Lefrère nous a quitté.
Un de plus. Jean-Jacques Lefrère nous a quitté, jeudi dernier. Beaucoup parmi celles et ceux qui nous lisent le connaissaient au moins de nom pour quelques biographies remarquables qu’il a rédigé avec beaucoup de passion (Rimbaud, Lautréamont, Jules Laforgue, Zo d’Axa), plusieurs éditions critiques remarquées (Jean Ajalbert, Catulle Mendès, Verlaine ou Villiers de l’Isle-Adam) ou ses articles paru dans la revue «Histoires littéraires» (éditée aux excellentes éditions du Lérot), qu’il co-dirigeait avec notre ami Michel Pierssens, à qui nous pensons particulièrement. Sans oublier son implication dans le très estimable colloque des Invalides qu’il organisait depuis une dizaine d’années, chaque mois d’octobre, avec le même Michel Pierssens, et auquel les deux compères nous avaient généreusement invité à l’occasion d’une séance sur les Curiosa pour parler de Felix Salten, l’auteur de Bambi et de Josefine Mutzenbacher. Nous lui devons beaucoup, en tant que disciple de Pascal Pia et François Caradec, pour sa façon d’aborder l’histoire littéraire et son goût pour les mystifications. Et aussi pour nous avoir aidé sans aucune hésitation à un moment où nous avons sollicité son soutien. Nous regrettons de ne pas avoir assisté au dernier colloque des Invalides pour lui serrer une dernière fois la main. Mais nous ne manquerons pas de le relire.
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20/04/2015