En lecture pour le prix Sade 2017
There is little that can not be a fetish. In »Fetish Ballad« MagLau opens the interior world of the academies of fetishism to us. He decended deep into the dungeons of several continents showing the obsessions for latex and leather, tattoos and shackles, in high strung, sensous black and white photographs that never appear as denunciation of the often as »deviant« perceived practices. The master of bondage photography, Rick Castro, said in an interview with »Dazed« recently: „fetish is exploring sex as an art (…). I have a feeling that everything will turn fetish in the 21st century.
Extraits de l’entretien chez Diacritik :
Tu as choisi une esthétique en noir et blanc, au plus loin de la grammaire du glamour. Ton travail a-t-il une visée militante, à tout le moins politique au sens où il répond à la volonté de donner voix aux galaxies très diversifiées – queers, travestis, gays et lesbiennes, trans, drag queens, drag Kings, gothiques, SM, cosplay, cyborgs, etc. – de l’underground fétichiste ?
Le noir et blanc est clairement un parti pris esthétique. La couleur corrompt car elle distrait. Le noir et blanc permet d’aller directement à l’essence des choses. Cela permet aussi une forme de distanciation qui enrichit la perspective. J’ai fait le choix d’un noir et blanc dur, contrasté et brut qui correspondait aux vibrations que je ressentais de la réalité underground, loin des clichés glamour. Est-ce un travail militant ? Plutôt une errance, une balade, un voyage initiatique vers d’autres mondes.
MagLau, Fetish Ballad, postface de Véronique Bergen, Verlag Kettler, 2016, 168 p., 36 €
Véronique Bergen a récemment publié Fétichismes, éditions KIMÉ, 108 pages, 2016, 14 €
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18/08/2017