention.
Présentation de l’éditeur : Le fantastique serait, dit-on, affaire de spéculation inventive et ’imagination luxuriante, seules à même de générer un sentiment d’envoûtement mêlé d’effroi. C’est ce présupposé critique que notre étude voudrait interroger en la pondérant par une poétique de la lettre et de ses épiphanies macabres. Seront ainsi passés au(x) spectre(s) un corpus très varié et certains motifs clés : la pseudo-traduction à visée mystificatrice ; les variantes du livre maudit et du manuscrit trouvé ; l’écriture fictive de soi qui vient buter ou s’oblitérer sur un impossible je meurs, terme ultime de la lettre (qui) tue.
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8/08/2009