THE HAUNTED CURIOSITY SHOP
Faire part de décès.
Non de non , le blog collectif où nous retrouvions parfois la plume acérée de l’ami Stéphane Beau, a clamsé ! Bah, ouais il a cassé sa pipe, et c’est sur le site l’Exil des mots, conduit par Bertrand, un autre collaborateur du défunt blog, que nous apprenons les circonstances du naufrage. Pour ceux et celles qui veulent en savoir davantage, y’a qu’à lire…
Lettre à l'ectoplasme de feu Léon Bloy
LETTRE À L’ECTOPLASME
DE FEU LÉON BLOY
BOURGEOIS DE BOURG-LA-REINE
Internet, c’est bien, il y a tout et n’importe quoi, comme chez bibi, mais faut quand même avouer que souvent, ça n’est pas très excitant. On a parfois aussi d’heureuses surprises. Lue sur l’excellent site consacré à Fagus une lettre fort sympatoche du poète oublié à celui dont se gargarise aujourd’hui nombre de malotrus et parue dans le Divan n°150 de juin 1929. C’est à lire ici ! Et nous en profitons pour féliciter les aminches de Cynthia 3000 pour cette nouvelle très bonne initiative. Patientez donc, vos amers arrivent bientôt. En raquettes.
L’Art de la biographie dans Vies imaginaires de Marcel Schwob
Il est temps d’annoncer la publication du livre de Bruno Fabre, L’Art de la biographie dans Vies imaginaires de Marcel Schwob aux éditions Honoré Champion, en novembre 2010.
Il s’agit d’une version revue, condensée et partielle de sa thèse .
Maurice Maeterlinck
Œuvres
Le Réveil de l’âme – Théâtre I – Théâtre II – La Vie de la nature
Édition établie et présentée par : | Paul Gorceix |
Trois cailloux pour Walter Benjamin
Trois cailloux pour Walter Benjamin
Pierre Michon, Guy Petitdemange, Bruno Tackels,
Préface de Christian Dufourquet
Saint-Gély du Fesc: L’arachnoïde
Présentation de l’éditeur:
Zakhor, en hébreu signifie « souviens-toi ». Comme son nom l’indique, cette collection des éditions L’arachnoïde a pour ligne éditoriale de faire découvrir et redécouvrir des auteurs français et étrangers et de rassembler par delà leurs domaines de compétence respectifs des philosophes, des poètes, des romanciers, des essayistes autour de figures incontestables de la modernité ou de textes plus anciens qui ne cessent de nous questionner.
J’ai rencontré un papillon, il y a longtemps. Je l’ai longtemps perdu de vue, il apparaît peu, je crois que c’est une de ces espèces qui s’éteignent doucement. Je ne me souviens pas de l’avoir jamais trouvé écrit en littérature. Je l’avais oublié. Il est revenu dans Walter Benjamin. Il est brutalement revenu à la page 25 d’Enfance berlinoise, les souvenirs en miettes du petit Walter Benjamin devenu vieux. Il chasse les papillons, pendant les vacances, vers Postdam, sur le Brauhausberg qui est une forêt, une colline. De cette colline, il écrit que c’est un mont embué d’azur qui se levait l’été pour les recevoir, ses parents et lui. Il dit que le Postdam de son enfance est un air bleu sur lequel les papillons, si variés selon leur espèce, les morios et les vulcains, les vanesses, apparaissent comme une langue étrangère écrite sur les murs bleus de la Jérusalem qu’on voit dans les rêves.
Pierre Michon
Trois cailloux pour Walter Benjamin est un ouvrage réunissant trois auteurs qui évoquent, chacun à sa manière, dans un texte inédit, la figure de Walter Benjamin.
Pierre Michon, en un raccourci vertigineux entre le mode d’apparition des bêtes dans son enfance et celles qui défilent devant Adam dans le jardin de la Genèse, propose une méditation proche de la réflexion sur le langage du jeune Walter Benjamin.
Guy Petitdemange se penche sur le mystère de l’écriture fragmentaire, en éclats, d’un Walter Benjamin partagé entre sa volonté de théoriser et une prose qui dit infiniment plus que tout système, proche en cela d’une oeuvre d’art qui contesterait, du sein même de l’élan qui la porte, les conditions de son apparition.
Bruno Tackels évoque la figure d’un Walter Benjamin décalé, en rupture avec la morale bourgeoise de son temps. Un homme solitaire, clairvoyant, lucide jusqu’au naufrage, amené à adopter, tout au long de sa vie, des stratégies de survie qui s’apparentent à des formes modernes de piraterie.
Trois lettres de Walter Benjamin clôturent l’ouvrage.
Spicilège
Spicilège-Cahiers Marcel Schwob
Spicilège, n°3 (2010): La Croisade des enfants
Société Marcel Schwob, 2010, 170 pages, 15€
Responsables : Bruno Fabre / Agnès Lhermitte
Le sommaire de ce numéro est le suivant:
ÉDITORIAL
DOSSIER : La Croisade des enfants
Propos d’écrivains sur La Croisade des enfants
Bruno Fabre
La Croisade des enfants de Marcel Schwob : les trois états du texte
Agnès Lhermitte
La Croisade des enfants, livret pour la légende musicale de Gabriel Pierné
Marcel Schwob
La Croisade des enfants : réception critique du livret de Marcel Schwob
Agnès Lhermitte
« Deux collaborateurs » : G. Pierné et M. Schwob
Paul Acker
L’ivre de livres
Michel Suffran
La Croisade des enfants, récit radiophonique
Michel Suffran
La Croisade des enfants de Michel Suffran : un rêve ardent et mélancolique
Agnès Lhermitte
Bibliographie sur La Croisade des enfants
Bruno Fabre
RESONANCE
Paroles de musicien : entretien avec Martin Moulin
Propos recueillis par Agnès Lhermitte
DOCUMENT
Un projet inédit et inconnu de Marcel Schwob : « Merlin Coccaïe »
Bruno Fabre
CORRESPONDANCE
Marcel Schwob et Paul Hervieu : correspondance inédite avec une lettre de Paul Hervieu à Ferdinand Brunetière
Bruno Fabre
GLANURES
Réalisation : Sylvie Douézy – 15 euros
Les commandes sont à adresser à Agnès Lhermitte(aglhermitte@yahoo.fr).