Western et reggae
Mercredi 20 avril : Projection / Discussion organisée par Precious oldies
avec la participation active de notre valeureux camaradeDaniel Paris-Clavel
grand ordonnateur du fanzine revuesque Chéribibi
– l’influence du cinéma sur le reggae à travers le western-
avec la participation de Daniel Paris-Clavel, rédacteur du magazine de culture populaire “Chéribibi” .
Dans les années 50-60, disposer d' un poste de télévision était un luxe inabordable. Aussi, le cinéma était l'un des moyens de divertissement le plus populaire car relativement bon marché. La Jamaïque voit alors défiler une multitude de projections cinématographiques. Des répercutions sur la production musicale de l'époque se font rapidement sentir: les artistes commencent alors à adopter les surnoms de leurs héros et leurs pochettes de disques ainsi que les titres de leurs morceaux s'inspirent largement des films en question.
Projection de « El mercenario » de Sergio Corbucci (1968)
« A la veille de la révolution mexicaine, dans une mine victime d’une mutinerie conduite par Paco Roman, un employé qui a fait exécuter les contremaîtres et humilié le responsable Alfonso Garcia, les propriétaires souhaitent cacher sept tonnes d’argent. Ils embauchent un mercenaire, le Polak, réputé pour ses qualités de tireur et pour avoir humilié un employé du casino tenu par Curly, lequel se lance à sa poursuite… »
A l’ouverture sera projeté « This is Ska » Docu live de 1964 sortie à l’époque pour faire la promotion de l’ile. Avec Byron Lee & the dragonnaires, Prince Buster, Jimmy Cliff et bien d’autres.
Entrée libre
Cinéma L’UNIVERS – Rue Danton / Lille ( M° Porte de Valenciennes)
CHARLES CROS !!!!!!!
LES OEUVRES COMPLETES DE CHARLES CROS AU EDITIONS DU SANDRE !
604 pages, 49 euros ISBN 978-2-35821-055-3 |
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OEuvres complètesCharles CrosLe Coffret de Santal Édition établie et préfacée par Jacques Brenner |
SPR, Passeur entre deux mondes
Saint-Pol-Roux occupe, à la charnière du XIXe siècle et du XXe siècle une position particulière : héritier du Romantisme, disciple du Symbolisme, il participe de « l’esprit nouveau » et prépare les recherches de la modernité poétique. Dans sa solitude bretonne il se fait l’écho des recherches esthétiques de son temps, dans le domaine de l’écriture (Surréalisme), de la musique (Beethoven, Wagner, Meyerbeer) et de la peinture (Gauguin et les nabis). C’est sa situation privilégiée de « passeur » et de médiateur que ce colloque a voulu étudier : passage du monde méditerranéen au monde celtique, de l’humble réalité aux images les plus audacieuses, de l’instant à l’éternel, du monde visible au « seuil du mystère »… Il s’agissait surtout de faire entendre la voix singulière qui fit résonner « un chant d’étoile et d’argile ensemble ».
Le Dandysme, dernier éclat d'héroïsme
Compte rendu publié dans le dossier critique d’Acta fabula « Pensées du style » (octobre 2010, Vol. 11, n°9) : « Styles du dandysme » par Julien Zanetta.
Daniel Salvatore Schiffer. Le dandysme, dernier éclat d’héroïsme
Paris : P.U.F., Coll. « Intervention philosophique », 2010.
Présentation de l’éditeur :
« Le dandysme est le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences », écrivait Charles Baudelaire. Conçu comme le prolongement actualisé de Philosophie du dandysme. Une esthétique de l’âme et du corps (PUF, 2008) à travers la philosophie, la littérature, le théâtre, l’art, la musique, le rock, le cinéma ou la mode, cet ouvrage met en évidence, dans le sillage de Baudelaire, que le dandysme, cette « esthétisation de soi » par où l’être tend à faire de son existence une oeuvre d’art vivante, selon l’aphorisme d’Oscar Wilde, est en passe de devenir un acte de résistance face à l’émergence, au sein du monde moderne, de nouvelles formes de barbarie. Le dandysme ? Une aristocratie de l’esprit, certes mais aussi, par-delà le culte de la beauté, une révolte par l’élégance ! Et le dandy en tant que tel ? Le dernier héros des temps modernes ! C’est la raison pour laquelle ce livre se conclut, après avoir retracé l’histoire du dandysme classique et contemporain (de Lord Brummell à David Bowie en passant par Byron, Wilde, Barbey d’Aurevilly, Proust, Cocteau et Andy Warhol), sans oublier d’y mettre à l’honneur la femme dandy (George Sand, Coco Chanel, Virginia Woolf, Greta Garbo), par un manifeste, dit du « prismatisme », à l’intention des générations futures. Lire la suite »
Contes symbolistes [2]
Contes symbolistes, Vol. II : Remy de Gourmont, Histoires magiques (1894) ; Henri de Régnier, La Canne de jaspe (1897).
Édition présentée et annotée par Bertrand Vibert avec la collaboration de Marc Béghin & Alexia Kalantzis
Grenoble : ELLUG, 2011.
Prix : 34EUR.
Présentation de l’éditeur :
Le Symbolisme est tout entier placé sous le signe de la Poésie. Or celle-ci ne se limite pas à un genre littéraire, même si l’influence de Mallarmé sur la jeune génération symboliste a pu le laisser croire. De fait, la Poésie est alors une valeur fédératrice qui englobe le théâtre – que l’on songe à Maeterlinck ou au jeune Claudel –, mais aussi le domaine prestigieux du conte. Dans la dernière décennie du xixe siècle, au moment même où le Positivisme semble triompher, le conte symboliste connaît un âge d’or et voit paraître plusieurs recueils importants, qui revendiquent aussi l’héritage des « contes cruels » de Villiers de l’Isle-Adam.
Sont présentés dans ce deuxième volume les Histoires magiques de Remy de Gourmont (1894) et La Canne de jaspe d’Henri de Régnier (1897), oeuvres de deux auteurs phares du Symbolisme dont on propose ici la première édition scientifique. Après la publication du Miroir des légendes de Bernard Lazare et du Roi au masque d’or de Marcel Schwob (1892), la présente collection, conçue comme un recueil de recueils, poursuit son ambition de faire découvrir les facettes multiples d’un univers littéraire riche, original et largement méconnu.