Refuznik

À 19 ans, en 2024, après avoir refusé l’armée, Sofia Or a été incarcérée pendant plusieurs mois.

À 19 ans, en 2024, après avoir refusé l’armée, Sofia Or a été incarcérée pendant plusieurs mois.

L’exposition d’été en partenariat avec le musée d’Orsay met à l’honneur la figure de la sorcière au XIXe siècle. Au cœur de notre imaginaire collectif, les sorcières ont longtemps incarné l’allégorie de la vieillesse, de la mort, du vice et du mal. Elles sont associées au surnaturel, à la nature, à ce qui fait peur et que l’on ne maîtrise pas. Mais 1862 marque une rupture avec la publication de « La Sorcière » de l’historien Jules Michelet : la sorcière devient alors à la fois un emblème de révolte, de connaissance et d’harmonie avec les éléments naturels, posant les bases de l’éco-féminisme.
Du samedi 07 juin au dimanche 16 novembre 2025 au Musée de Pont-Aven, en partenariat exceptionnel avec le Musée d’Orsay…

Mondialement connu pour ses romans La Montagne magique, Les Buddenbrook ou La Mort à Venise, Thomas Mann est célébré comme le grand écrivain du temps, toutefois l’index thématique de son œuvre comporte en réalité de multiples dimensions.
L’ensemble de témoignages, d’analyses, de documents et d’éléments critiques présentés dans ce volume permettent au lecteur de mieux pénétrer dans l’univers créateur de Thomas Mann. Les grands plumes françaises (Michel Deguy, Marguerite Yorucenar, Martin Flinker,…) côtoient les études des critiques de langue allemande (Hans Wysling, Max Rychner, Ernest Ottwald,…) de telle manière que ce dialogue puisse cerner mieux encore la pensée et la manière de l’écrivain.
Au delà de l’œuvre, le Cahier a aussi pour but de faire découvrir la vie de l’écrivain, car si les romans, les nouvelles et les essais de Thomas Mann ont presque totalement été traduits en français, sa biographie reste singulièrement mal connue en France. Elle est pourtant indispensable à la compréhension profonde de son œuvre. À côté des témoignages de sa famille et de ses intimes, nous avons tenu à insister sur le rôle politique de Thomas Mann. De nombreux inédits de l’auteur ajouteront à cette prise de conscience du lecteur français, étonné sans doute de l’importance historique du comportement de l’écrivain entre 1914 et 1945, et plus particulièrement face au nazisme, à la démocratie, à l’Europe.

Histoires d’amour décadentes, jeux de masques et de grimaces, tromperies et traitrises, dandys séducteurs, courtisanes androgynes…
Voici l’univers envoûtant du grand rival de Proust, Jean Lorrain.
Les Buveurs d’âmes, ce sont ces amants ambigus et tragiques jetés dans des fêtes luxueuses, peuplées de beautés vénéneuses, de princes russes et de marquises perverses.
Lorrain est un insolent, un élégant, un excentrique. Mais c’est aussi, on l’a oublié, un grand prosateur. Ces nouvelles, publiées en 1893, le montrent de façon éclatante.
Buveur d’âmes comme on saisit en un instant la vérité d’un être, Jean Lorrain (1855-1906) met en scène comme nul autre, dans ces splendides tableautins, la misère d’aimer.

Sur une ferme en Gaspésie, vers la fin du XIXe siècle, Angélique coule des jours heureux en compagnie de son père, de son fiancé Maurice et de son amante Mina. Hélas, ce bonheur champêtre ne peut durer. Après la mort tragique de son père, Angélique rompt ses fiançailles, brûle la bibliothèque familiale, se frotte au mysticisme, aux mortifications et aux champignons hallucinogènes. Elle ne se mariera pas, n’aura pas d’enfants, mais entre nous, elle n’aura pas perdu son temps. Angélique de Montbrun est une lecture jouissive, une réécriture lubrique et un sabotage en règle d’un classique : l’œuvre phare de Laure Conan (1845-1924), première véritable écrivaine canadienne-française. Édition illustrée par Oras Sivie.
Vendredi 26 septembre 18h : Présentation-discussion autour du livre Post Mortem d’Aaron Cometbus
Aaron Cometbus vient nous parler de son dernier bouquin sorti en traduction française aux éditions Demain les flammes – qu’on a la joie d’accueillir aussi pour l’occaz.
Post-Mortem est une vaste étude sur l’underground aux Etats-Unis, un recensement de ses réussites et de ses échecs, quelque part entre l’inventaire et l’autopsie. Lassé des nobles échecs, l’auteur se penche sur des projets qui ont duré et les étudie d’un œil critique, sans le pinaillage et l’absence de compassion que la gauche, la scène punk et la contre-culture au sens large ont tendance à réserver à ce qui leur est le plus proche. Pourquoi tant de ces projets ont-ils connu un sort épouvantable – souvent le même ? Et comment faire pour continuer – aux USA comme ici – d’expérimenter d’autres manières d’être, à l’ombre d’un capitalisme barbare ?
Il y aura de quoi se sustenter allègrement pour pouvoir faire durer la discussion dans les meilleures dispositions (c’est pas tous les jours qu’on vient nous rendre visite de si loin).
PS: le fly disait 17h00 mais ça commence à 18h00 hein!