Le Latin mystique
Remy de Gourmont,
Le Latin mystique.
Les poètes de l’antiphonaire et la symbolique au Moyen Âge
Avant-propos de Pierre Laurens
Paris : les Belles Lettres, coll. « Essais », 2010, 416 p
Présentation de l’éditeur :
Au XIXe siècle les chefs-d’oeuvre inconnus et les poètes maudits !
Lorsque Remy de Gourmont publie, en 1892, Le Latin mystique, il lui faut lancer une souscription tout juste suffisante pour éditer 126 exemplaires. L’ambition du « cher vieux daim » est de présenter, sous la forme d’une série d’études, huit cent ans de littérature latine oubliée, du IIIe siècle au XIIIe de Commodien de Gaza (IIIe siècle) à saint Bonaventure (1221-1274). En amateur et non en érudit, Gourmont souhaitait prouver qu’après Virgile (70-19), après Cicéron (106-43), après Claudien (Ve siècle après J.-C.), le dernier des écrivains latins que l’université française tolérait alors, la langue latine avait continué de vivre.
L’ouvrage connut un sort parallèle à sa thèse : quelques années plus tard, et pour longtemps, Le Latin mystique trônait en bonne place parmi les livres fétiches de Léon Bloy, Blaise Cendrars, George Bataille ou Henry Miller.
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22/12/2009