Les âmes d'Atala

Malgré une certaine fatigue de la chose politique et de certaines dynamiques collectives, on continue de manière primitive à cracher sur l’État, ses institutions et sur toutes les formes de pouvoir et de domination. Là ou pas là, passifs ou en retrait du vaste manège auquel on n’a plus le goût de participer, nos yeux restent injectés de sang à chaque fois qu’on se retrouve face à un juge ou à un flic. Les bourgeois (de tout poil) et les nazis continuent de se ramasser en pleine face notre mépris et nos mains abimées. Bien qu’il soit difficile de tenir à distance les petits chefs, le coq de la bande, les prétentieux et autres donneurs de leçons, nous travaillons ardemment à leurs rabattre le caquet. On rêve de commun, mais le commun des mortels nous emmerde, profondément. A notre rythme on avance et on se dépatouille pour vivre au mieux dans ce monde désastreux et hostile, et toujours contre lui. Des ruptures s’imposent parfois, mais on reste solidaires et proches de tous-tes les en-dehors…

AZ