Massimissa
Massimissa, Minimissa, Clarito, Clarissa, le père, la mère, maîtres et esclaves dansent sous les tropiques un ballet brûlant, sexuel et mortel.
Au début du XIXe siècle, tandis que la Colombie se libère du joug espagnol, un jeune et riche propriétaire terrien rentre d’Europe où il a découvert les Lumières. Il veut une révolution sociale – libérer les esclaves- et morale – abolir la morale traditionnelle. En avance sur son temps et sa culture, il prône la propriété collective, l’autogestion et la liberté sexuelle dans un érotisme total et absolu. Mais la Colombie de 1820 n’est pas prête à accepter ces idées et notre jeune révolutionnaire va connaître des moments difficiles.
Massimissa est l’un des textes érotiques préférés de Régine Deforges qui le publia en 1976 et le défendit sa vie durant comme un classique du genre. Ce roman fut si important pour elle qu’elle lui consacra un long passage dans son autobiographie, L’Enfant du 15 août, où elle révèla la véritable identité de son auteur.
L’auteur (1866-1943)
Jorge Ricardo Gomez est le pseudonyme de Jean-Jacques Peyronnet qui fut consul de France à La Nouvelle Orléans et avec qui Régine Deforges noua une belle amitié jusqu’à sa mort au début des années 1980. Ensemble, ils bâtirent une biographie imaginaire de cet auteur, le baptisant non sans humour et justesse le » Chateaubriand de l’Amérique du Sud « .
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19/04/2018