Littérature, Trip & Retour à la maison
Dimanche 13 avril, suite et fin du festival avec des lectures, (ouverture à 18h) à L’hybride – Lille
par Adrien Mauduit & Lyly Chartiez dirigé-e-s par Fanny Bayard
Une oreille de chien de Nathalie Quintane (éditions du Chemin de fer, 2007)
avril, suite et
« La ville est de toute façon aménagée pour qu’on se promène de préférence en tel ou tel lieu et que tout désir de se promener (de flâner, de folâtrer) cesse en tel ou tel autre. On ne flâne pas boulevard Ligne. On flâne le long de la R. (rivière). On ne musarde pas rue Cromalin. On musarde au square. Les v., habitants de V., ne lanternent pas dans les rues commerçantes. Ils y marchent et achètent. »
Intérieur de Thomas Clerc (éditions l’Arbalète, 2013)
« L’eau très chaude du bain produit 1 forte buée qui se répand jusque dans le couloir en un habile truquage de film : en pénétrant dans la salle de bains, l’explorateur accoste 1 terre nouvelle qui va lui découvrir l’étrange créature du lac blanc ou le cadavre encore fumant de Claude François. »
20h Rencontre croisée
Nathalie Quintane & Thomas Clerc
Nathalie Quintane est née en 1964, à Pierrefitte-sur-Seine . Elle a notamment publié Cavale, Crâne chaud, Tomate (POL) et Une oreille de chien (Chemin de fer). Elle peut, entre autres, écrire en digressant sur la dite affaire Tarnac, Brigitte Lahaie, la montagne, les adolescents ou encore Digne-les-Bains. Et ce, très certainement parce qu’aux systèmes de certitudes, elle préfère les nids de propositions.
© Jean-Baptiste Millot
Thomas Clerc est né en 1965. Il est capable d’arpenter systématiquement toutes les rues du 10e arrondissement de Paris pour écrire un livre qui ressemble à un musée du XXIe siècle (ou l’inverse). Il a fait en quelque sorte la même chose avec son appartement de 50 mètres carrés et ça s’appelle Intérieur (éditions l’Arbalète).
21h Projections
Partir de Joanna Lurie
Balade sur les murs d’une ville.
The city de Five years older
Sentir le pouls de la Ville.
Lift de Marc Isaacs
Stationnement délibéré et longue durée dans un ascenseur londonien.
Fragments d’un voyage immobile de Lionel Mougin
Une voiture, une forêt, deux amants et la voix de Serge Gainsbourg
Laisser un commentaire
13/04/2014