Amer #4
Enfin ! direz-vous ! la quatrième reprise de la revue finissante téléchargeable gratuitement en cliquant sur le lien suivant…
Au sommaire
Interventions
Que disent ces vers par Ian Geay
chinoiseries, poésie, boxe et hermétisme. ce texte a alimenté discussions et pratiques et nous nous en réjouissons !
Cravan par Noel Godin
pouvait-on passer à côté ?
Adolf-Gustav Mossa par Patrick Wald Lasowski
Saint Pol-Roux, champion de savate idEorEaliste par Mickaël Lugan
Saint-Pol-Roux & les symbolistes sur le ring fin de siècle, une curiosité.
Bruscambille, mud wrestler par Ian Geay
Jean Lorrain comme vous ne le connaissiez peut-être pas. le texte a servi de Postface aux Miscellanées.
Shadow Boxeuse par Daniel Chéribibi
échange de bons procédés entre deux sparring
Entretiens
Boxe de rue avec Taï Luc
Suite de l’entretien entamé dans le numéro précédent avec le chanteur de la Souris Déglinguée.
Mille marmites avec Marianne Enckell
Cet entretien est la retranscription d’une correspondance croisée avec Marianne Enckell, réalisée par Jean-Marc Delpech du Jacoblog et la revue [Amer]. Nous tenons à remercier vivement Jean-Marc, évidemment, (nous en profitons d’ailleurs pour vous inciter à consulter régulièrement le blog qu’il rédige autour de la figure de Marius Jacob), et Marianne, surtout, qui s’est prêtée au jeu parfois fastidieux des questions à rallonge, et ce, malgré un emploi du temps surchargé ! Nous rappelons pour tous ceux et toutes celles qui seraient intéressées l’adresse du CIRA : av. de Beaumont 24, 1012 Lausanne (Suisse). Faites-en bon usage mille marmites !
Essai
Homo Porcus de David Perrache
Le texte ne traite pas de la boxe mais il fait le corps pugilistique de ce quatrième numéro de la revue finissante, prouvant que la boxe pour le boxeur ou la boxeuse est autre chose que de mettre des gants. Indispensable. Il existe une version audio du texte. Allez, un petit extrait des Cochons et
les saints, de l’essayiste suédois Per Olav Enquist :
« Les boxeurs eux-mêmes ne protestaient jamais, ne serait-ce qu’une seconde. Ils attendaient chacun d’un côté de l’arbitre, puis venait le jugement, et aussi incensé qu’il fût, c’était toujours le même rituel gentil et un peu boy-scout : s’embrasser, petite tape, merci à l’arbitre, remerciements au second de l’adversaire, embrasser à nouveau celui-ci puis sortir entre les cordes. Et tandis que les mondes du football, du hockey sur glace, de l’escrime ou de toutes les autres disciplines paisibles étaient remplis de haussement d’épaules, de jurons, de rebellions et de bagarres à la suite de jugements erronnés, cela n’existait jamais, chose bizarre, dans la discipline qu’on disait la plus brutale : la boxe. (…) Les saints dans le ring étaient entourés de cochons dans les tribunes. Les saints se battaient pendant trois rounds, ils étaient là pour ça, mais leur monde paraissait cependant totalement dépourvu d’agressivité. Rien n’était privé dans cette violence, propre et ordonnée, et puis c’était terminé. Il était par contre plus difficile d’analyser avec exactitude les sensations et le comportement des cochons des tribunes ».
Feuilleton journalistique
La dictature du néant, Strindberg, Artaud, Jarry et les autres
Littérature et horions.
Textes
De quoi nourrir sa boxe entre deux entraînements.
L’élode de la boxe par Maeterlinck
Ompdrailles par Léon Cladel
Boxe et police par Louis Léon-Martin
La recette de l’œil au beurre noir par Lolita M’Gouni
Au milieu des héros de Proust par Witold Gombrowicz
A corps défendant par Rima
Voyous de velours par Georges Eekhoud
Dédicace
A Parinya Kiatbusaba
Photo de couverture : Lnor, modèle : Ginger.
A noter : nous mettons à disposition gratuitement ces PDF, pour que tous et toutes aient accès aux livres que nous fabriquons et parce que certaines versions papier sont épuisées. Mais rien pour nous ne remplace le plaisir, le confort et l’intérêt de lire sur papier.
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20/03/2020