La Belle époque des femmes
Du 5 avril 2012 au 6 avril 2012, Orléans, Médiathèque place Gambetta
Jeudi 5 avril 2012
À la Médiathèque, place Gambetta (auditorium Marcel Reggui) Lire la suite »
Du 5 avril 2012 au 6 avril 2012, Orléans, Médiathèque place Gambetta
Jeudi 5 avril 2012
À la Médiathèque, place Gambetta (auditorium Marcel Reggui) Lire la suite »
Trans- : Marges et déviances, CERC/Presses Sorbonne Nouvelle, 2012. EAN13 : 17783887.
Dévier de la norme, qu’elle soit sociale ou littéraire, revient toujours à interroger celle-ci, à mettre en question sa validité ou les conditions de son existence, et les possibilités qu’ouvre un passage à sa marge. Au sens étymologique, dévier signifie « s’écarter du droit chemin » : la déviance implique un écart qui n’est peut-être pas de l’ordre de la transgression, terme qui évoque le franchissement délibéré d’une limite. Entre subversion assumée et simple dérive, la déviance questionne ou provoque la norme à partir de ses marges.
Le rapport entre littérature et déviance interroge la portée politique de l’écriture. En prenant en charge la représentation de figures marginales, la littérature tend-elle à déplacer les lignes de partages entre le dedans et le dehors, le normal et le pathologique, le centre et la marge ?
Sommaire du Dossier central :
Editorial par Emilie Lucas-Leclin
Exhibition de la marginalité et déviance du discours : les récits de la prostituée des années 1880 en France et en Espagne par Marjorie Rousseau
Corps du prisonnier et images du corps. Une représentation de la déviance au XIXe siècle par Marion Ardourel Croisy
Le donjuanisme comme déviance ? Enjeux de l’analyse médicale et psychanalytique d’un héros littéraire par Aurélia Gournay
La déviance en réseau : Grisélidis Réal, Virginie Despentes et le féminisme pragmatique par Virginie Sauzon
Toujours dire je : la confusion des genres par Mat Fournier
En marge des genres : l’écrit « au fil du pinceau » (zuihitsu) au Japon et sa lecture moraliste en France par André Laidli
Du désir « à l’oeuvre ». Marges et déviances sublimatoires : Sade, Meste, Brisseau par Pavel Cazenove
Les marges du texte entre lecture et écriture par Mariano D’Ambrosio
Déviance de l’histoire et histoire de la déviance : Sade et l’institution Dominic Marion
Pour ceux et celles qui préfèrent aller lire dehors, c’est ICI !
NOUVELLE IMPRIMERIE GOURMONTIENNE – n°3
-AUTOMNE 2012-
PUBLICATION DU CARGO
CERCLE DES AMATEURS DE REMY DE GOURMONT
***
APPEL A CONTRIBUTIONS
Le CARGO – Cercle des Amateur s de Remy de Gourmont publiera son troisième volume de la Nouvelle imprimerie gourmontienne à l’automne 2012. Il réunira des études, des documents inédits ou rares (textes et illustrations), des recensions, une bibliographie.
La Nouvelle imprimerie gourmontienne n°3 propose de revenir sur Remy de Gourmont (1858-1915) et son temps :
Les propositions de contributions allant dans ce sens, ou dans d’autres !, sont à adresser avant le 15 avril 2012 à Vincent GOGIBU, par courriel, à cargo.gourmontien@yahoo.fr.
Les articles seront à remettre au plus tard le 30 juin 2012.
Pour tout complément d’information, vous pouvez contacter Vincent GOGIBU, par courriel, à la même adresse.
CARGO-Cercle des Amateurs de Remy de Gourmont 11, rue Neuve des Boulets 75011 Paris
Chose promise, chose due : comme nous l’annoncions il y a quelques semaines, voici une petite chronique du dernier roman de Stéphane Beau qui a eu la gentillesse de nous faire parvenir un exemplaire en échange de la revue finissante… Nous vous recommandons la lecture des autres ouvrages de Stéphane ainsi que la revue qu’il anime, le Grognard et les blogs qui lui ont trait… Encore merci à lui pour son indéfectible soutien !
Duel entre le mauvais Charles Maurras et le député Paul de Cassagnac…
A l’occasion de la parution de
Bart O’Poil en tournage
Aux éditions FLBLB
Qui n’a jamais rêvé d’entrer dans l’intimité d’un grand cinéaste ? Qui ne s’est jamais demandé où l’inspiration se puise, comment les acteurs sont choisis, quels sont les secrets de fabrication ? Bart O’Poil nous fait pénétrer dans les arcanes de la création. Tout le monde a vu « Le gouvernement grec résout la crise de la dette » où, au lieu de s’occuper de la grave crise qui mine le pays, le gouvernement grec fait une partouze. Mais connaissez-vous ses autres films ?
Bart O’Poil incarne un cinéma porno ancré dans notre époque, libertaire et plein d’humour, affranchi de la censure et des contraintes commerciales.
Un livre avec Moolinex à poil dedans !
Retrouvez Bart O’Poil sur :
Et une anecdote croustillante !
GALLIMARD PAR DERRIÈRE
En tournage avec Bart O’Poil d’Otto T. et Grégory Jarry, sort le 8 mars 2012 en librairie. Il a une belle couverture rose et c’est le premier album cartonné couleur des éditions FLBLB. Ça raconte l’histoire de Bart O’Poil, un cinéaste porno qui fait des films décapants et pleins d’humour. Nous l’avons suivi une année durant pour faire ce livre.
Qu’est-ce que Gallimard vient faire là-dedans ? Au départ, notre livre devait sortir avec cette couverture-là et sous le titre « En tournage avec Bart O’Poil ». Couverture et titre parodiaient la couverture d’ »En cuisine avec Alain Passard » de Christophe Blain paru aux éditions Gallimard en 2011.
Vous nous connaissez, on aime rigoler, que ce soit avec l’histoire de la colonisation (Petite histoire des colonies françaises) ou avec les déchets nucléaires (Village toxique). Dans le cas présent, on a eu envie de se moquer d’un livre qui est la tête de pont de tous ces livres où l’auteur se met en scène pour raconter un truc qui lui tient à coeur. Là, Christophe Blain, ça lui tient tellement à coeur que c’est une commande de Gallimard.
Or il se trouve que dans Bart O’Poil en tournage, on utilise la même technique narrative, mais pour raconter la vie d’un cinéaste porno remarquable, et dans le porno, on aime bien se payer la tête des succès du box office. D’où notre idée rigolote de parodier la couverture du livre de Christophe Blain. Enfin, nous on trouve ça rigolo. Mais peu avant la publication, les Éditions Gallimard ont eu vent du projet (dont d’ailleurs on ne se cachait pas, ni sur notre site web, ni sur celui de Bart O’Poil) et ça ne les a pas fait rigoler. Nous avons d’abord eu le graphiste au téléphone, il n’était pas content. Ensuite nous avons reçu un sympathique mail anonyme de la part du service juridique de Gallimard, qui menaçait de faire interdire la diffusion de notre livre si nous n’en changions pas la couverture, laquelle couverture comportait trop de similitudes avec la leur pour que ce soit purement fortuit, et que ce n’était pas du tout de leur goût.
Mince. On était remonté, on voulait séance tenante en présence d’un huissier faire rentrer notre couverture roulée en tube dans le derrière de Gallimard, quand soudain, on a eu la judicieuse idée de consulter un avocat. On était sûr de notre bon droit, en France la parodie est tolérée, mais notre bon droit n’est pas forcément le Droit tout court. Après avoir étudié le dossier, l’avocat nous a patiemment expliqué que si notre couverture parodie effectivement la couverture du livre de Christophe Blain, notre ouvrage en lui-même n’en est pas une parodie. Notre livre ne fait que parodier « l’esprit » des livres dont celui de Christophe Blain est la tête de pont, et cela, aucune jurisprudence ne l’autorise encore, et va donc l’expliquer au juge. Dans son rapport, l’avocat a écrit en gras souligné qu’on risquait fort de perdre en procès et que ça pourrait se chiffrer jusqu’à 50 000 € en frais de justice, d’avocat, de réimpression et de retours.
Face au risque de perdre une somme qui représente les frais d’impression annuels de notre programme éditorial, nous avons préféré ne pas faire rentrer séance tenante en présence d’un huissier notre couverture roulée en tube dans le derrière de Gallimard.
Pourtant ça nous aurait soulagé, mais on a ravalé notre orgueil, on a fait comme ils disaient et on a changé notre couverture. Ce dont Gallimard fut très satisfait, nous on a juste raclé un gros mollard dans notre gorge et on a craché dans la rivière comme des tocards.
Puis on s’est rappelé cette jolie phrase du Marquis de Sade :
« L’éditeur plein de contentement éclata d’un rire sardonique. Cornaboeuf et Bandauciel trouvèrent ce moment opportun pour lui faire rentrer la couverture de l’opuscule roulé en tube par le trou du derrière. Le rire s’étrangla dans la gorge de l’éditeur, les larmes lui vinrent aux yeux et, tout tremblant, il demanda pardon aux deux fouteurs pour tous ses péchés commis. Mais où était l’huissier ? »
Les auteurs et éditeurs de Bart O’Poil en tournage, Grégory Jarry et Otto T.