La question morale
Romantisme n°142 (4/2008) :
« La question morale au XIXe siècle »
Armand Colin, janvier 2009.
ISBN : 978-2-200-92476-8
Prix : 18 € Lire la suite »
Armand Colin, janvier 2009.
ISBN : 978-2-200-92476-8
Prix : 18 € Lire la suite »
Du 4 mars au 21 mars 2009
Du mardi au samedi
19h00
Avec : Véronique Boutonnet
Adaptation et Mise en scène : Richard Arselin
Célestine, ‘jeune bonne » de ce temps imprécis que l’on nommait fin de siècle nous confesse sa violence, sa solitude désespérée, sa dangereuse passion, son érotisme débridé.
28 Rue de Meaux Plein Tarif 15€/tarif réduit 10€
75019 PAris
Modernités n° 29 : « Puissances du mal », textes choisis et présentés par Pierre Glaudes et Dominique Rabaté, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2009, 480 p.
ISBN : 978-2-86781-537-9
Prix : 26 €
Avant-propos
Dans une note, du 15 septembre 1974, Jean-Patrick Manchette remarque : « On pourrait peut-être définir, ou du moins déterminer le roman policier comme une branche de la littérature consacrée au Mal – je ne veux pas dire une branche consacrée au Mal, je veux dire une branche de ce qui, dans la littérature, est consacré au Mal »[1]. Manchette continue en soulignant certaines parentés avec la tragédie et le western puisque « la mort seule peut arrêter le mouvement des personnages ». Et il poursuit en distinguant de manière magistrale le roman policier du roman noir, selon une thèse que ses Chroniques illustrent aussi. Lire la suite »
Carnets I
Maria Hermínia Amado Laurel et Lénia Marques (éds.)
Inspiré par le thème de la mer, espace de circulation symbolique entre cultures, ce premier numéro s’inscrit dans les espaces interstitiels qui se dessinent à la frontière de nouvelles formes de sensibilité et d’intelligence du monde globalisé qui est le nôtre, dont le processus constitutif a débuté justement par les nouveaux sillages frayés en mer dès le temps des “navigateurs”; un vaste univers ayant en partage, avec toutes les langues du monde – la (ou les) langue(s) française(s), et la mer… dans tous ses états et façons de la dire. Lire la suite »
Les Amis de Valentin Brû – revue d’études sur Raymond Queneau – nouvelle série, n°52-53 (2009):
Pour François Caradec
Réalisé sous la direction d’Astrid Bouygues.
Numéro entièrement consacré à François Caradec, récemment disparu.
INFILTRATION n. f. (de filtrum, filtre)
Passage lent d’un liquide à travers les interstices d’un corps solide :infiltration de l’eau dans le bois. Epanchement d’un corps liquide dans un tissu organique : infiltration de sérosités, de bile, de sang, d’urine, de pus. A l’état sain, toutes les parties du corps humain sont humectées de liquides qui entretiennent la souplesse des organes ; lorsque ces liquides se trouvent en trop grande abondance, ils constituent l’infiltration. Le tissu le plus souvent infiltré est le tissu cellulaire. L’infiltration séreuse se nomme œdème. L’infiltration sanguine se nomme infarctus : elle provient des lésions vasculaires. Quand l’infiltration sanguine s’aperçoit à travers les tissus qui la recouvrent, on l’appelle ecchymose.
L’infiltration peut être locale ou générale. L’hydropisie est une maladie causée par infiltration. Le traitement des infiltrations consiste dans les moyens propres à en provoquer l’absorption toutes les fois qu’elle peut avoir lieu sans inconvénient. S’infiltrer, c’est pénétrer comme à travers un filtre, c’est s’insinuer : l’eau finit par s’infiltrer dans la pierre.
Les partis politiques, et en particulier le parti bolchevik, se sont infiltrés dans les organisations ouvrières, syndicats et coopératives, pour y imposer leur point de vue. L’éducation religieuse, l’éducation bourgeoise s’infiltrent dans le cerveau des enfants et faussent leur esprit à un point qu’il leur devient presque impossible de s’en libérer.
Quelques nouveautés relevées par Johan Grzelczyk quant à l’actualité nietzchéenne. Nous vous invitons à visiter le Nietzsche News Center pour vous tenir au courant :
« Bergson, Schopenhauer, Nietzsche. Volonté et réalité » d’Arnaud François, Paris, PUF, janvier 09, isbn : 978-2-13-057161-2, 25 €
Ce livre se veut la première confrontation systématique entre trois doctrines dont on a souvent signalé, comme en passant, les ressemblances multiples. Elle est menée du point de vue d’un problème original et précis, celui-là même qui se trouve au cœur des pensées de Bergson, Schopenhauer et Nietzsche, à savoir le problème des rapports entre volonté et réalité. La méthode qui se trouve essayée ici est inspirée de la pensée bergsonienne de la vie : selon cette méthode, la communauté d’impulsion entre trois doctrines présentant des analogies est d’autant plus certaines, et apparaîtra avec d’autant plus d’évidence, que leurs orientations générales divergent davantage. D’où le projet de mener la confrontation des trois doctrines tant dans leurs similitudes – et par-delà la dichotomie entre philosophie française et philosophie allemande – que dans leurs gestes propres, ceux-ci ne pouvant être ressaisis que de l’intérieur et à travers leurs effectuations concrètes. C’est que la divergence ajoute, ici, à la force de la preuve. Dans un contexte théorique et pratique où se fait sentir, peut-être plus que jamais, le besoin des philosophes de la vie, au-delà des malentendus auxquels leurs doctrines ont souvent donné lieu – et le retour à Bergson est sans doute une des manifestations les plus frappantes de ce besoin – cet ouvrage s’efforce de prendre le parti, d’autant plus indispensable, d’une lecture rigoureuse et historique des textes (vouée à donner, par la confrontation même qui est établie entre eux, un éclairage nouveau sur chacune des doctrines considérées indépendamment), et cela afin de dégager le problème que Bergson, Schopenhauer et Nietzsche, par leur réélaboration des concepts de volonté et de réalité, se mettent en mesure de poser à la philosophie d’aujourd’hui. Lire la suite »