Littérature, apocalypse et psychanalyse
Lundi 03 Octobre dans le cadre du festival Littérature, Apocalypse, etc. à 20 h Lille/Cinéma l’Univers/16 rue Georges Danton/ métro Porte de Douai
(Autant ouvrir un festival sur de bonnes bases)
Lecture-Rencontre-Projection imaginée avec Les causeurs du lundi – parmi lesquels Virginie Leblanc – qui croient ferme que la littérature éclaire la psychanalyse et organisent des rencontres pour tisser des ponts entre écrivains, artistes et clinique analytique. Le collectif investit le thème du festival et invite Louise Desbrusses à lire et parler de ses textes qui explorent les liens apocalyptiques entre les mots et le corps.
Louise Desbrusses écrit à propos d’elle, qu’elle vit, écrit et danse. Ici ou là. Et parfois ailleurs. Plutôt souvent là ou même ailleurs. Mais ce n’est pas obligatoire. Et cela peut changer. Ou pas. Ici, souvent là et parfois ailleurs, elle écrit. Plutôt des romans, nouvelles, poésies, pièces radiophoniques – si ces mots font l’affaire, vraiment – bref des textes en quelque sorte. Et aussi danse. Mais ce n’est pas obligatoire. Et cela peut changer. Ou pas. D’ailleurs, si on y pense un instant, plutôt pas. Encore que. Parfois. Mais passons. Tout passe. Louise Desbrusses est l’auteure de deux ouvrages aux éditions POL : Couronnes, boucliers, armures (2007) et L’argent, l’urgence (2006), et d’une conférence dansée : Le corps est-il soluble dans l’écrit ?
«Ah, le signal d’alarme. Pouvez-vous l’atteindre d’ici ? Le pourrez-vous ? La main gauche est un peu lente. Là. C’est mieux. Autre question : êtes-vous (encore) assez souple pour donner un coup de pied (ou de genou) au visage de l’agresseur ? Le dos bien calé à la banquette, vous répétez ces gestes mentalement.»
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2/10/2016