LIMA SIERRA DELTA LXXX
On vous rappelle que le n°4 d’Amer (philosophie de la torgnole) est toujours disponible avec une interview de Tai Luc…
LIMA SIERRA DELTA LXXX
Journal officiel de La Souris Déglinguée depuis 1986. Quatre-vingtième numéro. Version provisoire 2014-0824 mise en ligne par Tango Alpha India Lima Uniform Charlie. Adresse postale: Lima Sierra Delta, b.p. 20039, 75221 Paris cedex 05. Sites partisans: www.lasourisdeglinguee.fr et www.clandestines79.fr
Samedi 4 octobre. Concert pour les partisans de l’Est au Kruts Festival, Maison les Champagne.
Jeudi 30 octobre. Concert en zone 3 du R.E.R.
Samedi 29 novembre. Concert franco-britannique à Boquého.
Samedi 6 décembre. Concert au Secret Place de Montpellier-Saint Jean de Védas.
Samedi 9 mai 2015. Concert à l’Olympia, boulevard des Capucines (http://www.olympiahall.com/rock-electro/la-souris-deglinguee.html).
Rétrorama
11 avril. Pa Nam VIe. Boulevard Saint-Michel. Gibert Joseph. Premier sous-sol. Show case électrique. Philippe Maad m’a prêté l’ex-ampli Marshall d’un ancien guitariste de Jean-Philippe Smet. Au programme avant la séance de dédicace: Sur les toits du Palace, J’aimerai toujours cette musique, Avant 75, Fukukushima, Françoys Villon, Little John, Jaurès-Stalingrad, Sortie de garage, Kamikaze rock & roll et Jeunes voleurs.
26 avril. Saint-Ouen. Marché Dauphine. On The Ground. Stand 218. Nous sommes accueillis par Eric & Aurélien qui ont squatté un stand supplémentaire pour assurer le bon déroulement du show case acoustique. 100% unplugged. Pas de sono, que dalle mais c’était prévu. Le répertoire en vrac: Jacqueline, I don’t care if tomorrow never comes, Marie-France, Tambour et Soleil, Run run run, Waiting for the man, Walk on the wild side, Paris-Montréal Boogie, Fais pas le con, Le Pays que Dieu a oublié, Made in China 2012, Soldats perdus.
28 avril. Pa Nam. Quartier latin, le vrai, pas le lotissement germano-pratin. Nathalie riveraine de l’ancien clos Saint-Benoît m’a dit que Romain tenait à me poser un certain nombre de questions sur le groupe que vous connaissez (http://www.artnroll.net/home/interview-thai-luc-souris-deglinguee-28-04-2014/).
1er mai. Ivry. Le Soft. Festival nommé Unpleasant Meeting mais loin d’être déplaisant. Au programme, les Terrestriels de l’intérieur (avec qui LSD a joué il y a quelques années à Lillers), Vice Squad, R.A.S. et Cockney Rejects. Je n’avais pas vu ces derniers au Dunois en 1987. David Euthanasie m’a d’ailleurs montré une photo de cette fameuse soirée qui avait tourné très court et à laquelle LITTLE JOHN avait dû briller par sa présence si je dois en croire le document iconographique. Vingt-sept ans plus tard, j’assiste avec Arsenic à main droite au concert des plus célèbres supporters de West Ham. Les greatest hits ont défilé à la vitesse grand V. on a même eu droit à The Power and the glory. J’attendais Police car. Elle est arrivée deux fois. La première fois, sous forme de ritournelle énergique, la seconde fois, sur le chemin du retour à Pa Nam pour de vrai avec sirène et gyrophare… Résultat des courses: les hommes de la Maréchaussée ont convaincu le partisan conducteur, amateur de houblon, de rentrer en taxi jusqu’à Bagneux, quant à moi, je m’apprêtais à rentrer à pied quand un bus noctilien s’est arrêté à ma hauteur et m’a laissé à la porte de Choisy. J’ai poussé la porte de du restaurant 好好 et j’ai pensé à Pat Souris Krew avec qui j’avais dû aller là-bas une paire de fois. Rest in peace, PSK.
7 mai. Pa Nam Ie. 47 boulevard Saint-Honoré. Librairie Parallèles. Show case acoustique. Je connais l’endroit depuis quatre décennies… Je me souviens y avoir acheté deux albums de Blue Oyster Cult et aussi le Transformer de Lou Reed. Rikko est même arrivé à l’avance pour feuilleter Record Collector et quelques autres publications discophiliques. Le répertoire lysergique de cette fin d’après-midi: le même que celui joué à Saint-Ouen. Un peu plus tard dans la soirée, dîner au Saigon Moi, rue Baudricourt avec des Eurasiens de sang et de coeur. J’ai redit à Sit Xit qu’il fallait qu’il fasse le clip de Little John, vu que c’est le seul à posséder une vidéo sur laquelle on voit Petit-Jean tenir le M.I.C. à New York Studios en 1994 accompagné par la moitié de LSD. Encore plus tard, répétition au local sélénite, Cambouis, toujours pousseur de baguettes mais fait remarquable, il a rejoint la Chorale des poumons d’acier.
8 mai. Je remets à Space Invader en partance pour le Pays du Soleil de Levant, quelques exemplaires de l’album Les Toits du Palace à donner à des demoiselles nipponnes qui l’ont bien mérité.
12 mai. Lundi. Petit détour dans la chapelle d’un hôtel des gros verrous très célèbre de banlieue parisienne.
13 mai. Mardi. Fin de soirée. Pa Nam XIII. Une fois n’est pas coutume, il y avait du monde dans le petit local sélénite à l’ombre des Frigos de Tolbiac. Outre les muridés, Sandie Sista et J.F. G., il y avait aussi F. L., journaliste du Point et Miss G.D.L. son assistante venus couvrir l’évènement lysergique en préparation.
15 mai. Jeudi. Pa Nam Xe. Château d’Eau. Rue des Petites Ecuries. New Morning. La salle est surtout connue pour accueillir des combos de jazz ou de rythm & blues, l’exception constituée par LSD ne fait que confirmer la règle. Il est à noter que la direction de l’établissement nous a accordé toute sa confiance, nous l’en remercions beaucoup. Le premier à être arrivé sur les lieux est notre camarade bordelais, Benoît CS. Le rendez-vous pour le balisage sonore a été fixé à 16h. Seul contre-temps, la rue est barrée des deux côtés. Le matos de location amené par Sylvain RM est débarqué avec un peu de retard tandis que Sandie Sista qui n’a pas trouvé de place pour garer sa lysergomobile rue Martel essaye d’en trouver une du côté de Bonne Nouvelle. En rentrant dans les loges, je repense à Desmond Dekker rencontré il y a fort longtemps au même endroit. Un vague souvenir d’avoir assisté à la prestation de Tokyo Ska Paradise, il y avait eu aussi circa 88 (?) cette soirée où Muzo avait joué avec Saxawhaman en présence de Little John qui n’était pas encore le refrain d’une chanson mais un vrai mutant en goguette.
King Phantom ouvre le feu comme à Eragny quelques mois auparavant mais sans Tomoï à la batterie, ce dernier étant retenu par les Burning Heads à l’autre bout de l’Hexagone. Trandber, le leader du groupe au nom de « roi revenant », a bien grandi depuis 1983, à l’époque, c’était un très jeune ado qui venait voir jouer LSD au Forum des Halles, aujourd’hui, eh bien, disons qu’il est devenu grand et la musique qu’il pratique est celle qu’on écoute entre Chaville et Atlanta, alors, tout va bien. Nous montons sur scène comme prévu à 21h. L’ampli Fender Twin Reverb sur lequel je joue a soudainement un son étonnamment très crunchy fort différent de celui qui a été préréglé lors du soundcheck. Pas grave, je mets donc le twang de côté car je sais que tout le monde est prêt pour l’embrasement sonore depuis la divulgation des Toits du Palace par mp3 interposés trois mois avant la « sortie officielle ». Sept nouveaux morceaux ont rejoint le répertoire scénique. Outre Psycho Jazz et Fukushima qui ont été intégrés depuis le 22 septembre 2012, nous avons incorporé J’aimerai toujours, Avant 75, Little John, Les Toits du Palace et Françoys Villon. Dans la salle, la Viet Lai Triade de toute l’Île-de-France et de Sainte-Livrade évidemment, les anciens chenapans de Châtelet-Les Halles, Swingo Marco et les ex-riverains de Jacques Bonsergent, les indigènes de banlieue Nord de retour de Phu Quôc, un ex-tenancier de sex-shop et sa bande d’ex-noctambules de la Nouvelle Lune, les Niçois en Binôme, l’Ambassadeur d’Ulan Bayonne, un directeur d’école fan de Last Resort, un Warum Joe et son fiston, deux figures de Rock à l’Usine, bon j’arrête là l’énumération.
16 mai. La bonne nouvelle vient du Boulevard des Capucines. Contact rapproché avec les homologues de Bruno Coquatrix. Planification du concert olympique.
17 mai. Pa Nam. Beau soleil sur la capitale. Je parcours les pages du magazine Rock & Folk, le numéro de juin est sorti il y a deux jours. Un article lysergiste de fond signé H.M., une chronique lysergiste des Toits du Palace par Hervé Deplasse. Que demander de plus? Le premier, fin mélomane, avait même programmé LSD à Ivry en 1992, le second, pas besoin de présenter ce partisan infiltré dans l’Industrie du disque, c’était le seul à avoir encadré la pochette de la deuxième compilation Oi ! sur le mur de son bureau lors de ses passages chez Polydor et EMI.
18 mai. Pa Nam. J’essaye de retrouver un vieil interview paru dans R & F ou Best où je dis du bien de Fela Kuti. A défaut de mettre la main le magazine en question, je remets Open and close du seigneur de Lagos sur la platine et aussi Merry Christmas de Lisa & The Lips, et juste après, Stop the DJ par cette dernière, ça s’écoute vraiment bien.
19 mai. Pa Nam. Contrescarpe. Cambouis est témoin. un ex-jeune homme s’approche de nous pour dire qu’il viendra au concert du 15 juin au Nouveau Matin…
22 mai. Une fois n’est pas coutume, les partisans et les autres peuvent lire un article sur LSD, chronique du concert au New Morning et voir une vidéo live d’Avant 75 sur le site du journal Le Point (http://www.lepoint.fr/musique/videos-la-souris-deglinguee-35-ans-de-rock-explosif-22-05-2014-1826706_38.php#).
31 mai. Show case acoustique et dédicace de l’album palatial à Lyon, au Par Saint-George!
1 juin. Retour sur Radio Libertaire pour faire des commentaires sur l’Histoire d’un groupe de rock & roll, deuxième partie.
28 juin. Retrouvailles avec Nabou dans un restaurant viet-thai sur le Sébasto.
29 juin. Retour sur Radio Libertaire. L’émission Rudies est animée cette fois-ci par Anna & Paul qui ont quitté l’Angleterre pour s’installer dans le neuf-quatre. Finalement il a été moins question de l’Histoire d’un groupe de rock & roll mais plus de musique: pas mal d’extraits de l’album Les Toits du Palace (Sur les toits, J’aimerai toujours, Fukukushima, Avant 75, Little John, Dolce Vita, Poussière de la vie) et beaucoup de ritournelles glam-rock (Slade, T-Rex, Sweet…).
2 juillet. Cambouis pour la deuxième fois de sa vie répète Gretel K. Cette chanson retrouve sa place dans le répertoire après avoir disparu pendant trente quatre ans.
3 juillet. Miss Rudi Sol la Terrible a eu la bonne idée de me convier via le célèbre réseau parasocial au concert de Paradise Bangkok Molam International Band. L’événement s’est déroulé à l’Alimentation Générale. Pas de chants, juste des instrumentaux, quelques thèmes très connus de Vientiane à Saigon.
5 juillet. Rendez-vous au studio Galande. Non ce ‘est pas pour revoir The Phantom Of Paradise mais pour assister à la première projection d’un court-métrage réalisé par Héloïse Philippe. On peut y entendre Partie de la jeunesse, Une Fille dans la rue, Cité des Anges et Malaysia Hotel…
24 juillet. La billeterie pour le concert de La Souris Déglinguée du samedi 9 mai 2015 à l’Olympia est en ligne sur le site du célèbre music-hall (http://www.olympiahall.com/rock-electro/la-souris-deglinguee.html). Cambouis pour la troisième fois de sa vie répète Gretel K. La chanson va probablement changer de tonalité pour mieux côtoyer Avant 75 ou Pourquoi dans la prochaine playlist. Vous êtes prévenus.
Points de vente de l’album Les Toits du Palace.
Paris:
Born Bad, rue Saint-Sabin, 75011.
Gibert Joseph, boulevard Saint-Michel, 75006.
Crocodisc, rue des Ecoles, 75005.
Exodisc, rue du Mont-Cenis, 75018.
Le Rideau de Fer.
Le Silence de la rue, rue Faidherbe, 75011.
Le Souffle continu.
Librairie Parallèles, 47 rue Saint-Honoré, 75001.
OCD, 26 rue des Ecoles, 75005.
Patate Records, rue de Charonne, 75011.
Plus de bruit, rue de la Rochefoucaud, 75009.
Rock Paradise. 75015.
Le Lavo//matik arts urbains. 20 bd du Général Jean Simon, 75013. (https://www.facebook.com/pages/Le-Lavomatik-arts-urbains/1397962470468246)
Saint-Ouen:
Les Disques du Yéti, rue Jules Vallès, 93.
On The Ground, Marché Dauphine, 93.
Versailles:
Pop Music.
Bayonne:
Diska Bop.
Amiens:
La Malle à Disques.
Biarritz:
Jet Records.
Caen:
Sonic Records.
Toulouse:
Croc’ Disc.
Vannes:
Cosmo’notes, 16 rue Emile Burgault, 56000.
Futurama
Laisser un commentaire
27/08/2014