MÉDECINE ET MALADIES
MÉDECINE ET MALADIES
Société des Dix-Neuviémistes
Colloque des étudiants des cycles supérieurs
Université de Bristol – vendredi le 12 septembre 2014
Avec le soutien de BIRTHA, de SDN, et du Département de littératures et de langues modernes
Conférenciers d’honneur : Dr Mary Hunter (McGill) et Dr Steven Wilson (QUB)
APPEL À COMMUNICATIONS
Le colloque pour doctorants de la Société des dix-neuviémistes est de retour avec un colloque intitulé « Médecine et Maladies ». Cet événement aura lieu vendredi le 12 septembre 2014 à l’Université de Bristol. Cette année, nous nous intéresserons aux liens qui peuvent être tissés entre la pluralité des discours médicaux et l’art, la littérature, l’histoire, mais aussi la société dans son ensemble, au cours du long 19ème siècle (1789-1914). Les sujets abordés pourront relever de diverses approches des études sur le dix-neuvième siècle français et francophone, et pourront relever de diverses approches théoriques. Veuillez noter que la communication ne devrait pas dépasser 20 minutes. Les thèmes de recherche peuvent aborder les thèmes suivants sans toutefois s’y limiter:
- Le corps souffrant: le corps vieillissant, le corps mourant, la convalescence
- Mortalité : déclin physique, maladie, mort, mortalité infantile
- Maladies infectieuses : maladies vénériennes, la tuberculose, le choléra, maladies respiratoires
- Diagnostics et traitements (se soigner soi-même, remèdes à la base de plantes, l’usage d’opium)
- Temporalité de la maladie
- Métaphores physiologiques, conception de la cité comme organe pathogénique, la France ‘malade’
- Afflictions socio-médicales : liens entre les faiblesses physiques et le déclin moral
- Hystérie : l’hystérie féminine, l’hystérie masculine et le champ des névroses
- La relation docteur-patient
- Médicine tropicale : les pathologies coloniales
- Lecture et maladie : la lecture comme cause ou symptôme de la maladie, écriture comme pathologie
- L’artiste malade au 19ème siècle
- Discours médical : culture de la santé, santé publique
- Avancées médicales et recherches scientifiques (la physiologie humaine, la création de l’Académie Royale de Médecine en 1820 par Louis XVIII, la publication des Annales d’hygiène publique et de médecine légale (1829 – ), l’invention de l’anesthésie, l’invention du stéthoscope, la découvert des microbes)
Les jeunes chercheurs sont invités à soumettre une proposition de communication en français ou en anglais de 300 mots maximum à Sophie Leroy (sl12083@bristol.ac.uk). La date limite pour envoyer une proposition est le mercredi 30 avril 2014.
les herscheuses
HERSCHEUSE : ouvrière dont le métier est de her(s)cher. On le citait parmi les bons herscheurs de la fosse : pas un ne roulait sa berline jusqu’au plan incliné, d’un train plus vif, ni ne l’emballait ensuite, avec autant de correction (Zola, Germinal,1885, p. 1249).Il connaissait chaque face, les haveurs, les chargeurs, les moulineurs, les herscheuses, jusqu’aux galibots (Zola, Germinal,1885p. 1391).
Revue Verlaine
Revue Verlaine. 2013, n° 11
Présentation de l’éditeur:
La Revue Verlaine réunit des contributions portant sur les différentes facettes de la vie et de l’œuvre du poète. Elle croise les approches critiques afin de souligner la diversité et la cohérence d’une œuvre inscrite dans son époque, reflétant une conscience aiguë des ressources du langage.
Sévices
http://www.youtube.com/watch?v=YAZSCSlBY1k
C’est un peu notre coup de cœur 2013, un concert, leur premier, tardif mais brutal comme une décharge d’adrénaline, et dans une cave comme il se doit. En Champagne-Ardennes. Parce que leur grisaille vaut bien celle du Nord Pas de Calais ! Depuis Sévices, groupe lillois sombre à souhait, n’a cessé de gagner en puissance et en intensité : si la démo est parfaite, rien ne vaut à notre avis le choc du réel. Suffit de subir « Des frappes » en live pour s’en convaincre… 7 titres, 8 minutes 40. Juste ce qu’il faut. Et puis, sans compter l’affection, il faut bien dire que Liabeuf mériterait à elle seule de figurer sur LADA.
Merde à ta classe / à ses artistes /
mort aux flics / et aux banquiers /
du son / du sang / et de la crasse /
contre leur monde et son armée
Sévices « Demo 2014 »
Hardcore from Lille/France
Tape out on Give Us A Chance Records
http://giveusachance.free.fr/guac.htm
LE RIRE FIN DE SIÈCLE / GADSIMTU MIJAS SMIEKLI
Colloque interdisciplinaire et international
LE RIRE FIN DE SIÈCLE / GADSIMTU MIJAS SMIEKLI
Le 25 avril 2014 à Riga en Lettonie
(Maison de l’Union européenne, 28 boulevard Aspazijas)
Langues de travail : letton et français avec traduction simultanée
« La seule cure contre la vanité, c’est le rire, et la seule faute qui soit risible, c’est la vanité, »
écrivait Henri Bergson dans son essai Le Rire (1900). En 2014, l’année du cent cinquante-cinquième anniversaire de Bergson, nous invitons à réactualiser les idées signifiantes de son œuvre : qu’est-ce que l’humour, le comique, le sarcasme, l’ironie, en tant que catégories philosophiques et esthétiques. Jusqu’où pouvons-nous parler du potentiel destructif du rire et y a-t-il toujours à notre disposition les lignes directrices qui permettraient d’en tracer les limites ? De quelle façon sommes-nous façonnés par cela et comment se développe l’interaction avec la société dans laquelle nous vivons ? Quelle est la portée du rire en tant qu’objet d’études culturologiques et que risquerions-nous à l’exclure de notre champ d’intérêt ? En dernier lieu, pourquoi le rire est-il généralement considéré comme important ? Que révèle-t-il au chercheur en études culturelles ?
Ce colloque invite à développer les problématiques inspirées par Bergson et à se pencher sur les manifestations diverses du rire, de l’humour et du sarcasme dans la littérature et les arts, sur l’aptitude de ces formes diverses à ouvrir de nouveaux possibles dans l’espace esthétique et social. Le rire depuis les origines appartient aux phénomènes les plus ambivalents et souvent les plus insaisissables pour les études culturelles. Le rire n’est jamais que « le rire » (il peut être carnavalesque ou incarner aussi bien l’arme que le bouclier, et très souvent les deux à la fois.) Ce qui fait rire les différents groupes sociaux, et la façon même dont ils rient, témoigne, autant que l’histoire, de leurs tragédies et de leurs larmes.
Les organisateurs du colloque proposent d’étudier la question du rire en tant que catégorie esthétique, ainsi que dans le processus de traduction et de transfert culturel. Ce dernier aspect revêt une importance toute particulière pour la région de la Baltique au tournant du 20e siècle, alors que la modernité française devient le centre d’attention des lecteurs lettons. Le colloque a en outre pour objet de traiter des parallèles interprétatifs entre les littératures francophones (belge, suisse, canadienne) et baltes. Lire la suite »