Perdre ma vie est un risque plus grand que celui de mourir
15 octobre dans le cadre du festival Littérature, Apocalypse, etc., à 15h Lille / Médiathèque de Wazemmes / 134 Rue de l’Abbé Aerts / Métro Wazemmes
Perdre ma vie est un risque plus grand que celui de mourir
Rencontre avec les éditions du bout de la ville en compagnie de François Annycke
Durant les années 80, N’dréa partageait sa vie avec un groupe d’amis qui, comme elle, refusait le travail salarié et la société qui l’organise. En 1985, elle apprend qu’elle a un cancer. Opérations, rayons, chimio… En 1990, on lui propose un traitement expérimental. Elle rompt alors définitivement avec le milieu hospitalier. Perdre ma vie est un risque plus grand que celui de mourir (ed. du bout de la ville, 2016) est un recueil des lettres qu’elle a adressées à ses amis, mais aussi aux infirmières pour affirmer ce choix.
perdre ma vie
« Mon histoire serait, somme toute, banale : se tirer de l’hosto avant le dernier stade n’est pas spécialement original. Elle ne l’est pas : c’est une petite expérience dont j’ai fait tout un flan. J’allais être dépossédée de ma fin, j’allais donc être dépossédée de ma vie, moi qui l’avais fondée sur un refus, celui de la dépossession ! »
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14/10/2016