Chez L’Eveilleur : Odilon Redon Botaniste
Francis Jammes / Robert Coustet / Marius-Ary Leblond
Collection L’Éveilleur Beaux-Arts
Un cahier d’illustrations couleurs.
Un objet-livre soigné, rare et précieux.
À l’occasion du centenaire de la mort d’Odilon Redon (1841-1916), et en parallèle à la grande exposition consacrée à l’artiste au musée des beaux-arts de Bordeaux, L’Éveilleur révèle le merveilleux chez Redon à travers ses peintures de fleurs.
Après la grande rétrospective qui lui avait été consacrée à Paris et Montpellier en 2011, le musée des Beaux arts de Bordeaux, en partenariat avec celui de Quimper, organise une exposition consacrée à un aspect peu connu de son art : le paysage.
Parmi les œuvres présentées, seront mis en valeur plusieurs paysages de Peyre-Lebade, prêtés par le musée d’Orsay. Le volume s’appuie sur un très beau texte oublié de Francis Jammes, qui fut l’ami de Redon intitulé « Odilon Redon botaniste », dont le manuscrit se trouve à la bibliothèque municipale de Bordeaux. Il sera complété par un autre texte, également introuvable, le célèbre critique d’art Marius-Ary Leblond et consacré au merveilleux chez Redon à travers ses peintures de fleurs. Textes rares et œuvres jamais montrées en raison de leur fragilité formeront un ouvrage soigné et précieux, à la fois utile pour les historiens de l’art et attrayant pour les amateurs comme pour le grand public.
Les auteurs :
Le poète et romancier Francis Jammes (1868-1938) se lia d’amitié, durant son adolescence, avec le grand botaniste Armand Clavaud, qui l’initia aux sciences et à la littérature et le fit connaître à Odilon Redon en 1900. De nouvelles rencontres eurent lieu, en 1903, « sur la claire plage de Saint- Georges-de-Didonne » et en 1904, scellant à jamais leur amitié.
Le nom de Marius-Ary Leblond cache Georges Athénas et Aimé Merlo, deux amis, également beaux-frères, originaires de La Réunion, qui conduisaient en commun une triple carrière d’écrivains, de journalistes et de critiques d’art, faisant d’eux des personnalités en vue. Auteurs prolifiques, ils reçurent, en 1909, le prix Goncourt pour leur roman En France et deviendront, à travers une cinquantaine d’ouvrages, les champions de la littérature créole mais aussi de l’empire colonial français.
Robert Coustet est historien de l’art, ancien professeur à l’université Bordeaux- Montaigne et membre de l’Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Spécialiste des arts à Bordeaux aux XIXe et XXe siècles, il a publié les Critiques d’art d’Odilon Redon (William Blake & C° édit., 1987, rééd. augmentée, 2016) ainsi que des articles consacrés aux relations du peintre avec son milieu natal.
Et parce que certains et certaines sont en chien de cadeaux à faire, d’autres titres chez l’Eveilleur qui pourraient valoir la peine d’être offerts :
Démons et déments, publié en 1933, tient à la fois du reportage et du récit : sous la plume d’un Roubaud prêt à tout entendre mais empathique avec les malheureux qu’il rencontre, c’est une galerie de malades mentaux qu’il représente, ayant soin de tenter de leur faire raconter leurs histoires, de recomposer les fragments d’existences ravagées par la maladie.
7 nouvelles (sur les 44) introuvables d’un auteur absolument méconnu. Elles témoignent du talent extraordinaire de l’un des conteurs les plus originaux de la grande période du fantastique américain d’avant-guerre.
Préface Michel Pateau – llustrations et documents
Pendant l’été 1918, l’écrivain Jean Cayrol, alors âgé de huit ans, vit avec ses cousins sur le littoral de la côte girondine. À 700 km de Douaumont, la guerre a finalement rejoint les lieux de villégiature. Les batailles joyeuses des vacances d’été des petits et la guerre des grands se côtoient. Dans les jeux de plage, des enfants tourbillonnent et disparaissent. Que l’on assassine un écureuil ou que l’on sale un cormoran qui se décompose, la guerre grandit, et des tranchées se creusent parmi les dunes atlantiques. Un beau jour, on découvre une caisse de munitions, on parle des sous-marins au large, on échange des mensonges brutaux que tout le monde accepte – mais rien à voir avec la mythomanie pesante des adultes en proie à l’horreur vraie.
Jean Galmot fut un écrivain et un aventurier dont la vie singulière inspira le fameux Rhum à Blaise Cendrars. Redécouvrir ses livres, c’est s’offrir la chance d’une plongée dans le monde oublié des chercheurs d’or au cœur d’une Guyane sauvage où la nature prend toujours le dessus sur les ambitions folles des hommes. Avec Un mort vivait parmi nous, c’est un récit aux frontières du réalisme magique que Jean Galmot, inspiré et fiévreux, nous dépeint. Une FANTASTIQUE redécouverte qui inaugure les éditions L’ÉVEILLEUR.
Étonnante aventure que nous conte là Francis Jammes ! Celle d’un chien de cirque surnommé Pipe, lequel décide, soudainement fatigué des traitements capricieux de son dompteur, de prendre la poudre d’escampette pour voir ailleurs si l’herbe y est plus verte. Au hasard de ses pérégrinations canines (c’est-à-dire, avouons-le, quelque peu désordonnées) qui le mèneront, depuis les rives de l’Adour, jusqu’à Bayonne ou Biarritz, Pipe, bon chien, va rencontrer et parfois s’attacher à des personnages comme lui solitaires (un jeune poitrinaire, un voyageur mélomane, un riche excentrique, une pauvre mégère…) qui, trouveront, l’espace de quelques instants ou de quelques jours, un compagnon au grand cœur (et au grand appétit) avec qui échanger. Car Pipe, malin comme un singe, détient plus d’un tour dans son sac pour émerveiller son auditoire.
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24/12/2016