Réponse à Despentes
Dans le « privilège blanc » évoqué par Virgine Despentes, Tania de Montaigne voit surtout le non-respect « des droits humains » pour des questions de couleur de peau, de sexe, de religion ou d’orientation sexuelles.
Invitée par France5 à débattre de l’existence de ce “privilège blanc”, l’écrivaine a mis en doute l’existence de ce concept, pointant en revanche un “défaut d’égalité” à l’égard des personnes discriminées.
“Trouver un emploi, ne pas subir une clé de bras quand elle sort de chez elle et qu’elle n’a rien fait… Ce n’est pas un privilège, c’est l’exercice des droits humains”, a expliqué Tania de Montaigne.
“Le sujet qui nous intéresse, ce n’est pas de regarder ce privilège qui n’existe pas, mais c’est de constater qu’il y a des gens, en raison de leur couleur, de leur religion, de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur handicap, pour lesquels l’exercice des droits humains est soit tronqué, soit inexistant. Il y a donc une rupture d’égalité”, a souligné l’autrice de “L’Assignation: les noirs n’existent pas”, paru en 2018.
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9/06/2020