Pour vos cancevas….
P E R S O N N E N E
G A G N E
J A C K B L A C K
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L E S
A V I S D E S L I B R A I R E S
U N E X T R A I T
E P U B / P D F
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« Son œuvre est poisseuse, chaotique,
libre jusqu’à l’os. Indispensable. »
— L’Express
« Personne ne gagne ? Pas sûr.
Car, par sa liberté de ton, sa lucidité,
son enchaînement de péripéties couplés
à une narration trépidante, la littérature
sort ici bel et bien triomphante. »
— Le Monde
« Près d’un siècle après sa première parution aux
États-Unis, ce récit autobiographique signé Jack Black,
voyou de haut vol et clochard pas si céleste que ça,
reflète une force et une fraîcheur (pour ne pas dire
une modernité) quasi miraculeuses. Ce formidable
livre d’aventures, digne d’un Jack London,
nous entraîne, au-delà du destin de ce fascinant
bandit de grand chemin, dans le monde sidérant
des rebelles et des tricards d’une Amérique
fin de siècle en pleine mutation. »
— Rolling Stone
« Il flotte aujourd’hui encore
dans ce grand livre une liberté et un refus
des conventions salutaires. Et il demeure le
témoin nostalgique d’une époque revolue. »
— L’Humanité Dimanche
« Épopée cahoteuse d’un aventurier incorrigible,
émaillée de déconvenues sordides et de figures
inoubliables. Antihéros par excellence, il ne
choisit pas la liberté : c’est elle, la garce,
qui fait de lui son jouet, jusqu’à une
improbable rédemption. »
— Le Canard Enchaîné
« Mémoires hard-boiled d’un homme sans
loi ni frontières. Brut et culte. »
— Voici
« L’édifiant récit de Jack Black, brigand poétique
du siècle dernier, passionne autant qu’il instruit.
Cet ébouriffant et diablement littéraire récit, mi-guide
pratique du gentleman truand mi-témoignage
sensible sur un monde qui bascule et aujourd’hui
réédité comme un objet précieux.
Ne le loupez pas. »
— Le Vif
« Ce bandit de grand chemin finit par voler
le cœur. Sans regrets ni remords. »
— 24 heures
« Un grand livre, un hymne à la liberté ! »
— Librairie Mollat
« On prend des trains à travers cette Amérique
qui change de siècle, entre rêve et cauchemar.
Lire sa vie est une aventure passionnante ! »
— Librairie La Voie aux Chapitres
« On est happé, page après page,
par ce qui arrive à cet homme qui a vécu
ce dont beaucoup rêve. »
— Librairie Lamartine
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Jack Black sur Europe 1.
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L ’ H I S T O I R E
De San Francisco au Canada, de trains de marchandises en fumeries d’opium, d’arnaques en perçages de coffres, du désespoir à l’euphorie, Jack Black est un voleur: parfois derrière les barreaux, toujours en cavale. Avec ironie, sagesse et compassion, il nous entraîne sur la route au tournant du vingtième siècle. Personne ne gagne est un hymne à une existence affranchie des conventions. Qu’il soit hors-la-loi, opiomane ou source d’inspiration pour Kerouac et Burroughs, qu’importe, qu’il vole au devant de la déchéance ou qu’il flambe comme un roi, qu’importe, Jack Black n’est guidé que par son amour de la liberté. C’est dur, c’est brut, c’est profondément américain. Black est peut-être un vaurien, il est surtout un conteur qui, sans jugement, joue avec son passé afin de nous remuer et de nous remettre sur le droit chemin.
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Personne ne gagne
de Jack Black
Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Jeanne Toulouse
Préface de Thomas Vinau
Postface de William S. Burroughs
480 pages – 11,50 euros
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L ’ A U T E U R
Né en 1871 près de Vancouver, Thomas Callaghan alias « Jack Black », a grandi aux États-Unis, dans le Missouri. Orphelinde mère, délaissé par son père, appelé par l’aventure et les rencontres autour des feux de camp, il mène rapidement la vie d’errance des hobos dans cet Ouest américain en plein développement du début du XXe siècle, et de rencontre en rencontre, de méfait en méfait, il s’affranchit sans remords de la loi, devenant un yegg, un perceur de coffre de haute volée. Sa carrière criminelle prend néanmoins un tournant en 1906 à la suite de sa condamnation à 25 années de pénitencier, où entre mauvais traitement et tortures, il connaît l’enfer. Il y poursuit néanmoins le trafic d’opium, ce qui le pousse une nouvelle fois à se faire la malle afin d’assouvir sa propre addiction à la morphine. Sa rencontre avec Fremont Older, journaliste progressiste pour qui la presse doit prendre le parti des faibles contre l’injustice, les privilèges et la corruption, marque le début de son assagissement, de sa rédemption et de sa carrière d’écrivain. Sa réputation d’ex-taulard et ses relations avec le monde du crime lui servent tout autant pour devenir le garde du corps d’Olderque journaliste spécialisé dans les affaires criminelles. Après la publication de Personne ne gagne en 1926, Black écrit une pièce de théâtre qui est montée à Los Angeles puis il est employé par la mgm pour écrire le scénario d’un drameautour d’un fait divers. Faisant de nombreuses conférences, il milite pour la réforme du système pénitentiaire, luttant contre la peine capitale et les traitements inhumains, en privilégiant la prévention. Il disparaît en 1932, peut-être noyé dans le port de New York, peut-être assassiné d’une balle dans la gorge, en laissant derrière lui, outre Personne ne gagne, quelques articles et une montre retrouvée chez un prêteur sur gage…
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« La réputation de Personne ne gagne l’a amené à être trop souvent et trop longtemps vu comme un livre culte, le plaçant ainsi dans les marges de la littérature. Mais rien n’est plus faux. Il mérite un public plus large, pour ne pas dire universel. Plus encore qu’un sacrément bon bouquin – ce qui est déjà assez rare –, il contient une vérité intemporelle et lumineuse capable de nous guérir des mensonges empoisonnés de l’existence – ces stupides platitudes de la foi en un soi-disant droit inaliénable à la liberté et au bonheur –, ces choses qui font de nous des gogos et des losers. Ce livre est unique en son genre. »
— Nick Tosches
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15/07/2017