La confession d’une âme fausse
Ilarie Voronca La Confession d’une âme fausse L’Eveilleur, 104 pp., 12 €.
Préface de Thierry Gillybœuf
C’est un jeune homme inquiet qui demande au spécialiste de lui supprimer son âme abimée avant d’en réclamer une délaissée par un autre. Il hérite de celle d’un soldat mort à la guerre et découvre que cette cohabitation va être compliquée, le mettant dans l’obligation d’enquêter sur un passé dont il ignore tout.
a Confession d’une âme fausse témoigne du conflit intérieur qui consume tous ceux qui ne peuvent se résoudre à voir l’humanité s’autodétruire sans pouvoir rien y faire. Ce récit de transformation, quasi-kafkaïen, imprégné d’une poésie déchirante, est aussi celui de la perte de repères, de sens, de l’identité qui taraude nos sociétés contemporaines. Écrit par Ilarie Voronca en 1943, il témoigne de son génie de conteur ironique et malicieux, mais aussi un rien déespéré…
L’auteur : Ilarie Voronca a été un des grands noms de l’avant-garde de l’entre-deux-guerres, ce Roumain exilé à Paris ayant fondé à Bucarest la fameuse revue 75HP avant de gagner la capitale française où il continua à publier de nombreux recueils de poésie, s’essayant durant la guerre et alors qu’il est résistant à la prose. C’est dans cette période qu’il rédige Souvenirs de la planète Terre et l’Interview. Suicidé en 1946, il repose à Pantin dans une tombe qui vient d’être sauvée de la destruction.
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4/01/2019