A Hélène Iché
Communiqué de presse
Hélène Iché, le modèle de Guernica, est décédée à l’âge de 82 ans
Femme de lettres et plasticienne, elle avait fait en sorte que la succession de son père soit l’une des premières à intégrer l’ADAGP et s’était largement associée, dans les années soixante-dix, au combat pour l’élargissement des éditions originales aux épreuves d’artistes.
Née à Paris en 1930, à l’époque où son père est sous contrat avec le marchand Léopold Zborowski, elle grandit à Montparnasse et son parrain est le poète Max Jacob. En 1937, elle pose pour deux oeuvres importantes de René Iché : Hélène 6 ans, qui sera exposée au Pavillon français de la New York Art Fair en 1939, et Guernica, oeuvre emblématique, sculptée le jour même du massacre.
Dès l’âge de dix ans, elle suit les cours de dessin de Robert Coutin, ancien professeur de Germaine Richier. Pendant la guerre, déscolarisée par son père, qui l’utilise au profit des réseaux de résistance, elle se distingue dans la réalisation de faux-papiers, le décodage et la transmission de « messages personnels » émis par Londres et diverses missions, en tant qu’agent de liaison, en Île-de-France, en Normandie et dans les Deux-Sèvres.
Après la guerre, elle entre dans l’atelier de Fernand Léger où elle apprend les techniques d’agrandissement au carré, notamment pour les grandes céramiques. Elle se rapproche aussi d’Henri Goetz, dont elle admire le travail de gravure. Parallèlement, elle suit des études de lettres classiques et de linguistique.
Grande voyageuse, dessinatrice et poétesse à ses heures, elle s’attacha à préserver la mémoire de Montparnasse bien au-delà des artistes de sa propre famille.
Par l’intermédiaire de sa fille, Hélène Iché venait d’offrir le plâtre original de Guernica au musée Fabre de Montpellier.
Contacts :
René Iché, site officiel
+33 (0)6 29 99 53 83
A propos de Maupassant
« A propos de Maupassant », textes de Remy de Gourmont et de divers collaborateurs du Mercure de France, recueillis et présentés par Christian Buat, 134 pages ; frontispice original, par Bernard Carbonnel, Scripsi hors série n° 1, Port-Bail, avril 2012.
Tirage : 50 exemplaires. Disponible par correspondance. Prix 20 euros franco. Pour renseignement ou commande, adresser un courriel à : siteremydegourmont@orange.fr
Le recueil s’ouvre sur une nouvelle de Maupassant, Le Petit Fût, dont l’incipit est analysé dans la préface comme exemplaire de son art, et se clôt avec l’éloge de Maupassant, par Mallarmé. Les textes réunis sont ceux que Remy de Gourmont et son frère Jean écrivirent à propos de Maupassant, de 1890 à 1928, année de la mort de Jean. Sauf mention contraire, ils apparurent dans le Mercure de France, signés de leur nom ou du pseudonyme de R. de Bury. Considérant que, comme pour Barbey d’Aurevilly ou pour Flaubert, rien de ce qui concerne Maupassant ne peut être étranger aux amants de sa littérature, nous avons recueilli des textes dus à d’autres plumes, anonymes ou non. Nombre d’entre eux sont issus de la rubrique des Échos, échos souvent polémiques et qui se font… écho d’une livraison à l’autre, voire quelques années plus tard. Se dessine ainsi une bio-bibliographie du Taureau normand plus vivante qu’une biographie traditionnelle, car en prise directe avec l’époque ; plus féconde, car parfois proche du légendaire.
Les frasques de la Belle-Epoque
Les frasques de la Belle-Epoque – Les plus belles unes du Petit journal
Bruno Fuligni
EDITEUR : Albin Michel (Editions), 240 p.
L’ogresse de la Goutte d’Or, l’éruption de la Montagne Pelée, les fêtes extraordinaires, la conquête des pôles, l’invention des premiers robots, mais aussi les attentats anarchistes et les crimes rocambolesques : les lecteurs de la Belle-Époque n’ont pas le temps de s’ennuyer grâce aux unes inoubliables du supplément illustré de leur quotidien favori, Le Petit Journal, qui se lance en 1890, dans la publication d’images… en couleurs, et provoque une petite révolution ! Un voyage extraordinaire au coeur de la Belle-Époque à travers les 100 unes les plus sensationnelles du Petit- Journal.
Des histoires truculentes et savoureuses !
Biographie de Bruno Fuligni
Maître de conférences à Sciences Po, haut fonctionnaire, Bruno Fuligni est l’auteur de quinze ouvrages sur l’histoire politique et policière de la France. Chasseur de curiosités, familier des archives secrètes et cachées, il a dirigé les deux albums best-sellers Dans les secrets de la police et Dans les archives inédites des services secrets.
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On peut lire sur l’Alamblog un billet consacré à cet ouvrage:
« Les sources graphiques du surréalisme révélées ».
CAHIERS FRANCIS JAMMES
CAHIERS FRANCIS JAMMES
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« La révolution Francis Jammes (1894-1914) »
Editeur : Association Francis Jammes
Directeur de publication : Mikaël Lugan
« En trente ans d’existence, l’Association Francis Jammes a fait paraître 54 bulletins. Le dernier en date, célébrant le centenaire des Géorgiques chrétiennes, montre combien les amis du poète sont demeurés attachés à défendre son œuvre auprès d’un public fidèle. Le Cahier, dont voici le premier numéro, n’a pas vocation à remplacer le bulletin ; mais, plus volumineux, plus éclectique, réunissant des études et des documents inédits ou rares, il comble un manque et répond à une attente. Le dernier colloque entièrement consacré à Francis Jammes datant de 1997, il devenait en effet nécessaire de réunir en un lieu, fût-il de papier, amateurs et chercheurs susceptibles, chacun dans leurs domaines et spécialités, d’éclairer davantage l’oeuvre du poète et de mieux définir la place qui fut la sienne dans l’histoire de la poésie et de la littérature.
Le titre de ce premier Cahier, « la révolution Francis Jammes (1894-1914) », doit se comprendre à l’aune de cette ambition. 1894 : Le symbolisme triomphe. Francis Jammes a déjà fait paraître, à compte d’auteur et tirées à très-petit nombre, quatre minces plaquettes. Il en a adressé, d’Orthez, quelques exemplaires à des personnalités choisies du monde des lettres parisiennes qui, à leur tour, les font connaître : François Coppée, Stéphane Mallarmé, André Gide, Remy de Gourmont, etc. Il y a dans ces vers à la métrique personnelle, exaltant une vie simple et non exempts, toutefois, d’images audacieuses, un souffle nouveau. Cette poésie, consciemment ou inconsciemment, annonce la crise des valeurs symbolistes qui va éclater deux ans plus tard avec l’avènement du Naturisme, les évolutions des meilleurs écrivains du mouvement de 1886 (Vielé-Griffin, de Régnier, Remy de Gourmont, Gide, etc.) et la naissance d’une génération nouvelle qui reconnaîtra en l’auteur de De l’Angelus de l’Aube à l’Angelus du Soir un maître. C’est en ce sens que l’apparition de Francis Jammes dans le champ littéraire de la fin du XIXe siècle nous paraît s’apparenter – tout en laissant place au débat – à une révolution poétique, se nourrissant de toutes les critiques antérieures adressées aux excès symbolistes et se poursuivant dans les premières années du siècle nouveau qu’elle contribue à définir. » Lire la suite »
Les affaires sont les affaires
Quatre représentations de Les affaires sont les affaires ont été données près de Rennes, à Saint-Jacques-de-la-Lande, à la fin septembre, par la compagnie Forget me not, de Laurent Meininger. Une nouvelle représentation aura lieu au Théâtre de Morlaix, le jeudi 24 janvier 2013.