L’égalité devant les asticots
Toujours disponible et commandable en écrivant à cette adresse : zamdatala[@]riseup.net
Retrouvez l’intégralité du texte ainsi que de nombreux autres souvenirs entomologiques sur le site dédié à la prose sautillante et grouillante de vie de Jean-Henri Fabre.
Les autres textes publiés dans le même recueil s’intitulent « La mouche bleu de la viande, le ver » et « Un parasite de l’asticot« .
« Pour expurger la terre des souillures de la mort et faire rentrer dans les trésors de la vie la matière animale défunte, il y a des légions d’entrepreneurs charcutiers, parmi lesquels sont dans nos régions, la Mouche bleue de la viande (Calliphora vomitoria Lin.) et la Mouche grise (Sarcophaga carnaria Lin.). Chacun connaît la première. C’est la grosse mouche d’un bleu sombre qui, son coup fait dans le garde-manger mal surveillé, stationne sur nos vitres et gravement y bourdonne, désireuse de s’en aller au soleil mûrir une autre émission de germes. Comment dépose-t-elle ses oeufs, origine de l’asticot odieux exploiteur de nos vivres, venus de la chasse ou de la boucherie ? Quelles sont ses ruses, et comment pouvons-nous y parer ? C’est ce que je me propose d’examiner. »
Pole Ka qui a illustré ce joli petit livre le présente LA
Le Moine bleu parle des asticots ICI
Vous pouvez trouver le livre ICI aussi chez Staalplaat.
Disponible LA également, à la galerie E² de Bruxelles.
Présentation chez Michèle Firk à cet endroit.
« A la surface du sol, en plein air, oui, l’affreuse invasion est possible ; elle est même la règle absolue. Dans la remise en fusion de la matière pour d’autres ouvrages, cadavre pour cadavre l’homme ne vaut pas mieux que la dernière des brutes. Alors le diptère use de ses droits ; il nous traite comme il le fait à l’égard d’une vulgaire loque animale. Dans ses ateliers de rénovation, la Nature est pour nous d’une superbe indifférence ; au fond de ses creusets, bêtes et gens, gueux et monarques sont absolument même chose. Voilà vraiment l’égalité, la seule de ce monde, l’égalité devant l’asticot ».