Sortie de Pas dans le cul aujourd’hui !
C’est un petit évènement : sort aujourd’hui Pas dans le cul aujourd’hui, lettre à Egon Bondy de Jana Cerna aux éditions de la Contre-allée. A lire, immanquablement !
Tiré d’un poème de l’auteure, ce titre souligne à la fois la charge érotique du texte et la rébellion extraordinaire d’une femme face à l’ambiance étouffante qui règne en Tchécoslovaquie d’après-guerre. Probablement écrite en 1962, cette lettre est un véritable manifeste pour la liberté individuelle. Dans les années qui précèdent le Printemps de Prague, Jana Cerná livrait dans cette lettre à Egon Bondy sa volonté de révolutionner les codes de conduite, de rechercher de nouveaux « possibles » dans la vie privée, les rapports sentimentaux et la sexualité.
En refusant de se soumettre à la primauté masculine, elle affirme aussi son souhait d’une sexualité non séparée des sentiments et de l’activité intellectuelle. Une femme libre. Dotée d’une personnalité hors du commun, Jana Cerná fascinait son entourage par sa vitalité et son audace. Plusieurs fois mariée et mère de 5 enfants, elle n’a exercé que des emplois occasionnels tels que femme de ménage, contrôleuse de tramway etc.
Marginalité et rejet de tout conformisme social, langagier ou politique semblent avoir été ses maîtres mots. Cette lettre débarrassée de toutes conventions, au ton libre et spontané, est d’une étonnante modernité. L’underground praguois. Jana Cerná fréquente Egon Bondy, auteur mythique en Tchéquie, spécialiste des philosophies orientales, mais aussi auteur des textes des Plastic People of the Universe, le groupe de rock symbole de la rébellion des années 70.
Tous deux font partie de la culture clandestine de Prague avec Bohumil Hrabal, l’un des plus importants écrivains tchèques de la seconde moitié du XXe siècle. Ils ont publié leurs écrits sous forme de Samizdat (système de circulation clandestine d’écrits dissidents en URSS et dans les pays du bloc de l’Est) jusqu’à la chute du communisme. Jana Cerná collaborera à différentes publications de cette mouvance, sous divers pseudonymes (Gala Mallarmé, Sarah Silberstein) ainsi que sous son nom de Jana Krejcarova.
Paris et son capital imaginaire: les débuts du capitalisme et la modernité en France (du dix-septième au dix-neuvième siècle)
Appel à contributions
Dans la chronologie des événements investis d’une puissante charge symbolique qui ont jalonné la Révolution, le déplacement de la capitale de Versailles à Paris, immédiatement après les journées révolutionnaires du 5 et 6 octobre 1789, a précédé l’exécution du ‘citoyen Louis Capet’ de plus de 3 ans. Bien que la décapitation du roi soit devenue une image plus vive dans la rhétorique de la souveraineté populaire, elle n’a servie que de coda au recentrement des institutions politiques françaises sur le plus grand centre de population du pays. L’émergence de Paris en tant que capitale politique a été parmi les plus grandes réorganisations de la Révolution. Mais la force de ce déplacement géographique était connexe à des changements dans les modalités d’accumulation économique et de valorisation d’objets et les programmes esthétiques qui y étaient associés. L’histoire de Paris en tant que ville capitale est inextricable non seulement de la politique mais de l’histoire du capitalisme et du développement économique français, ainsi que des représentations et imaginations de ces relations économiques et politiques par ses citoyens.
Ce numéro spéciale de la revue L’Esprit créateur (Johns Hopkins University Press, http://espritcreateur.umn.edu), dont la publication est prévue pour l’automne 2015, propose une nouvelle interrogation de l’histoire et la représentation de la capitale française comme centre économique dans la ‘modernité’, dont la définition ici sera celle d’une culture dominée par les institutions du marché, et dans la période du dix-septième au dix-neuvième siècle. Nous sommes de l’avis que cette interrogation est particulièrement opportune étant donné l’intérêt renouvelé pour des questions liées au capital et au capitalisme; à la richesse, à la pauvreté, et à l’inégalité; à la pollution de l’environnement et aux autres conséquences négatives du développement économique. Lire la suite »
Plus que des mots #11
Salut,
Le nouveau numéro de Plus que des mots vient de sortir.
144 p. – 14 x 21 cm – impression offset – couverture sérigraphiée 3 couleurs avec rabats.
7 euros de la main à la main – 9,50 euros port compris.
Sommaire :
Les cholos – un reportage photographique de Juan Guzmán Cuevas sur ce gang dans les prisons mexicaines
Le voleur – un entretien avec Myriam Congoste, anthropologue, à propos de Youchka, voleur à temps plein
Les petites mains des musées – un documentaire photographique de Pablo Chignard sur des gardiennes de musée en Moldavie
Submission Hold – un entretien fleuve avec ce groupe de free-punk canadien ayant marqué les années 2000
La bombe et le pilote – un entretien avec le pilote de l’Enola Gay, l’avion responsable du largage de la bombe sur Hiroshima
thedaybefore – une nouvelle de Nicolas Rouillé illustrée par Ivan Brun
Chroniques – livres, zines, disques
Pour en avoir une copie, écrire à plusquedesmots at free point fr (PAS DE MP SVP).
Echange, dépôt, etc. possibles, me contacter.
A bientôt !
lesyndromedegalilee.free.fr
Quoique dans Histoires littéraires n°58
*Quoique*. Quoique, automne 2013, 28 p., 7 €).
Il faut un peu chercher pour découvrir le titre de cette revue pas banale, d’abord par son format (29 x 41 cm), et dont le fort papier (170 gr par m2 est-il précisé dans un encart) a été choisi pour la rendre impossible à plier. La couverture, muette, présente des images : non-figurative pour le premier plat, figurative et prenant place dans une série donnée in-extenso à l’intérieur pour le second plat. Il faut également chercher pour découvrir les noms des auteurs des textes et illustrations. La belle typographie et la mise en page raffinée sont mises au service, dans ce numéro (le deuxième), d’une exploration de thèmes dérangeants, traités de manière approfondie, tantôt par l’essai, tantôt par la fiction ou l’image. C’est pour l’essentiel de mort qu’il est question, dans ses aspects les moins lyriques, les plus matériels, les plus morbides – mais sans jamais perdre de vue la littérature. Le joli nom d’Arthurine Vincent signe ainsi une « pièce en un acte médical », celui de Ian Geay un long texte remarquable, au titre parlant : La chrysalide du cochon. Petit précis d’entomologie forensique à l’usage des parents pour expliquer à leurs enfants ce qu’est la mort et accessoirement la littérature. David Perrache publie une étude à faire froid dans le dos, qui mêle, d’une manière caractéristique de cette nouvelle revue, sur un ton à la fois acide et désinvolte, l’histoire, la culture, l’imaginaire, la littérature et la science : Conservation, cryogénisation, lyophilisation, accélération et réaction de la critique. Le tout agrémenté, si l’on ose dire, d’illustrations peu rassurantes, où se donnent à voir des sortes d’orgies nécrophiliques. Le site de la revue explicite son projet et vaut lui aussi le détour : http://quoique.net.
*Michel Pierssens*
Rotten Eggs Smell Terrible
Dedans il y a Sapiens… PIZZZA attack !
Lili ‘solo’ Bazooka
et puis closer rds du havre
après ça reste un numéro qui cause des gens du nord (qui ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors) avec toute la bande de give us a chance et itv de Traitre le groupe de survet punk! et aussi jeremy build me a bomb qui se tape l’interview label tout comme Backwash parce qu’il fallait bien que causer de la bretagne aussi !
enfin il y a marie Laforge avec un cahier photo
et David P qui a enfin répondu à l’interview de 2008 !