Au Nova en décembre
#175 Décembre
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Black Guiris [Performance]
Ivonne Gonzalez Nunez est une musicienne, performeuse, danseuse et avocate afro-cubaine. Ses combats sont ainsi menés sur plusieurs fronts (elle sera au Point Culture pour une conférence ayant pour sujet « Noircir Wikipedia ») et c’est dans ce contexte qu’elle crée Black Guiris, performances collectives sur le thème de la négritude. Une manière de se réapproprier un espace, des espaces, longtemps exclusifs. Un mélange de danse, body painting, poésie, chant, qui s’adapte à l’espace dans lequel se déroule la performance et qui a déjà, entre autres, eu lieu au Musée d’art contemporain de Barcelone, au Salon du livre d’art des afriques à Paris ou la Haus der kulktur der Welt à Berlin. Ivonne Gonzalez injecte à ses performances sa maîtrise des danses et de la musique folk cubaine mais aussi du jazz et de la poésie sonore. Nous sommes impatients et heureux de voir comment Black Guiris va investir le Nova ! -
Core Dump [Courts métrages]
François Knoetze, 2019, ZA, HD, vo ang st ang, 40′« Core Dump » est une série de quatre films tournés entre 2018 et 2019, à Kinshasa, Shenzhen, New York et Dakar. Dans chaque ville, François Knoetze s’associe à des artistes locaux et autres performeurs, qui participent au projet. Il explore les contextes et les histoires critiques en relation avec la technologie numérique, le colonialisme, la cybernétique, à partir du continent africain. « Alors que les milliardaires cyniques de la Silicon Valley investissent dans les technologies transhumanistes pour tenter de devenir immortels, construisent de luxueux bunkers souterrains d’apocalypse pour combattre les futurs réfugiés climatiques et conçoivent des fusées pour coloniser Mars, « Core Dump » fait émerger des décharges dystopiques de la culture de consommation un nouvel humanisme, qui souligne les relations et les histoires interhumaines. » Chaque film est un coup de poing visuel et sonore où s’entrechoquent performances actuelles et archives audiovisuelles, pour esquisser les contours de l’utopie panafricaine. L’artiste puise son inspiration dans la littérature et dans le cinéma africain : Ousmane Sembene, Donna Haraway, Sylvia Wynter, Louis Chude-Sokei, Gayatri Spivak, Franz Fanon, Aimé Césaire…. Une première projection exceptionnelle à Bruxelles, à ne pas manquer ! -
ven 29.11 > 21:00
WAÏ FAÏ SPIRIT [Film + Concert]
Ibaaku, artiste, multi instrumentiste, chanteur sénégalais, est rejoint par le franco-bruxellois Ben Richard, VJ, et le liégeois A.L.F. DJ. Construisant une musique hybride aux accents electro-cosmique, ils se donnent pour mission de convoquer les esprit du Wi Fi (d’où le nom…). Les langues, les styles, les ambiances se mélangent, se métissent, pour atteindre un futur non débarrassé du passé et du présent, d’autant plus à l’aise pour regarder les étoiles qu’il a les pieds bien ancrés dans des sols variés mais identifiés. Une performance/concert hautement visuelle, avec pour but d’anticiper et de faire voyager, et qui trouve donc naturellement sa place au Nova dans le cadre d’Africa is/in the Future.AtlantiquesMati Diop, 2009, FR, vo fr , 16′ -
Atlantiques [Films + concert]
Mati Diop, 2009, FR, vo fr , 16′Oeuvre de fin d’études de Mati Diop, produite par Le Fresnoy, « Atlantiques » est un court-métrage réalisé entre 2008 et 2009, qui préfigure le long métrage portant presque le même titre (« Atlantique », au singulier) primé Grand prix du festival de Cannes cette année. Regard poétique et sensible sur l’odyssée des jeunes africains traversant la mer pour atteindre l’Europe, « Atlantiques » coupe le souffle tant il résonne dans l’actualité, et ce, depuis plus de 10 ans. Dans l’obscurité, entre la lueur d’un feu et l’océan qui respire à côté, nous écoutons les histoires de quelques rescapés… « Quand tu vois des vagues aussi hautes qu’un immeuble arriver sur toi, tu es si effrayé… C’est inimaginable ! Tu penses qu’une de ces vagues finira par t’emporter, tôt ou tard. C’est l’enfer. » -
Zombies [Courts métrages]
En tête de cette séance, nous proposons sur grand écran le court métrage/clips de Baloji, « ZOMBIES ». Impressionnant manifeste « de genre » où téléphones, réseaux sociaux, modes vestimentaires, capillaires, et inégalités sont dépeints et convoqués dans un ensemble hétéroclite mais cohérent. Baloji, ici cinéaste et musicien, crée un monde anticipé, ou plutôt ultra typé de comportements contemporains à Kinshasa, où le smartphone tient lieu de totem, de juge de paix, de lien entre les gens, mais surtout d’hypnotiseur zombifiant, accélérant la perte de repères de ses utilisateurs. Sa mise en scène inventive, rappelant les codes du clip et de la télé, nous délivre son message par tous les moyens, comme la publicité sait parfois le faire, en utilisant tous les espaces disponibles, ne rechignant pas à en envahir de nouveaux, jusqu’au générique final savoureux. + Séance de courts-métrages en construction -
Gebrüder Teichmann & Wura Samba [Concert]
Les frères Teichmann, musiciens electro Berlinois au son plutôt froid, dans une tradition germano-krafktwerkienne, ont participé aux nuits dansantes, qui ont ramené la capitale allemande dans le monde de la Nuit depuis les années 90. Ils ont collaboré, souvent en partenariat avec le Goethe Institut, à de nombreux projets dans le monde (Pakistan, Honduras, Kenya, Mexique..) et ont notamment, dans ce cadre, coordonné le projet Ten Cities, soit une série de films tournés dans dix villes à travers le monde. Lors du volet Berlin/Lagos, ils ont rencontré le percussionniste nigérian Wura Samba qui apporte chaleur et sensation organique à cette musique hybride et dansante. Le maître Yoruba apporte aussi sa voix et ses mots à ce projet qui a d’abord vu le jour au travers d’un album pour Soundways records, le label anglais bien connu. C’est cette année, sur le label Noland, dirigé par les frères Teichmann, qu’un EP sort et va voir cette collaboration se produire dans les clubs européens et dans la salle du Nova donc, qui elle aussi, ne manquera pas d’évoquer Berlin et Lagos avant de poursuivre la soirée au bar… -
DJ Rokia Bamba + DJ Syl [DJ set]
Après le concert des frères Teichmann & Wura Samba, c’est le bar du Nova qui sera le club le plus chaud de cette froide et dernière nuit bruxelloise de novembre. C’est donc tout naturel que nous invitions Rokia Bamba et Syl, qui font vibrer de nombreuses soirées de la ville. Syl avait brillamment tenu le dance floor en ebullition pour la seconde édition, alors que la connaissance de Rokia des musiques hybrides africaines et afro-descendantes et son enthousiasme derrière les platines, devraient garantir une folle nuit pour clôturer cet Africa is/in the Future 2019. -
Jef Klak [Micro Evening]
Jef Klak, c’est un collectif et un site internet, mais aussi une revue papier annuelle, accompagnée d’un disque de création sonore. Une comptine sert de fil conducteur à la revue : chaque numéro a un thème, dans l’ordre de la comptine « Trois p’tits chats » – sont déjà parus : « Marabout », « Bout de Ficelle », « Selle de ch’val », « Ch’val de courses », « Course à pied ». Chaque thème est déplié selon les questions sociales et esthétiques que l’on pourra affronter. À l’occasion de la parution de son sixième numéro, Jef Klak met le « Pied à terre » – pour arriver, pour revenir ou pour se poser. Au programme de la soirée : une rencontre avec le collectif, suivie d’une projection de deux films questionnant l’idée de pied à terre – quand on ne veut ou ne peut pas se poser.• Salaud d’argent (Que ma langue s’attache à mon palais)Collectif, 2016, FR, 16mm, vo fr , 35′• Pas comme des loupsVincent Pouplard, 2016, FR, HD, vo fr , 59′ -
Ela Orleans [Concert]
GB-GB,Le nom d’ Ela Orleans pourrait évoquer le personnage envoûtant d’un film dramatique en noir et blanc des années soixante… C’est en vérité une jeune femme, artiste et musicienne d’origine polonaise -mais vivant depuis longtemps en Ecosse- qui se cache derrière le nom. Après plusieurs collaborations avec des musiciens issus de la scène pop-noisy-DIY, depuis une quinzaine d’années Ela Orleans compose en solo des musiques qu’elle aime définir comme “des films pour les oreilles” : des créations/collages sonores entre pop low-fi et expérimental, où l’onirisme ou même le surréalisme ne sont en fait jamais très loin. Qu’on ne s’y trompe pas, les références qui s’y cachent sont souvent multiples et singulières, allant de la littérature à la musique classique la plus savante. “Movies for Ears”, qu’Ela présentera au Nova, est une sorte d’anthologie de morceaux choisis et interprétés en live, accompagnés sur grand écran par des collages visuels qu’elle réalise elle-même. Depuis quelques années elle collabore de plus en plus régulièrement avec des réalisateurs de cinéma pour la création de bandes-son de films de fiction ou d’animation, et réalise aussi des live-soundtracks pour des films classiques. Dans son fan-club elle compte des personnalités comme David Lynch ou Guy Maddin. (rien que ça, dirons-nous !) Pour ce dernier elle a re-sonorisé “Cowards Bend the Knee” (Et les lâches s’agenouillent), un des films les plus méconnus et pourtant les plus créatifs du réalisateur culte canadien. Cerise sur le gâteau, le film sera projeté en première partie de soirée. Et encore, en bonus, deux courts-métrages d’Ela Orleans, de quoi vous préparez pour la suite de la soirée ! (Plus d’infos sur le site) 20:00 Films My Friend Angel Ela Orleans, 2011, UK, video, sans dia.,4’50” Walkingman Ela Orleans, 2011, UK, video, sans dia., 3’52” Cowards Bend the Knee Guy Maddin, 2003, Canada, film on video, sans dia., 60’ 21:30 Movies for (…+) -
On me murmure à l’Oreillette [Rencontre discussion]
fr , 90′Un son vaut mille mots. Et pourquoi pas mille mots pour dévoiler un son ? Tour à tour au micro, des créateur.rice.s à l’ouïe fine vous raconteront l’histoire d’une bribe sonore. Ou comment une captation à la dérobée, un morceau de montage non finalisé, un entremêlement acoustique improvisé… a subrepticement bouleversé leurs oreilles à tout jamais ! -
La séance Invisible – séance 1 : Vampire radieux [Performance]
Sebastian Dicenaire, fr , 60′Et si des personnages hollywoodiens, bourrés de clichés, se découvraient une vie intérieure beaucoup plus riche et poétique que ce à quoi on pouvait s’attendre ? À partir de la bande-son de vieux films de série Z, samplés, triturés et réécrits par ses soins, Sebastian Dicenaire recompose au cours de sa lecture-performance un film sonore qui n’existe pas. Inspiré de la technique de l’audiodescription, qui permet aux mal-voyants d’imaginer les scènes des films qu’ils ne peuvent pas voir, le spectateur sera invité à projeter sur la toile intérieure de son imaginaire son propre cinéma invisible. -
Perséphoniques #2 [Performance]
FRACTALESFRANGYNESRADIO
Cabiria Chomel, Lenka Luptáková, Jay Shah-B, Mathieu Charray, fr , 60′Deuxième volet de la Trilogie Perséphoniques : chroniques nécrophoniques. Sujet mystère où on torturera St-Nicolas pour quelques chocolats pourris, faussement alcoolisés. À moins qu’il ne s’agisse complètement d’autre chose… FRACTALESFRANGYNESRADIO aka FFR est un gang bruxellois à géométrie variable, composé de créatrices sonores et de performeuses réunies par Lenka Luptáková. FFR réinvente, fouine dans le direct radiophonique. Elle s’écoute sur les ondes ou se vit de face, en corps à corps, sur le dance floor. Émission pour les yeux, exhibition pour les oreilles, c’est une expérience totale, enivrante, contagieuse. -
L’écoute vagabonde [Séance d’écoute]
fr ,Artiste sonore et ingénieur du son, Félix Blume centre son travail sur l’écoute, en invitant l’auditeur à transformer sa perception de l’environnement. Pour cette séance organisée autour de sa démarche, Félix présentera quelques récents travaux audiovisuels, comme la série « Son Seul Wildtrack », « Curupira, bête des bois »(Amazonie) et l’installation « Rumors from the sea »(Thaïlande). Adepte du Creative Commons, il évoquera le partage et la mise en ligne de ses enregistrements. -
Atelier d’écoute critique [Séance d’écoute]
Juliette Volcler, fr ,Et si nous considérions l’écoute comme une pratique en tant que telle ? Et si nous prenions le temps de décortiquer ensemble une création sonore ? Et si nous parvenions ainsi, par cette attention commune, à l’entendre d’une toute autre façon ? Juliette Volcler, coordinatrice éditoriale de la revue Syntone, chercheuse et autrice, nous initiera à l’écoute critique, comme on le fait plus couramment d’un texte ou d’une image, et en filigrane (re)placera ainsi la création sonore et radiophonique comme un art à part entière. -
sam 07.12 > 18:00
Parfois on entend la radio [Séance d’écoute]
Emmanuel Moreira, fr ,Souvent au moment d’un accident. Parfois au moment d’une interruption. Il y a tout un dispositif qui ne se laisse pas entendre, interdit d’émettre peut-être. Tout un appareillage qui ne parvient pas aux oreilles de l’auditeur et qui pourtant porte le son, l’amplifie, le transporte, le fait circuler. écouter la radio serait percevoir, peut-être malgré elle, malgré ses efforts, le bruit qu’elle produit, les formes qu’elle façonne, les dispositifs qu’elle construit. On écoutera des moments pris dans le flux des radios. Fragments choisis pour ouvrir une discussion sur la radio telle qu’elle se fabrique. -
Marrakech [Performance]
Brune Campos, Léo Campbell Algar, st fr,Marrakech est un jeune projet performatif, freestyle porté par un frère et une sœur grandissant et s’exprimant dans la musique et dans les arts au quotidien. Entre eux, l’improvisation et la mise en scène se sont installées, recréant un langage, avec Léo aux machines électro indus et Brune à la voix, qui raconte des histoires tragi-comiques à la façon d’une sitcom. -
Dialogues avec Chantal Dumas [Séance d’écoute]
Chantal Dumas, Anna Friz, Carole Rieussec, Erin Sexton , fr ,Chantal Dumas, artiste québécoise, défriche depuis les années 1980 le médium sonore à la radio et en dehors, au travers de créations radiophoniques (Hörspiel), de musiques électroacoustiques et d’installations. Elle a produit plus de 25 pièces diffusées par les radios publiques du monde entier, dont Le Petit homme dans l’oreille (1997) et Le Parfum des femmes (2001). En collaboration avec Avatar, une discussion-rencontre aura lieu avec l’artiste, qui nous fera entendre sa dernière création Le son-Refuge, accompagnée de trois pièces inédites que Anna Friz, Carole Rieussec et Erin Sexton ont également composées pour cette occasion : Imperfect Breath, Joker et Expédition . Avatar présentera également la parution d’un livre-CD éponyme. -
Starting-Block [Performance]
June Laka, Victor Focquet, fr ,On rallumera l’écran du Nova pour défier des musicien.ne.s. de première ligue. Un match de musique improvisée, sur base d’images de sport – sélectionnées par June Laka et Victor Focquet du projet Plagktos – où les rythmes se répondent et vous invitent pour une partie au suspens insoutenable. Ça glisse, ça saute, ça tacle, ça frappe, ça plonge. 3 manches, 2 équipes, 1 arbitre. 3, 2, 1, jouez ! -
La Sirocco meets Jan Vorst [DJ set]
DJ à diffusion multidirectionnelle, la Sirocco (Radio Panik) souffle un vent torride sur tous les dancefloors qu’elle agite, de Bruxelles à El Jadida, de Firenze à Istanbul, de Doomkerke à l’île de Tinos… Globe-trotteuse du beat, activiste du « Global Bon Goût », elle jongle entre afro-disco, female hip-hop, cumbia digitale, rumba congolaise, musique chaâbi et bien d’autres joyaux musicaux. Pour ce set cinématique au Nova, elle invite le VJ Jan Vorst pour vous faire valser, tournoyer, sauter, les yeux grands ouverts. -
Au Rythme endiablé de la bomba [Séance d’écoute]
Jeune Public
Chloé Despax , fr ,Le roi de la bomba, c’est Davilara ! Dans la Vallée du Chota en Équateur, tout le monde est d’accord : le talent de ce grand percussionniste est sans égal. Mais un jour, le Diable en personne vient le défier … Une fiction radio de Chloé Despax adaptée du livre jeunesse ’A ritmo endiablado de bomba’, écrit et dessiné par Alice Bossut et Marco Chamorro (éditions Comoyoko Ediciones). -
Les aventures de Dolorès Wilson [Lecture]
Delphine Prat, Jean-François Leclerc, Alice Maurel , fr ,Série écrite par Mathis et illustrée par Aurore Petit, « Les aventures de Dolorès Wilson » (édition Les Fourmis Rouges) propose aux jeunes lecteurs un univers fantaisiste, absurde et poétique, proche des séries B. Cette lecture bruitée en live est une adaptation de trois épisodes, en privilégiant pour les bruitages et l’accompagnement sonore une composition artisanale, visuelle et ludique. Aussi, et surtout, à travers le personnage de Dolorès, qui change de métier au gré de ses aventures, il est proposé aux enfants une héroïne moderne, indépendante, éloignée des clichés liés au féminin et au masculin. -
Amiral Prose [Séance d’écoute]
saison 2
Èlg , fr ,Amiral Prose est une série auto-produite dont chaque épisode est prétexte à d’infinis croisements cosmiques. Des allemands achètent un adolescent sur une aire d’autoroute, les pensées se transformeront en pâtée pour chat, un restaurateur boit son urine, le ping-pong comme possible dépression, une alsacienne croise le diable, un employé de Rhône Poulenc, un babouin, lécher du sel, l’esprit du foie…. Avec Catherine Hershey, Anne Laplantine, Oren Ambarchi, Christophe Piette, Damien Schultz, Baptiste Brunello, Arno Calleja, Laetitia Sadier… -
dim 08.12 > 19:30
Fréquences sur les grandes ondes [Séance d’écoute]
Edwin Brys, fr ,ang ,de & sv st fr,Edwin Brys, enseignant au RITSC et afficionados invétéré de nombreux festivals internationaux, vous propose une croisière à travers des extraits de documentaires et de fictions néerlandophones et étrangères. Une séance qui alternera par incursions du réel, entre l’humour, le sensible et le poétique. Dans sa sélection, nous entendrons des extraits de productions de David Isay (USA), Katie Burningham (UK), Christian Lerch (GER), Mehdi Ahoudig (FR), Delphine Saltel (FR), Eleanor Mc Dowall (UK), Kenneth Berth (BE), Lotte Nijsten (BE), Lotta Erikson (SUE), Susanne Björkman (SUE), … -
dim 08.12 > 19:30
Fréquences sur les grandes ondes
Edwin Brys, enseignant au RITSC et afficionados invétéré de nombreux festivals internationaux, vous propose une croisière à travers des extraits de documentaires et de fictions néerlandophones et étrangères. Une séance qui alternera par incursions du réel, entre l’humour, le sensible et le poétique. Dans sa sélection, nous entendrons des extraits de productions de David Isay (USA), Katie Burningham (UK), Christian Lerch (GER), Mehdi Ahoudig (FR), Delphine Saltel (FR), Eleanor Mc Dowall (UK), Kenneth Berth (BE), Lotte Nijsten (BE), Lotta Erikson (SUE), Susanne Björkman (SUE), … -
Dans Les Creux Dangereux – ou la Louve abîmée
Le Collectif Wow ! , st fr,Premier mouvement d’un concert-fiction en cinq épisodes, “Dans Les Creux Dangereux- ou la Louve abîmée” raconte l’histoire d’une mère et de sa lutte pour la (sur)vie. Dans cette évocation des tourbillons de son existence, voyageant entre concert électro-baroque et fiction radiophonique, cette femme au centre du récit recroise ses hommes, ses enfants, ses espoirs et désespoirs, ses erreurs, ses victoires.Zoophonie – Contemporain Animal15′ -
dim 08.12 > 22:30
Sélection sonore [Clôture]
Julia E. Dyck ,Une sélection de musique atmosphérique, idéale pour se détendre après un long week-end d’écoute. Ambient, new age, et expérimental d’ici et d’ailleurs. -
A l’usage des vivants [Film + débat]
Pauline Fonsny, 2019, BE, DCP, fr & ang st fr, 27′En 1998, Semira Adamu, jeune femme de 20 ans fuyant le Nigéria, mourait étouffée par les gendarmes qui tentaient de l’expulser, pour la sixième fois, du territoire belge. Vingt ans plus tard, dans un cri de guerre conjugué au féminin, trois femmes racontent, et mettent en lumière la réalité des centres fermés destinés à la détention des personnes migrantes, leur souffrance, les exactions des gardiens et des gendarmes, d’hier et d’aujourd’hui. -
Hamri [Concert]
Arrivé d’Algérie en Belgique, en 2002, Abdel Abdelwahab Hakem -passionné de théâtre- rencontre le musicien Philippe Claudel, amateur comme lui de poésie et du guemri (basse percussive). Après plusieurs collaborations – dont le Cabaret Lancinant de l’Ambassade Universelle, ce lieu autogéré par des réfugiés, ouvert en 2000 pour 10 ans dans l’ancienne ambassade de Somalie -, et suite à leur rencontre avec le poète marocain Taha Adnan, le duo décide de mettre en musique des extraits de son recueil en arabe classique, « Je hais l’amour ». De cette croisée des chemins est né le projet Hamri, la terre rouge en arabe mais aussi le nom d’un ancien quartier d’Oran. -
Ladr.ache [Films + concert]
« Musique folklorique d’un nouveau monde » est une étiquette qui collerait à merveille au projet musical Ladr.ache. Ancrées dans un vibrant magma de polyphonies vocales, les six membres du groupe créent une puissante harmonie entre les sonorités brutes des percussions concrètes et leur mise en circulation hypnotique portée par des traitements synthétiques. Traversée par l’écoute des territoires arpentés – éléments phonographiques, textes et chants glanés – leur musique tisse des paysages sonores intimes en une déambulation chamanique collective imparable. Purcell, Bartók sont convoqués dans un jeu bourdonnant et incantatoire, filant des liens ténus qui rentrent en résonance souterraine avec Laurie Anderson, Steve Reich, Moondog. Hypnotisés par leur performance lors de la clôture du festival des cinémas sauvages au mois de septembre, nous ne pouvions pas manquer de les inviter au Nova pour un joyeux moment de complicité musicale. Si vous faites partie de ces merles blancs qui vibrent de la rencontre du minimalisme et du baroque vous ne manquerez pas de vous élever haut, très haut …+ Courts métrages sauvages -
Jamais il n’y aura assez d’images [Expo]
Des vidéos et des photos ayant pour substrat le cinéma. 1 photogramme par plan : plus de 900.000 images, plus de 1.500 films traités à ce jour. Tous les plans d’un film superposés en une seule image. Des plans de « Mon oncle », de Jacques Tati, où tous les personnages ont été évacués. Des mosaïques d’images où les personnages se voilent les yeux. Autant d’évocations de la consommation d’images qui caractérise notre temps : tout voir et n’y rien voir revenant, in fine, à la même chose… -
Conférence illustrée de Guy Jungblut
Guy Jungblut sur le devant de la scène pour nous raconter l’histoire de « Yellow » jusqu’à « Now ». Prêt pour le rembobinage ? On y va : Photographe de formation, les yeux fixés sur toutes les avant-gardes, gendre de l’éditeur et pataphysicien André Blavier, Jungblut ouvre « Yellow » en 1969, à Liège, une petite (15m2) galerie qu’il inaugure avec la première exposition de Jacques Lizène, qui se qualifie lui-même d’artiste de la médiocrité. L’expo s’intitule « Il faut abolir le jugement ». Elle donne le ton de ce que sera la programmation du lieu pendant ses cinq ans d’existence : une forme d’impertinence nihiliste, de dérision ludique, de remise en question radicale du monde de l’art, allant de pair avec la présentation d’artistes belges émergents et internationaux. La galerie promeut des artistes qui s’écartent des supports traditionnels et explorent la photographie, le livre, le cinéma, et la vidéo qui n’était encore que balbutiante. Elle exposera Ben, Nyst, Annette Messager, les Leisgen, Gerz, les Poirier, Gette, Charlier… Elle organise la première manifestation d’art vidéo en Belgique : « Propositions d’artistes pour un circuit fermé de télévision ». Elle produit des films d’artistes, perles rares qu’on ne manquera pas de vous faire découvrir. En 1974, les éditions « Yellow Now » succèdent à la galerie « Yellow », toujours orchestrées par Jungblut. À partir de 1988, sous l’impulsion de Patrick Leboutte, les éditions s’orientent vers le cinéma, avec la collection Long Métrage (19 titres : des « Vacances de M. Hulot » de Jacques Tati au « Traité de bave et d’éternité » d’Isidore Isou), que suivra une étroite collaboration avec la Cinémathèque française pour l’édition des dix huit premiers numéros de la revue Cinémathèque, avec Dominique Païni. D’autres collections s’attachent à des réalisateurs peu diffusés, plus difficiles ou plus rares : Banlieues impulsée par Charles Tatum Jr, Le Serial américain… ou à des essais incisifs : Cinégénie de la bicyclette, Eloge de la pornographie… Yellow Now profite du tournant des années 2000 pour (…+)+ Films d’artistes -
Carte Blanche à Patrick Leboutte
Patrick Leboutte enseigne l’histoire du cinéma à l’INSAS. Il conçoit ou programme régulièrement des manifestations cinématographiques et anime de nombreux séminaires, en Belgique comme en France, dans l’esprit de la revue « L’image, le monde » qu’il à fondée en 1999. Il est à l’origine de la présence de Yellow Now dans le paysage des livres de cinéma avec la collection « Long Métrage » qu’il a dirigée, qui à l’époque n’avait pas d’équivalent dans l’édition. Grâce à un intérêt commun pour le vélo et les courses cyclistes, il retrouve Yellow Now après quelques années d’éloignement pour une nouvelle édition de Cinégénie, tournée vers la bicyclette, voire plus si affinités : une nouvelle collection ? Une encyclopédie de la bicyclette ? Sa programmation reflète son coup de foudre récent pour les premières vidéos de Nyst, ses intérêts pour un cinéma « léger » et son amour du vélo.+ L’ObjetJacques Louis Nyst, 1974, BE, video, fr , 11′+ VW VoyouJean Rouch, 1974, FR, 16mm > video, fr , 25′+ Vive le tourLouis Malle, 1962, FR, 35mm > video, fr , 18′ -
Des miroirs pour (com)parer [Film + conférence]
Ciné-conférence de Dominique Païni
Compagnon de route de Jungblut d’une grande fidélité, Dominique Païni a coordonné avec Patrick Leboutte une Encyclopédie des cinémas de Belgique (1990). Fin programmateur, il a piloté le Studio 43 à Paris et dirigé de la Cinémathèque française de 1991 à 2000. Il nous présente son tout récent « Attrait des miroirs », publié dans la collection « Motifs » qu’il dirige pour Yellow Now. Les films de Max Ophuls, Delmer Daves, Philippe Garrel, Marguerite Duras, Stanley Kubrick, Josef von Sternberg et Chantal Akerman viendront alimenter cette ciné-conférence, avec des extraits choisis et commentés. Dominique Païni partagera ainsi sa connaissance pointue du cinéma et de ses « motifs ». On lui doit aussi chez YN un « Attrait de l’ombre » et un « Attrait des nuages ». -
Présentation de Marcos Uzal
C’est grâce à la volonté et à l’énergie de Marcos Uzal (associé au début à Fabrice Revault) qu’a pu renaître, en 2006, sous le titre Côté films, l’anthologie du cinéma film par film initiée en 1988 par Patrick Leboutte. Après un premier essai sur Vaudou de Jacques Tourneur (Côté films n°3, 2006), il travaille actuellement – quand ses activités de critique de cinéma au quotidien Libération et de programmateur au musée d’Orsay, lui en laissent le loisir – à la rédaction d’un ouvrage sur la trilogie de Bill Douglas dont il nous présente ici les deux premiers volets. Bill Douglas fait partie de ces cinéastes que l’histoire n’a pas retenu. Les difficultés qu’il a rencontrées pour tourner expliquent pourquoi sa filmographie ne comporte que 4 moyens et longs métrages, accompagnés de quelques courts métrages. Bill Douglas naît en 1934 à Newcraighall en Ecosse, un petit village touché de plein fouet par la crise minière. De son enfance marquée par le labeur et la pauvreté, il tirera la matière pour sa Trilogie, véritable joyaux cinématographique à des années lumières du cinéma britannique contemporain.My ChildhoodBill Douglas, 1972, GB-GB, 35mm > video, ang st fr, 46′My Ain FolkBill Douglas, 1973, GB-GB, 35mm > video, ang st fr, 55′ -
Open Screen [Courts métrages]
L’Open Screen serait-il le canal Youtube du Cinéma Nova ? Les algorythmes analogiques du Nova vous servent vos propres contenus : vos films sur grand écran et le tout avec un adblocker ! Capture quelques heures de ton écran de pixels pour le transmettre au grand tissu blanc de la salle de cinéma et ingérer un flot de films depuis le vlog arty, le docu, la fiction jusqu’aux clips new age. Tout est accepté, sans censure sinon la longueur du film qui ne doit pas dépasser les 15 minutes. Dépose ton bijou à notre bureau ou à l’adresse mail openscreen@nova-cinema.org. Aussi, n’hésite pas à fournir des sous-titres quand ils sont disponibles. -
La Brucellôse [Expo]
Revue des Urinoirs et Lieux d’Aisance Bruxellois, La Brucellôse se lit, selon la formule consacrée, « dans un jet mal assuré ». Collages de mauvais goût, dessins scabreux, aphorismes, irréflexions, slogans, la revue des urréalistes Belges accueille des excrétions littéraires variées. Affichée au gré de déambulations alcoophiles, on la retrouve en des lieux interlopes, squats, cafés et bars où son contenu folâtre ravit un public exigeant, d’ivrognes patentés et de filles à cystite chronique. La Brucellôse rit bien sûr de toux, mais pas avec n’importe quel tuberculeux. L’exposition des 63 premiers numéros est déconseillée aux enfants, aux bigots et aux autorités de toutes espèces. La Brucellôse, la Revue des Meats-Culpa, sera présentée par le Régent Dr Lichic, de l’Observatoire Bruxellois du Clinamen, précédé par « Là-bas », un film retrouvé au fond des latrines de Sainte-Catherine…+ Là-basCarlos Montalvo, 1989, BE, 16mm > video, sans dial, 3′ -
Compilation Patafilmique [Courts métrages]
« Science des solutions imaginaires » selon la définition d’Alfred Jarry, la ʼPataphysique entretient de par sa nature des liens multiples avec le cinéma. Le Provéditeur Stéphane Mahieu nous l’expliquera à mi-parcours de la gidouille de films mirlitonesques écrits pour l’essentiel par des pataphysiciens tels les Satrapes Boris Vian, Raymond Queneau, Roland Topor, André Blavier, Guenolé Azerthiope … ou encore le Régent Miller Levy. « Voyez Voyez la machine tourner » dit la chanson du décervelage d’Alfred Jarry. Au Nova ce sera le projecteur qui tournera ! Emploi du temps / Bernard Lemoine, 1967, FR, 35mm, 18’ A partir de scènes identiques, un jeu cinématographique sur le temps, suivant une narration de et par Raymond Queneau. Arithmétique / Pierre Kast, FR, 1951, 16mm > video ina, vo, 7’ Le professeur Raymond Queneau nous explique avec facéties les mathématiques jusqu’au nombre gogol. L’aprèshistoire / Miller Levy, FR 1999, video, vo, 4’ Une plongée spatio-temporelle dans le vide du rien, avec pas grand chose. (+ 4 microfilms réalisés à partir de jeux de mots ou d’images / Miller Levy, FR, 1994-2019, video, sans dial, 4×30’’) Archifixation / Guénolé Azerthope, FR, 1974, 16mm > video, vo, 7’ Petite histoire alambiquée de l’Un et son reflet, l’Autre. Lapin de Noël / Georges Dumoulin, FR, 1967, VO, 16mm > video ina, 25’ Un conte soviétique avec Jean Rochefort, Jean Yanne, Serge Gainsbourg et autres improbables « guest stars », dont le Satrape Arrabal, compère de Roland Topor qui en a écrit le scénario. Le Chant du Styrène / Alain Resnais, 1959, 35mm > DCP, vo, 13’ Un superbe film Scope à la gloire du plastique, d’après un poème éponyme en alexandrins ironiques de Raymond Queneau. La Complainte du progrès / William Lubtchansky, FR, 1969, 16mm > video ina, vo, 2’30″ Mixage d’une des célèbres chansons de Boris Vian avec une recette tirée de son non moins célèbre roman, L’Ecume des jours. La Joconde : Histoire d’une obsession / Henri Gruel, FR, 1958, 35mm, vo, (…+)
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25/11/2019