L’eau-forte

Pierre Roccanges, à peine sorti de l’enfance, se retrouve à la tête d’un domaine terrien.
Pour redonner vie à cette terre, il s’affronte aux forces de la nature. Un combat qui se double d’un combat intérieur. Drame transgénérationnel des Roccanges, contre la terre et contre soi, ce roman décrit les méandres d’une vie d’homme.
L’atmosphère de L’Eau-forte rappelle celle des romans de Giono ou de Ramuz, par l’évocation d’une nature forte, imprévisible, implacable.
« …Il est rare, extrêmement rare, de connaître aujourd’hui un créateur de l’envergure d’un Giono, d’un Conrad, possédant la puissance du verbe, la fauve sensorialité, et l’expérience des abîmes intérieurs. Mais vous êtes là ! J’ai retrouvé dans l’Eau-forte tout ce que j’admire et aime dans vos autres œuvres : la mâle générosité d’une narration de large voilure, les fulgurances d’un rapace de haut vol, la fureur d’un Job sous la peau d’un Caïn, une verve sombre, une âme au sexe dur, une douceur aussi, une féminité sauvage… Et ce ton, cette voix, de celui qui a vu, qui sait, que le men-songe n’atteint pas. (…) Il y a cette phrase, page 223, qui est comme la boîte noire de ce roman : « un homme joue avec la nuit et n’en attend plus rien ». Son « Je » n’offre plus aucun enjeu pour lui. Il erre en surface comme dieu chthonien, la tête lavée par les pluies, la peau tendue, le regard évidé. (…) » Pierre Cendors
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19/06/2020