Kazan, chien-loup
Kazan, Chien-loup est un chef-d’œuvre d’intuition, où s’ébauche une psychologie animale, éminemment proche de la psychologie humaine. Car Kazan, ce puissant chien de traîneau au sang de loup ne veut plus vivre avec les hommes. Ne supportant plus d’être domestiqué, il s’enfuira dans les solitudes sauvages…
À l’ouest de la baie d’Hudson, il rencontrera Louve-Grise, dont il fera sa compagne des bons et des mauvais jours. Pourtant, Kazan reste partagé entre ses deux natures, et c’est ce conflit entre sa nostalgie de l’homme et son amour de la liberté que dépeint magnifiquement James Oliver Curwood, le romancier du Grand Nord américain.
L’auteur : James Oliver Curwood (1878-1927) est un romancier américain. Avec London, il est l’un des maîtres des récits du Grand Nord. On lui doit des récits animaliers : Kazan (1914), Nomades du Nord (1919), ou le célèbre Le Grizzly (1916) adapté au cinéma en 1988 par Jean-Jacques Annaud sous le titre L’Ours, et dont le grand succès a suscité un regain d’intérêt pour l’auteur. Francis Lacassin en l’accueillant chez Bouquins lui a redonné une forte légitimité et l’a rendu au public adulte.
Un commentaire pour “Kazan, chien-loup”
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26/01/2019
« Bari, chien-loup » (la suite de Kazan) a été le premier livre -après Oui-Oui- que j’ai lu petit, dans le Bibliothèque Verte. De là, j’ai dévoré Jack London période L’Appel de la forêt et Croc-Blanc.
Curwood a une vision plus optimiste de la nature sauvage que London, mais il y a bien des ponts (de corde) entre les deux. Cool qu’il ressorte de l’ombre.