Fleurs de névroses et d'éther
Le nouvel album de Paris Violence vient de sortir !
CD 10 titres, livret avec les paroles, ambiance Apocalypse…
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Du 7 janvier 2011 au 8 avril 2011, Bordeaux 3
(Les vendredis à 13h30)
Histoire du Roi Gokzalve et des Douze princesses, Pierre Louÿs
vu par Paul-Emile Bécat (1935).
Mardi 4 janvier 2011,
Université de Paris Ouest Nanterre La Défense
Le dernier livre de Pierre Bergounioux que nous avons lu avec plaisir s’intitule Une Chambre en Hollande… Rencontre avec l’écrivain à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense où il donnera une Conférence de le Mardi 4 janvier 2011, de 14h. à 16h au département des Lettres Modernes.
Pour ceux et celles qui ne s’intéresse pas du tout à Descartes mais qui sont par ailleurs prêts à se prendre au jeu, voilà ce que l’éditeur dit du livre de Bergounioux :
Descartes n’exercera pas un emploi d’intendant. Il ne passera pas le restant de ses jours en Italie. Et comme peu de vies incitent autant que la sienne à rêver, à l’imaginer autre, puisqu’elle a touché, à un moment ou à un autre, tous les objets, tous les endroits, frémi des divers personnages qui leur sont appariés, on résiste difficilement à la tentation de supposer, un instant, que le connétable de Lesdiguières l’a pris à son service. La question de savoir « comment nous devons vivre », que Descartes se pose depuis qu’il a quitté, l’année précédente, les Catholiques impériaux, est réglée. Bien sûr, il sert dans l’armée, comme son père y songeait, pour lui, dès sa naissance, comme lui-même n’a pas manqué de le faire au sortir du collège, après avoir composé, pour sa propre gouverne, un traité d’escrime. Mais il est logé dans quelque palais de marbre avec les officiers, les gens des bureaux, et non plus dans la tranchée ou une chambre basse munie d’un poêle, dans la désolation. À l’alternance des marches, des combats de l’été et de l’oisiveté forcée de l’hiver succède un travail régulier car il faut nourrir, vêtir, équiper les armées en toute saison. Enfin, à la fenêtre, l’opulence, la lumière dorée de la Lombardie ont remplacé la nuit glacée de l’Allemagne, l’œuvre d’art à laquelle s’apparente l’Italie, la vie colorée de ses rues et de ses places, les forêts de Moravie, les farouches habitants de l’Europe orientale. On peut se demander ce que l’obtention d’un tel emploi eût changé. L’irrésolution de Descartes est assez grande, encore, pour lui dérober ce que nous tenons, après coup, pour acquis. Mais nous savons que l’évidence ne s’impose qu’après de douloureuses et longues hésitations. Elle est conquise de haute lutte sur les possibles qui s’offrent, à chaque instant, comme un des visages que prendra, demain, la réalité, la négation inséparable de toute détermination. Le connétable n’est pas persuadé que le jeune gentilhomme venu de France par Bâle, Zurich, le Tyrol et Venise soit bien assidu au soin de tenir un compte rigoureux des dépenses de son armée. Il paraît trop curieux de trop de choses étrangères à cet emploi. Ou bien c’est Descartes qui juge qu’une charge importante le priverait de la liberté dont il a continuellement usé, dénonçant ses engagements pour voir autant de pays, de choses tant « naturelles » ou « civiles » qu’il en a l’envie.
Donc, piqure de rappel : le mardi 4 janvier 2011, Pierre Bergounioux tiendra une conférence sur le thème suivant : « La littérature et le réel »
Espace P. Reverdy, rez-de-chaussée du bâtiment L de l’Université, 200 avenue de la République, Nanterre.
RER Nanterre Université. Entrée libre pour les étudiants et les enseignants. Pour les autres, les gueux et les gueuses de notre espèce, il faudra passer par la lucarne des chiottes ou rétamer celui ou celle qui vous demandera des comptes. La littérature vaut bien quelques éclats nom de dieu !
Les Fusillés de Malines, par GEORGES EEKHOUD (Bruxelles, Lacomblez). — Voilà un très bon livre, malgré quelques pages d’un naturalisme un peu trop de kermesse à la phase excrémentielle. C’est l’histoire de la révolte des Flandres, en 1798, contre l’occupation française et la stupide tyrannie des Jacobins. On avait fermé et pillé les églises, déporté les prêtres à Cayenne, supprimé toutes les gildes, confréries, corporations et fêtes locales ; à toutes ces vexations (imaginées naturellement au nom de la liberté et de l’égalité) ajouté la conscription : — les paysans, un jour, trouvèrent que cela allait un peu loin et prirent les armes. Ils surprirent Malines, mais surpris à leur tour et cernés, ils furent massacrés, et ceux qui avaient échappé à la tuerie fusillés le lendemain après un simulacre de jugement. L’auteur méprise et hait la Révolution française, — sentiment que tout artiste ne peut que hautement approuver. Ah ! Gantois et Brugeois, si vous nous aviez appartenu, comme nous aurions rasé vos maisons à pignons, vos beffrois, vos couvents, vos hôpitaux, vos chapelles, vos églises ! Comme nous aurions redressé vos rues qui s’en vont sans savoir où ! Et comblé les inutiles canaux de Bruges ! Et rendu toutes ces villes un peu modernes ! Songer que Bruges pourrait ressembler à Saint-Denis ! Sous couleur de patriotisme flamand, cette étude de M. Eekhoud, fort bien écrite d’ailleurs, avec plein de trouvailles de mots et style, est un plaidoyer de l’art contre le vandalisme et de l’idéalisme contre le despotisme utilitaire : donc, à tous les points de vue, un très bon livre.
Remy de Gourmont, « Les livres », Mercure de France, mai 1891.
Jean Richepin (1849-1926), dramaturge, poète et romancier a commencé par écrire Le Chant des gueux qui lui valut un mois de prison pour outrage aux bonnes mœurs, puis il publia beaucoup et finit par être élu à l’Académie Française en 1908.
« La lettre du notaire était là, devant mes yeux ébahis. Elle me faisait savoir que le docteur Amable Cherpillaud me léguait… un pli scellé, lequel devait m’être remis en mains propres, sous la condition expresse que j’aurais, après avoir lu ce pli, à le brûler en présence du susdit notaire. »
Recueils d’articles parus dans la presse entre 1945 et 2008.
I. Entre miens : Alphonse Allais. Noël Arnaud. Antonin Artaud. Georges Auriol. Lanterne de Bocquillon. André Breton, Robert Carlier, Christophe. Dessins, illustrations et bande dessinées. Eugène Ionesco. Max Jacob. Alfred Jarry. Justice. Lautréamont. Paul Léautaud. Michel Leiris. Sur la langue. Librairies. Léo Malet. Mariniers. André Martel. Henri Michaux. Mystifications. Naïfs. Jean-Nohain. Oulipo. ‘Pataphysique. Pascal Pia. Jacques Prévert. Raymond Queneau. François Rabelais. Arthur Rimbaud. Raymond Roussel. Maurice Saillet. Paul Steinberg. Typographie, Imprimerie. Veber. Boris Vian. Willy. Zéro.
II. Varia.
III. Entretiens.