Derrière les lignes ennemies
Entretiens réunis par Doug Headline
Édition de : Nicolas Le Flahec. Préface : Jacques Faule
Connu pour ses polars concis et ses héros mutiques, Manchette aimait bavarder, et si, comme Guy Debord, il n’a jamais caché combien il se méfiait de la presse, il la lisait avec attention. En témoignent les vingt-huit entretiens qui composent ce recueil, animés d’un goût et d’un art de l’échange souvent teintés d’humour. Manchette ne se contente pas de répondre aux sollicitations de grands quotidiens ou d’une émission comme Apostrophes : il s’exprime aussi dans des revues plus confidentielles, où il se sent plus à son aise et nous offre certains secrets de fabrication de ses romans.
La présente édition rassemble des entretiens publiés entre 1973 et 1993. Les lecteurs de Manchette y retrouveront tout ce qui fait le charme de son œuvre ; les autres découvriront une voix qui les étonnera par sa liberté de ton.
Sur Diacritik.com l’article de Guillaume Augias…
Les âmes à la fête du kiosk
Le 27 et 28 mai, on repart pour une troisième édition de la fête du Kiosk !
Au programme, des présentations, des rencontres, des écoutes, des expos, de la zik et des spectacles : ça se passe à la Chapelle, dans le Kiosk et partout dans le jardin autour.
Alors viens donc traîner tes savates, ouvrir tes mirettes et tes esgourdes, feuilleter des bouquins ou des brochures, échanger, débattre ou papoter, activer tes synapses, chiller sans complexe, régaler tes papilles et étancher ta soif…
Et que vivent les luttes et l’anarchie !
Mais, c’est quoi le Kiosk ?
Lors de l’expulsion du Clandé (squat dans la rue de Quéven de 1996 à 2006), le tout jeune Kiosk est trimbalé avec ses bouquins, ses revues et ses brochures à quelques rues de là, dans le quartier Arnaud-Bernard, au 3 rue Escoussières. En 2016, un nouveau déménagement s’impose et le kiosk est accueilli à la Chapelle. Deux ans de travaux transforment la remise du fond du jardin en un infokiosque qui se respecte. Depuis 2019, on a fait des fêtes et on a eu envie de recommencer !
* Le samedi
** Samedi, dans le jardin
— > Accueil 11h00
— > Repas 12h30-14h30
Super petits plats concoctés par l’équipe du Kiosk
— > Logistique des anti-venins
avec Mathieu Quet, 14h30
Comment fabrique-t-on un anti-venin ? Derrière nos produits pharmaceutiques, ce qui pointe le bout de son nez, c’est l’immense complexité logistique du monde. Transporter, stocker, compter, optimiser : de la capture des serpents à la livraison des petits et très chers composés, c’est un mode de pensée et de gouvernement qui se dessine le long des chaînes de distribution qui relient les centres et les périphéries du capitalisme.
— > Une imprimerie de femmes
avec Natalia des Cahiers des Typotes, 16h
Imprimerie non mixte fondée à Paris en 1982 par quatre militantes du MLF désireuses de créer un lieu de travail bienveillant dans une période d’effervescence et d’initiatives féministes, Voix Off a existé jusqu’en 1988. Pan méconnu de l’histoire de l’imprimerie et de la diffusion des idées et des luttes, Voix Off (Cahier des typotes, 2022) raconte ainsi l’histoire d’une imprimerie qui rendait disponibles des textes écrits par d’autres femmes, des revues féministes et lesbiennes, des affiches, des tracts et des livres, et manifestait son opposition à la domination masculine dans ce domaine.
— > Sale défaite et boule à facettes avec McGregus et DJ Gigi, 18h30
DJ set de fin de journée sous les guirlandes, ambiance garantie !
— > Apéro
à partir de 18h30
Tartinables et salades en tous genres !
** Samedi, dans la Chapelle
— > Toulouse Espace Sensible
avec T.E.S., 11h30
Le collectif s’est donné l’objectif de compiler des témoignages sur la transformation de notre ville. Quels sont les rapports sociaux qui la traversent ? Comment transmettre les souvenirs de certains quartiers qui ne sont plus ? Pendant tout le week-end, vous pouvez trouver sur l’estrade au fond de la Chapelle des écoutes, une expo, des cartes et des membres du collectif pour vous en parler.
— > Pente Raide avec Marvic, 14h
Dans un récit de voyage qui nous amène jusqu’en Iran, Marvic, l’autrice de Pente raide (Ici-bas, 2023) raconte le harcèlement, un viol et les épreuves qu’elle a dû affronter pour continuer à vivre après son agression. Toujours poignant, parfois déroutant, ce livre est un témoignage sans fard sur l’entrave que constitue la culture du viol pour les victimes en quête de reconstruction. Il contribue aussi à une réflexion essentielle sur la justice, le processus de réparation après une expérience traumatique, ainsi que l’indépendance et la liberté.
— > Intermède : Toulouse Espace Sensible avec T.E.S., 15h30
— > Une histoire du sabotage avec Victor Cachard, 16h30
L’auteur de Histoire du sabotage (Libre, 2022) vient nous présenter l’histoire d’une stratégie, d’une tactique de lutte contre l’oppression dans le monde du travail ou ailleurs (luttes antimilitaristes, écologistes notamment, etc.). Le fil du récit remonte aux époques pré-industrielles et court jusqu’à notre XXIe siècle, en passant par les débats de la CGT de la Belle Époque. Sous ses diverses formes, ses visées individuelles ou collectives, cette attaque contre la domination matérielle et immatérielle se perpétue dans le combat contre le système techno-industriel contemporain.
** Samedi, dans le Kiosk
— > Poudres et explosifs avec Enquête Critique, 14h30
De la vieille poudrerie nationale du XIXe siècle aux géants contemporains comme Airbus, Safran ou Thalès, le païs de Nougaro est un point central du complexe militaro-industriel français. Une véritable poudrière qui, lorsqu’elle n’explose pas sur place, répand la mort et la désolation partout dans l’empire. Projection du documentaire La Poudrière, et échange autour de perspectives de luttes antimilitaristes, car quand la fête pue le cadavre, on peut venir casser l’ambiance.
— > Littérature décadente avec Les Âmes d’Atala, 17h00
Les Âmes d’Atala arrivent de Lille pour nous présenter leur maison d’édition consacrée « aux littératures finiséculaires, qui ont pour but de révéler la monstrueuse beauté de textes déviants ». Y sera présentée une de leur dernière publication, L’Année de Clarisse, roman fin-de-siècle écrit par Paul Adam.
*Le dimanche
**Dimanche, dans le jardin
— > Accueil 11h30
— > Repas 12h30-14h30
Super petits plats concoctés par l’équipe du Kiosk
— > Archives TPG
avec le collectif Archives TPG, 13h30
Présentation-discussion avec le collectif toulousain Archives TPG, qui a vu le jour début 2022. Groupe militant et autogéré, ses membres souhaitent avant tout offrir des espaces de discussions, d’échanges et de création autour des archives TPG à un niveau local. C’est de façon ludique, coopérative et inventive qu’iels se proposent de cartographier, glaner des récits, réveiller les mémoires, visibiliser les vécus passés et présents, lutter en somme !
— > Sangliers avec Roméo Bondon, 15h00
On dit des sangliers que leurs dégâts coûtent, qu’ils ne dévient pas leur course lorsqu’un véhicule les rencontre, que leur nombre est hors de contrôle et qu’il faut dès lors les réguler. Mais eux, que font-ils de leurs nuits et de leurs jours, comment reçoivent-ils ces traces humaines que sont une route, une culture, une battue en montagne ? Le discours sur ces animaux est majoritairement celui de chasseurs, vétérinaires, épidémiologistes, gestionnaires d’espaces protégés et personnalités politiques. Roméo Bondon (auteur, avec R. Mathevet, de Sangliers, Actes Sud, 2022, et de Cause animale, luttes sociales, Le Passager Clandestin, 2021), parti à l’écoute des sangliers dans leur habitat, propose ici une transformation du regard sur ce véritable « animal politique ».
— > Musiques et cultures populaires
avec les éditions du Bout de la Ville, 17h
Un soir de 1947, Alan Lomax, inlassable collecteur des cultures populaires, et notamment de la musique des afro-américain·es, réunit trois bluesmen de la région du Delta du Mississippi dans un studio à New York et leur demande ce que c’est que le blues. Le livre Blues in the Mississippi night (Bout de la ville, 2021) retrace cette conversation. Nous en écouterons les prolongements musicaux et sociaux.
— >Atelier de gravure sur Tetrapack avec La Forcenée, 16h-17h30
** Dimanche, dans la Chapelle
— > Guérilla et extractivisme
avec Célia Izoard, 12h00
La traductrice du Livre de la Jungle insurgée, de Alpa Shah, paru aux éditions de la Dernière Lettre, vient nous parler du contexte de la guérilla naxalite en Inde : révolutionnaires maoïstes et autochtones insurgé·es se battent contre les multinationales et l’État qui accaparent les terres pour l’extraction minière. Dans un récit sensible et subtil autant que rigoureux, le livre nous embarque au cœur de la résistance indienne à la dépossession productiviste, entre lutte armée et idéal communautaire.
— > Contre la loi Darmanin
avec le GISTI et Watizat, 14h
Dans la cuisine du gouvernement, le sous-chef Darmanin préparerait un menu en deux services. Pour mieux faire avaler ce projet de loi immigration, on nous proposerait d’abord une entrée de « gauche », sauce travail et intégration, avant de nous amener le plat, arôme répression et mesures d’éloignement… même Gérard Larcher s’indigne devant un tel « saucissonnage » ! Au programme, critique plus ou moins culinaire de ce projet de loi Darmanin, dont les odeurs devraient se faire sentir prochainement, et présentation d’initiatives contre toute cette tambouille.
— > Luttes anti-carcérales avec L’Envolée et La Brèche, 15h30
On vous propose une discussion modérée par La Sellette autour de la violence judiciaire et la censure avec ces deux collectifs. Le nouveau numéro de L´Envolée est en préparation autour de cette nouvelle forme de répression administrative, où les textes qui dénoncent la violence pénitentiaire se retrouvent censurés. Dans le livre Un peu de bon sens que diable ! (Niet ! éditions, 2022), le collectif la Brèche dénonce les conditions de l’enfermement et comment celui-ci marque les corps.
— > Montagnes de câbles
avec Nunatak, 17h
Le dernier numéro de Nunatak est paru cet hiver. Il y est question des relations entre personnes néo-rurales et autochtones, de reproduction de classe, des a priori, de l’entre-soi. Cette discussion sera l’occasion d’évoquer ces thèmes et plus particulièrement l’entreprise POMA, inventrice du téléski, symbole de l’industrie touristique en montagne, qui se reconvertit aujourd’hui dans le transport de déchets nucléaires.
** Dimanche, dans le Kiosk
— > Fédération anarco-punk
avec un membre de la FAP et Papercore, 14h
Dix ans durant, entre 1998 et 2008, des punks anarchistes d´Espagne se sont regroupé·es en une fédération : la Federación Anarco Punk. Cette discussion sera l’occasion de revenir sur les actions, le développement des squats et les luttes anarchistes qui ont émaillé la péninsule à cette époque.
— > I wanna be loved (by you)
avec Agnès Despouilles, 16h00
Agnès, dans son roman autobiographique, nous conte une partie de sa folle jeunesse. à l’aube des années 1980, elle quitte Toulouse pour Paris. Punk, elle rencontre la scène alternative — une vie sauvage pleine de sexe, de rock’n’roll, et de drogue. Le voyage est rude, les mort·es sont nombreux·ses. La face sombre de ces années 1980 que l’on nous présente bien trop souvent comme radieuses.
** Pour prolonger le dimanche
Après la fête, on pourra rejoindre un concert organisé par Tout ce qui brûle au local Piquemil et se détendre autour de musiques bruyantes (pour celles et ceux que ça détend) :
Corps vidés (powerviolence, Toulouse)
Grief (punk, Toulouse)
Radura (emocore, Milan)
* Et tous les jours…
Les livres, les fanzines, les brochures et les disques du Kiosk s’étaleront devant vos yeux ébahis. Les infokiosques de la BAF, du Placard brûle, de la BIM et de l’Accalmie présenteront leur sélection. Alarmphone tiendra un stand d’informations à propos du soutien et de la solidarité avec les réfugié·es en mer. Des déambulations sonores dans l’histoire des luttes toulousaines seront organisées par Toulouse Espace Sensible sur l’estrade dans la Chapelle. Des images et des affiches hautes en couleur seront accrochées par David P. !
SARAH BERNHARDT
« Jamais aucune vie n’a pu contenir tant d’action. »
EDMOND ROSTAND, préface.
Sarah Bernhardt (1844-1923) est une actrice, peintre, et sculptrice française. Victor Hugo la surnomme « la Voix d’or ». D’aucuns l’appellent « la Divine ». Elle n’est pas une simple actrice, mais bel et bien la Toute Première Star Mondiale. Jean Cocteau invente pour elle l’expression « monstre sacré ».
Nous publions cet essai dans le cadre du centenaire de la mort de Sarah Bernhardt. Le Petit Palais lui consacre une vaste exposition.
Le présent ouvrage (publié jadis en 1899) nous plonge dans l’époque, sans filtre ni recul, dans le plein émoi de cette ferveur incroyable dont Sarah était l’objet. Mais qui dit ferveur, dit aussi haine, critique, fiel, ragot, antisémitisme (en l’occurrence), jalousie… Et l’envers du culte de l’actrice a de quoi faire frémir et réfléchir.
Jules Huret (1863-1915) est un journaliste. Son livre le plus connu, Enquête sur l’évolution littéraire, publié en 1891, a fait date car il est constitué par des interviews. En tout, pas moins de 64 écrivains de l’époque y participent, et pas des moins illustres (Verlaine, Mallarmé, Huysmans, Zola, Maupassant).
A PROPOS de l’essai SARAH BERNHARDT
Gérald Duchemin a concocté pour vous, en final de ce livre, un chapitre croustillant : Les Fous de Sarah Bernhardt. Vous y lirez Proust, Alphonse Mucha, Robert de Montesquiou, Freud, Mark Twain, Jules Renard, Pierre Loti, Louis Verneuil, Reynaldo Hahn, Marguerite Moreno, et bien d’autres, sans parler de Sarah elle-même, jamais aphone sur sa petite personne. Elle fut l’égérie des poètes décadents, et la prêtresse fin de siècle de leurs obsessions. Cette publication complète, quelque part, notre anthologie sur les Décadents (2022).
Une biographie de la Star en quelques dates achève cet ouvrage.
Collection Vert-de-gris
Préface par Edmond Rostand
LA COMMUNE : UN BATEAU IVRE ?
La légende noire d’une Commune grise semble avoir vécu. Or, en décembre 1871, l’Académie de médecine n’hésitait pas à qualifier l’insurrection de « monstrueux accès d’alcoolisme aigu ». En réalité, à la fin du XIXe siècle, on observe le discours versaillais se draper d’oripeaux scientistes amalgamant prolétariat, socialisme, maladie mentale et ivresse en une repoussante allégorie de la révolution.
La présentation du livre au public s’appuie sur une projection sur écran d’illustrations (gravures, tableaux, caricatures de presse, etc.) de la période 1870-1914.
Mathieu Léonard est l’auteur de L’émancipation des travailleurs. Une histoire de la Première Internationale (La fabrique, 2011)
Mardi 23 mai 2023 à l’Anamorphose, 48 rue du Long Pot, Lille Fives
Greetings from Home
JEAN-LUC NAVETTE
GREETINGS FROM HOME
Avec Greetings from Home, Jean-Luc Navette présente son premier solo show spécifiquement conçu pour une galerie d’art. Regroupant un ensemble de 150 œuvres inédites réalisées entre 2020 et 2023, l’exposition est accompagnée par deux publications ; un livre d’artiste éponyme publié par Arts Factory et Nous ne sommes qu’un secret, somptueux recueil de dessins aux éditions Banzaï.
Figure incontournable de la scène tattoo durant près de 20 ans, Jean-Luc Navette s’est peu à peu mis en retrait pour se consacrer depuis 2017 à son travail personnel. En délaissant l’encre noire pour la mine de plomb, sa production récente entérine cette direction. Une façon de couper le cordon avec son activité d’origine, tout en apportant plus de nuances dans ses compositions et les sujets abordés.
Nourri par une imagerie issue de l’histoire des États-Unis au détour de la révolution industrielle, l’univers de Jean-Luc Navette évoque à l’origine les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans, le blues et le bayou poisseux, jusqu’aux tragédies de la grande dépression. Il convoque aujourd’hui les fantômes de l’american way of life des 50’s dans une saisissante galerie de portraits. Inspirées par les apparitions ectoplasmiques des photographes spirites et les classiques du film noir, les doubles-expositions dessinées de Jean-Luc Navette impressionnent par leur ébouriffante maîtrise. Images furtives d’une époque révolue, elles ouvrent une brèche entre le monde des vivants et celui des revenants, le XXIe siècle et l’aube des trente glorieuses.
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Jean-Luc Navette est né en 1975 à Villeurbanne. Il vit et travaille entre Lyon et Kassel. Diplômé de l’école d’art Emile Cohl en 1999 où il a étudié l’illustration et la bande-dessinée, il va s’orienter dès 2001 vers le tatouage et ouvrir Viva Dolor, sa propre enseigne en 2003. Il réalise en parallèle de nombreuses affiches de concerts et pochettes de disques; orchestrant au fil de ses illustrations une parade nocturne hallucinée où bad boys et filles de mauvaise vie croisent d’inquiétantes apparitions spectrales, ambassadeurs zélés de l’impitoyable Faucheuse.
Dernier été du vieux monde et Nocturnes, deux monographies parues aux éditions Noire Méduse en 2012 et 2017 rendent compte de cette démarche. Ce travail autour du livre se poursuit avec les éditions Banzaï qui publient en 2020 … Que le ciel s’ouvre, un fac-similé de ses carnets de dessins. Côté expositions, Jean-Luc Navette est un artiste rare. Après une présentation d’envergure en 2012 pour le tout premier Art Show organisé par la revue HEY! au Musée de la Halle Saint-Pierre, il aura fallu patienter près de dix ans avant de pouvoir admirer ses œuvres à Paris. Programmée en 2021, l’exposition Double Trouble en duo avec Maya McCallum crée l’événement et marque le début d’une collaboration régulière avec la galerie Arts Factory.
jean-luc navette – série : greetings from home, 2021/2022
mine de plomb sur papier, 42 x 29,7 cm
greetings from home
exposition personnelle
du 05/04/2023 au 20/05/2023
arts factory _ bastille
27 rue de charonne 75011 paris _ métro : ledru-rollin & bastille _ infoline : +33(0)6 22 85 35 86
du lundi au samedi de 12h30 à 19h30