Les âmes d'Atala

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Expositions

Cette année, le Petit Palais consacre Oscar Wilde, du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017. L’écrivain irlandais, parisien de cœur, est ainsi mis à l’honneur du musée de l’histoire de Paris dans une exposition dite d’envergure !

Oscar Wilde (1854-1900) est à l’honneur du Petit Palais, le temps d’une exposition du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017. L’écrivain, pourtant d’origine irlandaise, portait Paris et les parisiens dans son cœur. Dans les galeries du Petit Palais, l’exposition présente la vie et l’œuvre d’Oscar Wilde, cet « impertinent absolu » parfait parisien de cœur, qui mourut à Paris et fut enterré au Père Lachaise.

Si l’on connait Oscar Wilde grâce à son oeuvre littéraire et théâtrale – les pièces de théâtre telles que L’Importance d’être constant, le roman Le Portrait de Dorian Gray, poèmes – on en oublie le personnage, dandy décadent dans l’Angleterre puritaine de l’époque victorienne. Esthète décadent, expert en provocations et en mots d’esprit, Oscar Wilde fut aussi un grand écrivain de l’Aesthetic Movement.

Aussi, dans les salles du Petit Palais, des manuscrits, des éditions rares, des portraits de l’écrivain, des correspondances avec ses amis André Gide, Pierre Louÿs, Mallarmé, Verlaine, Victor Hugo témoignent de la vie d’esthète d’Oscar Wilde.

Un focus particulier sera donné à Salomé, son unique œuvre initialement rédigée en français, pièce dont il destinait le rôle-titre à Sarah Bernhardt. Cette pièce fut malheureusement censurée par Lord Chamberlain pour représentation de personnages bibliques, mais fut encensée par la critique parisienne.

Infos pratiques :
Oscar Wilde au Petit Palais
Du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017
Lieu : Petit Palais
Horaires : 10h-18h mardi-dimanche, nocturne vendredi jusqu’à 21h

Oscar Wilde, l'impertinent absolu au Petit Palais

 

Le musée de Cluny accueille une conférence autour de la sensibilité des hommes au Moyen Âge : grâce à de nombreuses sources littéraires, artistiques et médicales, deux professeurs témoigneront de leur enquête le mercredi 4 janvier 2017, de 18h30 à 20h.

 Comment pleurait-on au Moyen Âge ? Comment exprimait-on son amour ou son amitié ? En se questionnant autour de la vie affective des hommes au Moyen Âge, les professeurs Damien Boquet, maître de conférences à Aix-Marseille Université, et Piroska Nagy, professeure à l’Université du Québec de Montréal, sont partis à la recherche du versant sensible de nos ancêtres.

En convoquant des textes de la littérature profane et spirituelle, des images et de la documentation théologique et médicale, ils ont réussi à réunir un nombre de sources suffisant pour faire le portrait émotionnel de l’homme médiéval.

Dans le musée de Cluny et en écho à l’exposition de la Cité des Sciences et de l’Industrie, Quoi de neuf au Moyen Âge ?, la conférence tombe à point nommé, nous dit-on, pour rappeler  l’importance des émotions.

Sensible Moyen Âge, la conférence au musée de Cluny

 

Découvrez actuellement, à la Fondation Jérôme Seydoux Pathé, une exposition qui raconte l’histoire des premiers effets spéciaux et illusions d’optique du cinéma.

 Fantasmagories, la nouvelle exposition qui se tient à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé jusqu’au 14 mars 2017 s’intéresse aux tous premiers effets spéciaux du cinéma. Au début du 19ème siècle, les féeries et les contes étaient des genres très en vogue sur les scènes parisiennes et européennes. Les spectacles de fantasmagories parvenaient en effet à faire apparaître, grâce à des appareils de projection bien dissimulés, fantômes et autres diablotins sur des toiles transparentes. L’illusion était parfaite. C’est donc tout naturellement que le cinéma va, à ses débuts, s’inspirer de ces procédés…

Des personnages enchanteurs et diaboliques peuplent alors peu à peu les premiers films. Ces mondes imaginaires s’animent sur les écrans grâce aux décors et aux costumes… Comme l’a initié Georges Méliès, la machine de l’illusion permet des effets d’optiques et des « trucs » techniques. Puis, les trucages de ces premiers films vont être progressivement utilisés à d’autres fins, dans les scènes historiques et dramatiques pour attirer un nouveau public.

Plongez dans la magie du cinéma grâce aux nombreux documents présentés dans l’exposition, issus des collections de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et de l’associaiton des amis de Georges Méliès.

Infos pratiques : 

Fantasmagories à la Fondation Jérôme Seydoux Pathé

Jusqu’au 14 mars 2017, Du mardi au jeudi de 13h à 19h, Le vendredi de 14h à 20h, Le samedi de 11h30 à 19h

Fantasmagories : la dernière exposition de la Fondation Pathé !

 

Safet Zec à Lille

Cet automne, le Musée de l’Hospice Comtesse à Lille expose les dernières créations de l’artiste bosniaque Safet Zec. Les œuvres présentées, réalisées pour l’essentiel après 2000, dévoilent quinze années de réflexion et de passion autour de l’art de peindre et de figurer le réel. Safet Zec relève le défi de la peinture et opère avec ses outils de peintre, de graveur et de dessinateur. Des formats spectaculaires de façades à ceux plus intimes d’intérieurs et d’objets familiers, il impose une vision précise et profonde du monde, un monde intense, fait de silences et de mélancolie, traversé par la vie.

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Jusqu’au 05 février 2017
Lieu : Musée de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie,59800 Lille

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28/12/2016

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