Métaphysique d’un bord de mer
Les premiers, ou les derniers jours après que les tempêtes auront balayé le monde humain, que les animaux auront crevé, et les pins déracinés pourris : il restera des heures de calme, avec le même ciel, les mêmes vagues, ignorant l’épisode humain si bref devant la mer qu’il aurait aussi bien pu s’intercaler entre deux marées.
Pierre Cassou-Noguès, Métaphysique d’un bord de mer, Les Editions du Cerf.
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20/07/2017