MAX STIRNER
Collection Idea
Traduit de l’allemand par Pierre Galissaire et André Sauge
Max Stirner, philosophe allemand (1806-1856), n’est connu du public français que par son ouvrage principal, L’Unique et sa propriété. Pourtant, ses autres écrits présentent un intérêt considérable, non seulement pour la compréhension profonde de l’Unique, mais pour leur valeur propre. Que ce soit la Réplique d’un Membre de la Communauté Berlinoise, qui s’en prend à la propagande religieuse (brochure aussitôt interdite) ou ce Faux principe de notre Education, véritablement prémonitoire si l’on se réfère à l’actuelle discussion générale sur l’instruction publique, ou encore le texte consacré aux Mystères de Paris d’Eugène Sue, qui reste parfaitement actuel : tout ce qu’a écrit Max Stirner reste marqué du sceau de sa forte personnalité intellectuelle et de son indéniable originalité philosophique.
On trouvera dans ce volume la traduction de son chef-d’œuvre, mais aussi les réponses que Stirner écrivit à ses détracteurs, réponses naturellement du plus haut intérêt pour qui veut poursuivre le grand débat ouvert par le livre. Incisif, polémiste redoutable, Stirner découvre là un autre aspect de son talent littéraire et nous autorise à juger de ce qu’était l’atmosphère intellectuelle de l’Allemagne du XIXe siècle.
Livre « trop absurde pour être dangereux », selon le ministère de l’intérieur ; cette amnistie singulière pourrait bien être levée aujourd’hui. L’Unique et sa propriété apparaît comme le véritable manifeste et la plus parfaite ouverture à l’éthique de l’individualisme.
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18/07/2012