Le Spiritisme dans la littérature de 1865 à 1913.
Patrizia D’Andrea, Le Spiritisme dans la littérature de 1865 à 1913. Perspectives européennes sur un imaginaire fin-de-siècle
Paris : Honoré Champion, coll. « Bibliothèque de littérature générale et comparée, 124 », 2014.
Présentation de l’éditeur :
Le spiritisme, en tant que phénomène culturel protéiforme dont la durée de vie dépasse et précède de peu les dates imparties par le corpus littéraire choisi (1865-1913), relève d’une mythologie à part entière qui oscille incessamment entre la littérature, la philosophie et les sciences occultes. La littérature de la deuxième moitié du XIXe siècle est elle‑même en quête d’identité à l’issue des grands mouvements qui la caractérisent : romantisme, réalisme, symbolisme, naturalisme.
Les formes narratives engendrées par cette quête et par la rencontre entre spiritisme et littérature étant la plupart du temps protéiformes, il serait inexact de parler de « genre littéraire spirite ». On met en lumière les stratégies narratives les plus récurrentes qui peuvent rendre compte au mieux de cette interaction dans les domaines de l’imaginaire, de l’histoire de la pensée et du psychisme. La complexité d’un tel sujet lance un défi non seulement aux savoirs de l’époque mais aussi à l’écrivain et à la création artistique.
Patrizia D’Andrea est titulaire d’un doctorat de Littérature comparée de l’Université Paris-IV Sorbonne qui a donné lieu à la publication de cet ouvrage. Elle s’est spécialisée sur les influences de l’ésotérisme en littérature en France, en Italie et au Royaume-Uni et elle a publié plusieurs articles ou chapitres de livres sur Remy de Gourmont, Catulle Mendès, Victorien Sardou et Malcom de Chazal.
Laisser un commentaire
2/07/2014