FestiCNT
L’essence du profit
Docteur en économie, il enseigne depuis 1992 à l’Université Paris 7 Diderot.
Il s’est intéressé depuis plusieurs années aux sociétés primitives, en s’efforçant en particulier d’actualiser les raisonnements marxistes à la lumière des progrès des connaissances dans ce domaine depuis un siècle.
Pour en finir avec la dictature de la valeur
Familier des auteurs de l’École de Francfort, il tente dans ses écrits de renouveler la théorie critique par une nouvelle lecture de l’œuvre de Karl Marx, au sein du courant de la « Nouvelle critique de la valeur » (la « wertkritik » en Allemagne) dont le principal théoricien est Robert Kurz. Cette critique est élaborée depuis 1986/87 dans les revues allemandes Krisis et Exit !. Par certains endroits, la critique de la valeur converge parfois avec certains aspects des oeuvres de Jean-Marie Vincent en France et Moishe Postone aux États-Unis. Anselm Jappe a présenté la critique de la valeur au public français, surtout en s’inspirant de l’œuvre de Robert Kurz, dans Les Aventures de la marchandise. Pour une nouvelle critique de la valeur en 2003.
Polar et politique
Depuis des années, le polar et le roman noir ne sont plus des romans de gare destinés à être oubliés en une heure. Après les années 70 et le renouveau du polar avec des auteurs tels que Manchette, Thierry Jonquet, Didier Daeninckx ou Frédéric H. Fajardie, sous l’impulsion de nouveaux auteurs, il n’a plus cessé d’être le roman social par excellence, montrant les travers d’une société malade. Les auteurs que nous avons le plaisir de recevoir font partie des plus représentatifs de ce courant, à la fois littéraire et profondément politique.
Refuser de parvenir : idées et pratiques
Nous vivons aujourd’hui sous l’injonction de la réussite. Réussir, c’est rentrer corps et âme dans la compétition pour se hisser au-dessus des autres. Certain.es, pourtant, refusent de gravir les échelons et de se compromettre avec le pouvoir.
Le refus de parvenir a été et reste largement pratiqué et discuté au sein du mouvement anarchiste, depuis Michel Bakounine, Élisée Reclus et Emma Goldman jusque dans les luttes actuelles, en passant par les syndicalistes révolutionnaires.
La vie d’un déserteur libertaire
Eugène Cotte, jeune soldat blessé lors de la première Guerre mondial écrit ses mémoires sur son lit d’hôpital, et le panorama est saisissant : l’enfance bigote sur une terre ingrate ; l’adolescence ballotée de ferme en ferme ; l’éveil de la conscience, la rencontre avec des militants anarchistes paysans ; l’insoumission et le chemin de l’exil ; la condition ouvrière puis l’arrestation, la prison, la vie militaire et enfin, la guerre.
Espagne 36 et front populaire
Charles Jacquier a été le fondateur et l’animateur de la collection « Mémoires sociales » (Agone) jusqu’en 2013. Il a récemment édité et préfacé Simone Weil, /Grèves et joie pure/ (Libertalia, 2016).
Projection ou Débat sur le Sahara occidental : 40 ans de résistance, actualité des luttes du peuple sahraoui pour son autodétermination
Projection sur l’actualité de la lutte du peuple sahraoui, avec le Corelso (Comité pour le respect des libertés au Sahara occidental) et l’Afepredesa (Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis)
Rojava, une expérience autogestionnaire
Rojava, une expérience autogestionnaire : débat avec des représentant.e.s du Conseil démocratique kurde en France et du Mouvement international des femmes kurdes.
Utilisation politique de l’histoire
William Blanc est doctorant en histoire médiévale et conférencier.
Il s’intéresse particulièrement à l’histoire des animaux et à la représentation du Moyen Âge au cinéma.
Il écrit notamment des articles de vulgarisation dans le magazine “Histoire” et “Images médiévales” et participe à l’organisation du festival de cinéma Bobines et Parchemins.
Il est coauteur avec Aurore Chéry et Christophe Naudin de l’ouvrage Les historiens de garde (2013).
Armand Gatti
Armand Gatti est poète, auteur, dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur mais il est aussi enfant du XXe siècle : résistant, évadé, journaliste et voyageur, ses mémorables rencontres à travers le monde ont profondément influencé son œuvre.
Les fils de la nuit
Les Fils de la nuit est un livre remarquable par tant de côtés qu’on ne sait trop comment en rendre compte. Doit-on dire que nous tenons là le plus précieux des témoignages sur ce qui fut le guerre civile d’Espagne et qui aurait pu être la première révolution vraiment prolétarienne ? Ou souligner que, sans le secours décisif de quelques libertaires, ce témoignage, pour singulier qu’il soit, aurait perdu à ne pas être assorti d’un appareil de notes, proprement extraordinaire, qui le rend si éclairant ?
Chroniques d’exil et d’hospitalité
On ne trouvera pas dans ce livre d’invitation à la pitié. Dès la première chronique, écrite en octobre 2013, j’ai voulu placer le lecteur du côté de celui qui part, afin de faire entendre tout ensemble des raisons et des rêves, des souffrances et du courage. Pour cela, je ne suis pas allé plus loin que le sud de l’Italie ou le nord de la France. Les plus longs voyages de ce livre, ce sont les migrants qui me les…
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26/06/2016