(1939-2013)
Philippe Bonnefis, né à Dieppe le 20 juillet 1939, vient de disparaître à Lille dans sa 74e année.
Professeur de littérature française à l’Université de Lille 3, il a enseigné, au-delà de sa retraite, à l’université Emory d’Atlanta, aux États-Unis. Directeur des Presses universitaires de Lille de 1981 à 1986, il a fondé en 1981 la collection « Objet ». Il en avait choisi le titre en raison du caractère « insolite ou bizarre du mot » qu’il voyait tout en rondeur : « Que voulez-vous ? Pour moi, le mot « objet » est rond. » (Entretien avec A. Wald-Lasowski dans Europe, octobre 2010). Il édite dans cette collection des essais préférant la critique littéraire d’un texte à son étude purement universitaire. À l’occasion de la première édition en 1987 de son livre, Mesures de l’ombre, Vincent Kaufmann écrivait que d’essai en essai « c’est en fin de compte un art de la lecture qui est réinventé, dans sa nécessaire pluralité : à l’abri de toute illusion sur la possibilité d’une communauté d’écriture ou de lecture. » Dominique Viart, directeur avec G. Farasse de la Revue des Sciences humaines qu’a dirigée également Ph. Bonnefis, dit de ses livres, « aux confins de la littérature et de la recherche, [qu’ils] demeurent plus que des références : de véritables œuvres littéraires, où l’érudition le dispute au plaisir du verbe, la virtuosité enjouée à l’élégance. Proche des peintres et des écrivains, Philippe Bonnefis était par eux considéré comme un alter ego. »
Philippe Bonnefis a souhaité que la collection « Objet » à laquelle il a imprégné sa marque tant par le contenu que par la présentation de sa maquette disparaisse avec lui. Quand aura paru le dernier ouvrage programmé par ses soins, ce sont au total 85 ouvrages dont il aura dirigé la publication aux Presses universitaires de Lille puis à Septentrion.
Philippe Bonnefis était un universitaire et en même temps un écrivain, un critique, un intellectuel dont les Presses universitaires du Septentrion conserveront un souvenir ému. Elles s’associent à la douleur de sa famille.
Professeur de littérature française à l’Université de Lille 3, il a enseigné, au-delà de sa retraite, à l’université Emory d’Atlanta, aux États-Unis. Directeur des Presses universitaires de Lille de 1981 à 1986, il a fondé en 1981 la collection « Objet ». Il en avait choisi le titre en raison du caractère « insolite ou bizarre du mot » qu’il voyait tout en rondeur : « Que voulez-vous ? Pour moi, le mot « objet » est rond. » (Entretien avec A. Wald-Lasowski dans Europe, octobre 2010). Il édite dans cette collection des essais préférant la critique littéraire d’un texte à son étude purement universitaire. À l’occasion de la première édition en 1987 de son livre, Mesures de l’ombre, Vincent Kaufmann écrivait que d’essai en essai « c’est en fin de compte un art de la lecture qui est réinventé, dans sa nécessaire pluralité : à l’abri de toute illusion sur la possibilité d’une communauté d’écriture ou de lecture. » Dominique Viart, directeur avec G. Farasse de la Revue des Sciences humaines qu’a dirigée également Ph. Bonnefis, dit de ses livres, « aux confins de la littérature et de la recherche, [qu’ils] demeurent plus que des références : de véritables œuvres littéraires, où l’érudition le dispute au plaisir du verbe, la virtuosité enjouée à l’élégance. Proche des peintres et des écrivains, Philippe Bonnefis était par eux considéré comme un alter ego. »
Philippe Bonnefis a souhaité que la collection « Objet » à laquelle il a imprégné sa marque tant par le contenu que par la présentation de sa maquette disparaisse avec lui. Quand aura paru le dernier ouvrage programmé par ses soins, ce sont au total 85 ouvrages dont il aura dirigé la publication aux Presses universitaires de Lille puis à Septentrion.
Philippe Bonnefis était un universitaire et en même temps un écrivain, un critique, un intellectuel dont les Presses universitaires du Septentrion conserveront un souvenir ému. Elles s’associent à la douleur de sa famille.
– Jérôme Vaillant –
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15/05/2013