Le concile d’amour
Émoi au paradis ! En cette fin de XVe siècle la débauche est partout : chez les vilains et même au Vatican où Alexandre VI Borgia a une conception très personnelle de la papauté. Comment faire pour remettre hommes et femmes dans le droit chemin ? Ni Dieu ni Jésus n’ont le quart d’une idée ! Mais peut-être le diable ?
Il eut l’idée et le mal court… même aujourd’hui.
Conséquences : procès pour blasphème et condamnation d’Oskar Panizza. Aucun écrivain de l’Empire
allemand n’a jamais été jugé avec une telle sévérité. Il écopa d’une peine d’un an de prison ferme.
Le « Je reconnais que je suis athée » a suffit à le faire condamner.
Il faut attendre 1964 et les éditions Pauvert pour avoir une traduction en français. Jorge Lavelli monta la
pièce en 1969 avec décors et costumes de Leonor Fini.
L’auteur (1859-1926)
Médecin aliéniste avant de devenir écrivain. Oskar Panizza est en butte, dès ses premiers textes, à la
persécution des autorités de Bavière. Prison, procès, exil… En 1905, il est hospitalisé dans un asile, près de Bayreuth et il y restera jusqu’à sa mort.
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20/04/2018