Terreurs

Nos rêves sont conditionnés par le contexte social dans lequel nous évoluons. Pourquoi les somnambules assassins sont-ils presque toujours des hommes qui s’attaquent à leurs femmes ou des mères qui s’en prennent à leurs enfants, croyant les protéger d’un danger ?
Les parasomnies et autres troubles du sommeil révèlent nos hantises collectives.
Pourrait-on alors s’emparer de l’espace du sommeil pour inverser les mécanismes sociaux et se libérer des oppressions vécues ? Et si l’on ne savait plus exactement distinguer ce qui hante nos jours et ce que couvent nos nuits ? Peut-on être jugé.e responsable d’actes commis dans notre sommeil, responsable de gestes oubliés dès le réveil ?
Le spectacle associera marionnettes, danse, illusions d’optique, jeux de masques et d’objets pour recréer les vocabulaires visuels des terreurs nocturnes et de l’hypnose et pour traiter de violences sociales qui avancent masquées.
Il se pourrait que je l’aie tué.
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13/01/2022