Abu Nuwas, encore !
Nous clôturions le dernier numéro d’Amer, revue finissante, le huitième du nom, sur le nu, en citant le poète persan Abu Nuwas ( env. 765-815). C’est encore lui qui écrivait :
Ibrahim al-Nazzam nous tient
de vrais propos blasphématoires.
Il me surpasse en athéisme
et son hérésie est notoire.
Lui dit-on : “Que bois-tu ?” Il répond : “Dans mon verre !”
Lui dit-on : “Qu’aimes-tu ?” Il répond : “Par derrière !”
— “Et que délaisses-tu ?” Réponse : “La prière !”
On lui dit : “Que crains-tu ?” Il dit : “Rien que la mer !”
On lui dit : “Que dis-tu ?” Il dit : “Ce qui est mal !”
Puisse Dieu le brûler dans le feu infernal.
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2/01/2020