Lettres de Schwob
Le professeur américain John Alden Green s’est consacré à l’étude de Marcel Schwob. Après une thèse de doctorat, il a poursuivi ses recherches à l’Université Brigham Young, où il a rassemblé, à partir des années 60, une importante documentation concernant l’écrivain. Green s’intéressait en particulier aux éditoriaux du Schwob journaliste, parus de manière anonyme dans le Phare de la Loire entre 1891 et 1905 sous le titre de « lettres parisiennes ». Mais il a rassemblé également une importante correspondance (plus de 300 lettres originales), des éditions originales, des photographies et divers documents.
Malgré une attaque d’apoplexie en 1980, Green a publié une partie de ce matériau dans deux précieux volumes, Chroniques (Droz, 1981), qui propose en particulier une sélection des « Lettres parisiennes », et Correspondance inédite (Droz, 1985).
Malheureusement, John A. Green, décédé en 2001, n’a pu achever le troisième volume qu’il préparait, portant sur Marcel Schwob et l’affaire Dreyfus, au travers notamment des « Lettres parisiennes ».
Les deux volumes publiés par Green ont été numérisés et sont désormais accessibles sur le site de la Bibliothèque Harold B. Lee de l’Université Brigham Young.
Sont, de surcroît, numérisées et accessibles 72 lettres demeurées inédites. Il s’agit, pour la majorité, de lettres adressées par Marcel Schwob à sa mère surtout, ainsi qu’à son frère et son père. Mais on y trouve également un ensemble de lettres adressées à Schwob à propos de la mort de Vise, par Daudet, Wyzewa, Hervieu, Barbusse, Capus, Lorrain et Courteline, avec la dernière lettre de la mourante ; une lettre de Colette, et une lettre de Schwob à Marguerite Moreno, adressée depuis Colombo le 18 novembre 1901, alors qu’il faisait route vers Samoa, et qui n’a pas été publiée dans le volume Vers Samoa (Ombres, 2002).
Info : http://www.marcel-schwob.org/
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19/06/2010