Odilon Redon botaniste
À paraître en décembre 2016 / 80 pages
Francis Jammes / Robert Coustet / Marius-Ary Leblond
Collection L’Éveilleur Beaux-Arts
À l’occasion du centenaire de la mort d’Odilon Redon (1841-1916), et en parallèle à la grande exposition consacrée à l’artiste au musée des beaux-arts de Bordeaux, L’Éveilleur révèle le merveilleux chez Redon à travers ses peintures de fleurs.
Après la grande rétrospective qui lui avait été consacrée à Paris et Montpellier en 2011, le musée des Beaux arts de Bordeaux, en partenariat avec celui de Quimper, organise une exposition consacrée à un aspect peu connu de son art : le paysage.
Parmi les œuvres présentées, seront mis en valeur plusieurs paysages de Peyre-Lebade, prêtés par le musée d’Orsay. Le volume s’appuie sur un très beau texte oublié de Francis Jammes, qui fut l’ami de Redon intitulé « Odilon Redon botaniste », dont le manuscrit se trouve à la bibliothèque municipale de Bordeaux. Il sera complété par un autre texte, également introuvable, le célèbre critique d’art Marius-Ary Leblond et consacré au merveilleux chez Redon à travers ses peintures de fleurs. Textes rares et œuvres jamais montrées en raison de leur fragilité formeront un ouvrage soigné et précieux, à la fois utile pour les historiens de l’art et attrayant pour les amateurs comme pour le grand public.
Les auteurs :
Le poète et romancier Francis Jammes (1868-1938) se lia d’amitié, durant son adolescence, avec le grand botaniste Armand Clavaud, qui l’initia aux sciences et à la littérature et le fit connaître à Odilon Redon en 1900. De nouvelles rencontres eurent lieu, en 1903, « sur la claire plage de Saint- Georges-de-Didonne » et en 1904, scellant à jamais leur amitié.
Le nom de Marius-Ary Leblond cache Georges Athénas et Aimé Merlo, deux amis, également beaux-frères, originaires de La Réunion, qui conduisaient en commun une triple carrière d’écrivains, de journalistes et de critiques d’art, faisant d’eux des personnalités en vue. Auteurs prolifiques, ils reçurent, en 1909, le prix Goncourt pour leur roman En France et deviendront, à travers une cinquantaine d’ouvrages, les champions de la littérature créole mais aussi de l’empire colonial français.
Robert Coustet est historien de l’art, ancien professeur à l’université Bordeaux- Montaigne et membre de l’Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Spécialiste des arts à Bordeaux aux XIXe et XXe siècles, il a publié les Critiques d’art d’Odilon Redon (William Blake & C° édit., 1987, rééd. augmentée, 2016) ainsi que des articles consacrés aux relations du peintre avec son milieu natal.
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3/10/2016