LE PLUS BEAU DÎNER DU MONDE
Villiers de l’Isle Adam
«Noir et cher scélérat, écrit Mallarmé, à toute heure, je lis les Contes, depuis bien des jours; j’ai bu le philtre goutte à goutte… Tu as mis en cette œuvre une somme de Beauté extraordinaire. La langue vraiment d’un dieu partout! Plusieurs de tes nouvelles sont d’une poésie inouïe et que personne n’atteindra: toutes, étonnantes. Ah! mon vieux Villiers, je t’admire!»
Encensés par le «Prince de poètes», Les Contes cruels de Villiers de l’Isle Adam publiés en 1883, seront l’un des seuls succès que connut l’auteur de son vivant. Sont ici rassemblés quatre de ces contes: Le plus beau dîner du monde, Le désir d’être un homme, Le secret de l’ancienne musique et L’appareil pour l’analyse chimique du dernier soupir. Tout l’art de Villiers s’y condense. L’analyse subtile des passions humaines est servie par une langue singulière et le récit prend parfois des détours fantastiques pour s’appuyer sur une vision prophétique, sans concession avec la modernité qui s’annonce.
Ainsi pourquoi deux dîners en tous points similaires ne sont-ils pas exactement les mêmes? Que faut-il à un homme pour se sentir vivant parmi les hommes? Quel est le secret du chapeau-chinois? Et enfin, pourrons-nous un jour nous passer du deuil?
Baudelaire, Huysmans, Maeterlinck et bien d’autres, ont consacré Villiers comme un écrivain majeur de la deuxième partie du XIXe siècle. Le lire aujourd’hui demeure un plaisir intact.
Encensés par le «Prince de poètes», Les Contes cruels de Villiers de l’Isle Adam publiés en 1883, seront l’un des seuls succès que connut l’auteur de son vivant. Sont ici rassemblés quatre de ces contes: Le plus beau dîner du monde, Le désir d’être un homme, Le secret de l’ancienne musique et L’appareil pour l’analyse chimique du dernier soupir. Tout l’art de Villiers s’y condense. L’analyse subtile des passions humaines est servie par une langue singulière et le récit prend parfois des détours fantastiques pour s’appuyer sur une vision prophétique, sans concession avec la modernité qui s’annonce.
Ainsi pourquoi deux dîners en tous points similaires ne sont-ils pas exactement les mêmes? Que faut-il à un homme pour se sentir vivant parmi les hommes? Quel est le secret du chapeau-chinois? Et enfin, pourrons-nous un jour nous passer du deuil?
Baudelaire, Huysmans, Maeterlinck et bien d’autres, ont consacré Villiers comme un écrivain majeur de la deuxième partie du XIXe siècle. Le lire aujourd’hui demeure un plaisir intact.
Aux éditions Manucius en avril 2018
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9/03/2018