Musée-Fin-de-Siècle Museum
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique étoffent leur offre culturelle avec l’ouverture en mai 2013 d’un « « Musée-Fin-de-Siècle Museum ». Le Musée met en valeur la fin du XIXe siècle avec notamment la collection Art nouveau Gillion Crowet.
Dictionnaire amoureux de Proust
Dictionnaire amoureux de Proust
Jean-Paul et Raphaël Enthoven
Plon, 2013.
Présentation de l’éditeur :
Depuis sa naissance, voici un siècle, l’œuvre de Marcel Proust n’en finit pas d’être assaillie par des hordes de puristes, de snobs ou de fétichistes, dont les exploits ont parfois gâché le pur bonheur de partir à la recherche du temps perdu…
D’ou ce Dictionnaire amoureux écrit à quatre mains et qui, n’en déplaise aux gardiens du temple, a pris le parti de traiter ce monument de la littérature avec la désinvolture (et l’érudition) qu’il mérite.
De « Rhino-goménol » à « Procrastination », d’« Amour » à « Inversion », de « Morand », « Madeleine » et « Cocteau » à « Spinoza », « Ritz » et « Descartes », les auteurs gambadent à la fois dans la Recherche et dans la vie de son créateur. Ils auront atteint leur but si cette encyclopédie fragmentaire et dictée par le plaisir avive par intermittence, chez ses lecteurs, le désir de (re)lire le plus grand écrivain de tout le temps.
Dans ce Dictionnaire amoureux de Marcel Proust, les deux auteurs se sont répartis la tâche : à l’un (Raphaël), l’exploration minutieuse et textuelle d’A la recherche du temps perdu ; à l’autre (Jean-Paul), les variations sur Marcel Proust lui-même.
Fixe chaussette
Figures féminines et masculines dans la poésie érotique
Figures féminines et masculines
dans la poésie érotique
Revue Le Pan poétique des Muses (http://www.pandesmuses.fr/)
Numéro 2 hors-série
Codirigé par Lucie Lavergne et Caroline Crépiat
Appel à contribution
Si la poésie érotique peut être considérée comme un sous-genre (dans le sens positif du terme) de la poésie, elle ne relève pourtant pas d’une thématique unique, toute vouée à Eros, s’avère composite et hybride. Ses manifestations sont diverses, de la sensualité pudique à l’obscénité provocatrice. La poésie érotique peut-elle se définir seulement par son contenu topique ou implique-t-elle aussi un style et un appareil formel typique ? En se penchant sur son contenu topique, une notion ambiguë ressort : la figure, sur laquelle nous nous proposons de centrer les réflexions qui auront pour objet la poésie moderne ou contemporaine écrite en différentes langues, particulièrement en français, espagnol et anglais. Il s’agira d’observer la figure sous ses différentes configurations tant au niveau de l’énoncé que de l’énonciation, suivant ses acceptions étymologiques : figura signifie à la fois la figure, féminine ou masculine, en tant que personnage, mais aussi la figure de style, ou encore la figure visuelle, mouvement de l’écriture qui se juxtaposerait au dynamisme intrinsèque du dire désirant. La notion de figure, au cœur du dire érotique, semble se donner tout en reposant sur une ambiguïté fondamentale : elle est à la fois thématique, descriptive et visuelle.
Si la figure peut d’abord être entendue comme « personnage », masculin ou féminin, évoqué par le discours poétique, il faudra se poser la question de son identité et de sa consistance. Est-elle à rapprocher de l’archétype (la vierge, la prostituée…), ou doit-elle être rattachée à une histoire (un schéma ?) et à un contexte ? Dans quelle mesure est-elle dotée de caractéristiques figées qui (pré-)déterminent le contenu du poème érotique ?
Ainsi, s’interroger sur la figure comme personnage conduit à se demander quelles sont les répercussions de ce personnage sur le poème lui-même, notamment son déroulement (sa longueur, sa composition). Nous nous interrogerons par ailleurs sur les liens entre ce personnage et les formes utilisées pour le « dire ». En effet, la figure est aussi rhétorique et stylistique, une large place
est accordée à la métaphore et aux images, dans la poésie érotique, qui semble par ce biais jouer sur la dialectique attendue de l’écriture du désir, entre exhibition et dissimulation.
Comment les figures du style et du discours élaborent-elle la suggestion du corps et de l’acte érotiques ? Comment le langage construit-il le sujet érotique : un dire élaboré (entre autres) par des figures de style pour évoquer et décrire des figures-personnages ?
Enfin, nous entendons également consacrer une place à la figure visuelle, ou dessin, et à la manière dont la disposition du texte sur la page (visualité, typographie, spatialisation) participe à la suggestion de l’acte érotique, des figures-personnages et de leur anatomie par des compositions rappelant le calligramme (« Sonnet pointu » d’Edmond Haraucourt au triangle figurant un pubis, la fleur de lys du poème éponyme de Pierre Albert-Birot imitant le sexe masculin en érection).
En quoi la dimension triple de la notion de figure permet-elle d’accentuer la transgression du point-de-vue de l’écriture (discours sous-jacent, à double entente…) ?
Ce numéro hors-série sera accompagné d’une anthologie de poèmes érotiques, inédits ou non, écrits en différentes langues, en particulier en français, espagnol et anglais.
Prière d’adresser les propositions de contribution (une page environ) par courrier électronique à lucie_lavergne@hotmail.com ou carolinecrepiat@gmx.fr avant le 15 septembre 2013.
Sur acceptation des propositions, les articles devront être remis par la même voie avant le 15 janvier 2014.
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
El monte de las delicias. Poesía erótica femenina en español, Barcelona, Áltera, 2004.
Bataille, Georges, L’Érotisme, Paris, Minuit, 1957.
Béarn, Pierre, L’Érotisme dans la poésie féminine des origines à nos jours, Paris, Pauvert, coll. « Terrain vague », 1993.
Bianu, Zéno, Éros émerveillé – Anthologie de la poésie érotique française, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 2012.
Brulotte, Gaëtan, Phillips, John, The encyclopedia of erotic literature, New York, Routledge, 2006.
Dadoun, Roger, L’érotisme – De l’obscène au sublime, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2010.
Delvau, Alfred, Dictionnaire érotique moderne par un professeur de langue verte (1864), Bâle, Karl Schmidt, 1995.
Di Folco, Philippe, Dictionnaire de la pornographie, Paris, Presses Universitaires de France, 2005.
Dotoli, Giovanni,
– Anthologie de la poésie érotique française du Moyen-Âge à nos jours, Paris, Herman, 2010.
– Anthologie de la poésie féminine contemporaine, Paris, Herman, 2011.
Dottin-Orsini, Mireille, Cette Femme qu’ils disent fatale – Textes et images de la misogynie fin-de-siècle, Paris, Grasset et Fasquelle, 1993.
Goujon, Jean-Paul, Anthologie de la poésie érotique française, précédé de Une histoire de la poésie érotique française, Paris, Fayard, 2004.
Ouardi, Hela, L’androgyne en littérature, Dijon, Presses Universitaires de Dijon, 1997.
Pia, Pascal (dir.), Dictionnaire des œuvres érotiques, Paris, Mercure de France, 1971.
Zalamea, Jorge, Erótica y poética del siglo XX, Universidad del Valle, 1992.
Conter fleurette
André Bosiger
André Bosiger
Le 22 juillet 1913, naissance d’André BÖSIGER, dans le jura Bernois.
Militant anarchiste et syndicaliste suisse.
Ouvrier du bâtiment, il adhère à la « Ligue d’Action du Bâtiment », et se lie avec les anarchistes Luigi Bertoni (rédacteur du « Réveil Anarchiste« ) ainsi qu’avec Lucien Tronchet. La « L.A.B » pratiquait activement le sabotage et l’action directe contre les patrons récalcitrants, ainsi que l’aide aux chômeurs expulsés de leurs logements. André Bösiger milite également dans le groupe anarchiste de Genève et participe aux activités de la Libre-Pensée. Le 9 novembre 1932, à Genève, il prend part à une manifestation antifasciste, qui se termine tragiquement après que l’armée ait tiré sur la foule.
Insoumis à l’armée, il purge deux ans de prison. Durant la guerre d’Espagne, il procure des armes aux compagnons de la C.N.T.
Licencié pour « activité syndicale », il survit en braconnant, puis ravitaille, durant la guerre de 39-45, les maquis de la Résistance française. Le conflit mondial terminé, il exerce encore sa solidarité pour la lutte d’indépendance du peuple algérien. En 1957, il participe, à Genève, à la fondation du C.I.R.A (Centre International de Recherche sur l’Anarchisme).
Le 19 juillet 1990, il perd sa compagne Ruth Bösiger (militante libertaire comme lui).
Il nous quitte à son tour le 13 avril 2005
Lire son autobiographie « Souvenirs d’un rebelle »(1992) et voir le film-interview que Bernard Baissat lui à consacré: « André Bösiger, libertaire jurassien ».
« J’ai vécu heureux toute ma vie et le serai jusqu’au bout, car elle a toujours eu un sens qui ne m’a jamais échappé ».
Fixe chaussette
Fahrenheit 451
Beaucoup connaissent Fahrenheit 451 le roman de Ray Bradbury ou l’adaptation au cinéma de François Truffaut. Selon les mots de ce dernier : « Fahrenheit 451 est l’histoire archi-simple d’une société dans laquelle il est interdit de lire et d’avoir des livres. Les pompiers qui autrefois éteignaient les incendies sont chargés de confisquer les livres et de les brûler sur place. L’un d’eux, Montag, commence à lire des livres et à y trouver du plaisir. »
Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est qu’une petite minorité de résistants essayent de sauver quelques livres, c’est-à-dire un savoir, s’entêtant dans le refus d’une réalité donnée comme incontestable.
Lire, c’est la première phase de la contestation. C’est s’informer et comprendre le monde dans lequel nous vivons. C’est également s’ouvrir à d’autres analyses et visions.
Son histoire
La librairie Fahrenheit 451 est née le 1er septembre 2003 à Yverdon-les-Bains. Le local avait une trentaine de m2 et se composait d’environ 2’000 livres. La moitié était des livres militants, l’autre moitié des livres d’occasions.
Le 1er juin 2005, Fahrenheit 451 reprend les locaux de l’ex-succursale de la librairie La Fontaine qui vient de fermer et devient une librairie générale, mais gardant toujours ses rayons de livres alternatifs.
Le 1er août 2009 ouverture officielle de la librairie anarchiste Fahrenheit 451 à Genève, qui redevient une librairie spécialisée et engagée à 100 %.
Ses objectifs
Même si de nos jours l’accès aux livres existe, les écrits dissidents peinent à rencontrer un large public. L’abondance de livres conduit, dans un apparent paradoxe, à leur disparition.
Les FNAC et autres se multiplient, offrant toujours plus de produits culturels, à consommer frais et à jeter ensuite.
Loin de la résignation et de la soumission à la pensée unique, Fahrenheit 451 veut promouvoir un autre rapport au livre. Pour nous le livre constitue le premier pas vers une réflexion autonome et un moyen d’échange entre les individus.
Son contenu
Fahrenheit 451 ne se résigne pas à l’horizon bouché par les piles du marketing éditorial. Nous proposerons des livres qui rompent avec le discours dominant et ouvrent à des alternatives (anarchisme, écologie sociale, femmes, militantisme, etc.) quelle que soit leur forme : essais, fictions, BD, etc.
La librairie offre un service de commandes (si vous ne trouvez pas le livre dans notre section « boutique », envoyez-nous un courriel avec le maximum d’informations et nous vous le commanderons très volontiers) et de recherche bibliographique, ainsi qu’une librairie en ligne. Elle propose également des bons cadeaux.
Sa structure
La librairie Fahrenheit 451 est à but non-lucratif. Tout bénéfice est réinvesti, soit dans l’achat de nouveaux livres, soit dans de nouveaux projets.
Ses projets
Outre les activités habituelles d’une librairie, Fahrenheit 451 veut créer un groupe de discussion et d’action locale pour approfondir les lectures, confronter les idées et mener des actions collectives.
A terme, nous envisageons de créer les éditions Fahrenheit 451.
Pour que Fahrenheit 451 entre en ébullition, parlez de nous autour de vous !
La librairie Fahrenheit 451 fête ses 10 ans d’existence le samedi 31 août.
Au programme ce jour-là :
« El Lotino » chansons engagée
grande braderie de livres d’oc-casion
apéro avec jus, bière « La Bösiger » (de la brasserie Les Trois Dames de Sainte-Croix – pour l’anniversaire des 100 ans de la naissance de l’anarchiste genevois André Bösiger), vin.
Venez nombreux !