D’de Kabal
samedi 20 octobre 21h30 à l’Eglise désacralisée 27 rue du Pont-Neuf dans le cadre du festival Littérature, Puissance, etc.
Lecture-performance de Les nouveaux anciens de Kate Tempest, par D’de Kabal.
♦ «Au temps anciens les mythes étaient ces histoires qu’on utilisait pour se raconter.Mais comment expliquer cette façon de nous haïr, comment expliquer ce que nous avons fait de nous, la façon dont, en deux, nous nous brisons, la façon dont nous compliquons ce nous ?»
Les nouveaux anciens, Kate Tempest
Dans ce poème épique urbain publié en France par les éditions de l’Arche, Kate Tempest revisite par les mythes nos vies modernes désenchantées. Selon elle, les dieux de l’Antiquité resurgissent dans le monde contemporain à travers nos actes quotidiens de violence, de bravoure, de sacrifice ou d’amour. Nous sommes toujours mythiques, nous sommes toujours divins. Elle dépeint ainsi une traversée des âges, de la naissance à la mort de l’être humain, sans occulter ses failles, ses erreurs ni ses regrets. Célébrant l’humain trop humain des supermarchés, des rues, des bars et des open-space, elle s’inscrit dans la tradition d’un hip hop old-school, entre poésie, rap et poésie parlée. Une écriture dramatique puissamment cadencée, avec une rythmique très musicale et un « flow » à couper le souffle.
Kate Tempest étant aux États- Unis au moment du festival, c’est D’de Kabal, slameur et rappeur, cofondateur du groupe Kabal, qui lira le texte qu’il a par ailleurs traduit avec Louise Bartlett.
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19/10/2018