L’Œuvre au bref. La nouvelle de langue française depuis 1900
Michel Viegnes, L’œuvre au bref. La nouvelle de langue française depuis 1900
Genève : Editions la Baconnière, coll. « Nouvelle collection Langages », 2014.
Cette étude analyse les principales facettes de la nouvelle en France, en Belgique et en Suisse romande, du début du vingtième siècle jusqu’à l’époque contemporaine, sous l’angle de sa poétique spécifique. Il ne s’agit pas d’une histoire de la nouvelle depuis 1900, qui reste à faire, mais d’une analyse de l’art particulier qui produit, dans toute sa diversité, « l’œuvre au bref ».
Michel Viegnes est professeur ordinaire de littérature française à l’université de Fribourg, il a publié de nombreuses études sur la poétique du récit bref (Mérimée, Gautier, Schwob, Cendrars, Le Clézio) et sur la poésie (Baudelaire, Verlaine, les Symbolistes). Il s’intéresse particulièrement, dans une perspective interdisciplinaire, aux domaines de l’imaginaire et du fantastique.
Extrait choisi par le directeur de collection Daniel Sangsue:
Comme le disait Paul Morand, la nouvelle « est ou n’est pas », en un sens, et c’est là peut-être un des paradoxes consolants du genre : s’il existe tant de mauvais romans où l’on trouve malgré tout quelques bonnes pages, il n’y a en revanche que de bonnes nouvelles : les autres se hissent à peine hors du silence et retombent immédiatement dans l’oubli.
Laisser un commentaire
16/09/2014