Coup pour coup

« Voilà pourquoi j’ai frappé dans le tas. Il faut que la bourgeoisie comprenne que ceux qui ont souffert sont enfin las de leurs souffrances ; ils montrent les dents et frappent d’autant plus brutalement qu’on a été brutal avec eux. » Condamné à mort à 22 ans pour des attentats commis en réponse à la répression meurtrière exercée par l’État à l’encontre des mouvements contestataires (grévistes, anarchistes, etc.), Émile Henry (1872-1894), le « Saint-Just de l’anarchie », justifie, dans ces textes, le recours à la violence comme moyen pour en finir avec l’oppression. Ces documents éclairent une période historique – la « Belle Époque » – marquée par la polarisation extrême des rapports de classe.
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2/09/2025