Suctustupration
Mot savant d’origine récente inventé par les sexologues pour désigner la pratique qu’ont les femmes de tirer des sensations voluptueuses en suçant elles-mêmes le bout de leurs seins. Il apparaît de toute évidence que cette gymnastique d’autosatisfaction n’est pas permise à toutes, et dépend largement du volume des seins, de la flexibilité du cou et de la souplesse des vertèbres cervicales.
Par extension, le mot désigne de plus en plus couramment toutes les formes d’auto-érotisme féminin en direction des seins. Si une certaine raideur empêche de pratiquer la suctustupration, on peut toujours s’en remettre à un autre. Comme Pierre Louÿs nous le suggère dans sa célèbre Chanson de Bilitis : « Aime-les bien me dit-elle, je les aime tant. Ce sont des chéris, des petits enfants . Je m’occupe d’eux quand je suis seule. Je joue avec eux, je leur fais plaisir (…) Soit leur nourrisson, mon amour, et puisqu’ils sont si loin de ma bouche, donne-leur des baisers de ma part. »
Martin Monestier, Encyclopédie historique et bizarre des gorges, mamelles, poitrines, pis et autres tétons, des origines à nos jours.
Un commentaire pour “Suctustupration”
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27/07/2008
Ce livre m’est aussi tombé dans le balcon, et j’avoue en garder sinon des souvenirs du moins des vues de l’esprit assez pourléchantes… en tout bien tout honneur, je vous slurp, Romann.