Du strass et des paillettes
Dans le cadre du festival Désordres, dont nous vous avions touché un mot l’année dernière à propos du Minotaure, l’association Rencontres féministes organise ce soir, au cinéma L’hybride, une soirée pour mettre en lumière une frange du mouvement féministe pro-sexe vu par Virginie Despentes. Le film est mal foutu mais mérite d’être vu…
Court métrage en avant programme :
La projection du film sera suivie d’un débat en présence de deux travailleuses du sexe.
Nous on en profite pour vous conseiller de lire l’ouvrage de Morgane Merteuil, Libérez le féminisme !, consacré à la question de la prostitution et des travailleuses du sexe ainsi que son entretien avec le défroqué Moine Bleu qu’on salue.
LE MOINE BLEU : Le STRASS se présente comme un syndicat. Outre la difficulté qu’il y a à syndiquer une activité au sens strict « non-salariée » telle que la prostitution, ressens-tu l’existence malgré tout, au sein du STRASS, d’un point de vue général sur le salariat, sur son abolition éventuelle ? Tout syndicat libertaire entendant (au moins statutairement) en finir à terme avec l’exploitation, la mainmise du travail sur nos existences, de ce point de vue le STRASS peut-il être, d’après toi, considéré comme une organisation libertaire (ou même simplement politique) ou se contente-t-il d’une défense pragmatique (d’ailleurs fort honorable) de ses membres ?
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23/02/2013