Les Fantômes de Mai 68, le film
Filmé en Mai 68, monté en mai 2018. Penser, 50 ans après, l’énigmatique événement politique « Mai 68 » avec deux films, Les Révoltés et Les Fantômes de Mai 68
SAM 10 NOV 2018 – 19h30
Auditorium du Palais des Beaux Arts – 18 bis rue de Valmy59000Lille
19h30 – Projection des Révoltés, film de Michel Andrieu et Jacques Kebadian (2018, 1h20’, co-production Iskra et ARC 68), précédée d’une présentation de la soirée En 2018, Michel Andrieu et Jacques Kebadian montent chronologiquement (du 3 mai au 15 juin) et sans commentaire des images filmées en mai et juin 68 par le collectif ARC (Atelier de création cinématographique, dont ils furent du noyau fondateur, issu de l’IDHEC), et celles de quelques amis de l’époque, entre Sorbonne ou Nanterre et occupations d’usines. « Il y a 50 ans, nous avons eu la chance de vivre et de filmer Mai 68, cette île dans l’histoire de notre pays. Aujourd’hui nous y retournons avec les images, les sons et les commentaires d’hier (…). Elle dit un pays arrêté, joyeux, réfléchi, qui veut tout, dans l’ordre et le désordre. Un pays qui rêve d’une autre vie. Ce pays lointain est-il aussi un avenir ? » (Michel Andrieu, Jacques Kebadian). 21h – Projection de Les Fantômes de Mai 68, film de Jean-Louis Comolli et Ginette Lavigne, sur une idée de Jacques Kebadian et Jean-Louis Comolli (2018, 52’, co-production INA et Vosges Télévision) Des photogrammes du film Le droit à la parole tourné en Mai 68 par Jacques Kebadian et Michel Andrieu (dans le cadre du collectif ARC), puis le livre Les fantômes de Mai 68 (Jacques Kebadian et Jean-Louis Comolli, texte de Comolli, Editions Yellow Now, mars 2018) sont à l’origine de ce film, qui reprend le titre du livre. Dans un montage de ces photogrammes avec des images en mouvement venues d’autres archives filmées, Les fantômes de Mai 68, le film, « prend la forme d’un poème où se croisent l’histoire, le cinéma et le temps ». Les images « actualisent ce qui, passé, pousse à revenir. Ils nous disent qu’on en finit pas avec les soulèvements de l’amour, par souci de la vie bonne, pas pour nous, pour nous tous. Voilà ce qui ne se comprend plus. Nous tous ? » (Jean-Louis Comolli). 22h – Discussion avec les auteurs des films
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9/11/2018