Le cuer d’amour
René d’Anjou, Le cuer d’amour espris
Gilles Roussineau (éd.)
Librairie Droz, collection « Textes littéraires français », 2020
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Composé deux ans après le Mortifiement de Vaine Plaisance, le Cuer d’amour espris est un récit à la fois romanesque et allégorique qui raconte, sous la forme d’un songe, les aventures du Cœur. Sorti de la poitrine du narrateur par Amour, il devient un chevalier qui part à la conquête de Douce Merci, sa bien-aimée. Après bien des tribulations, il parvient dans l’île du dieu Amour, où il réussit à donner un unique baiser à Douce Merci. Mais il est grièvement blessé par ses ennemis. Douce Merci est contrainte de retourner en captivité et le Cœur va finir ses jours en prières à l’Hôpital d’Amour. Dans l’épilogue, René espère qu’il ne sera plus tourmenté par le dieu Amour, qui embrase les cœurs d’un désir douloureux. Le jeu parodique et l’humour confèrent au récit une tonalité particulière et une expression singulière et originale, qui ne manquent ni de charme ni de poésie. Le texte est illustré par la reproduction des seize miniatures de Barthélemy d’Eyck.
Gilles Roussineau est professeur émérite à Sorbonne Université.
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TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
La tradition manuscrite
Remarques sur la langue du texte
BIBLIOGRAPHIE
LES MINIATURES DE BARTHÉLEMY D’EYCK CONSERVÉES
DANS LE MANUSCRIT DE VIENNE
LE CUER D’AMOUR ESPRIS
VARIANTES
NOTES
GLOSSAIRE
TABLE DES NOMS PROPRES
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17/02/2020